La troupe de Michel Therrien, qui a une fiche de 8-3-1 après 12 rencontres, est plus vulnérable que jamais lors du premier vingt, car en plus d’avoir été surclassée 13-4 (plus neuf) au chapitre des buts marqués, elle a également été malmenée 139-96 (plus 43) au chapitre des tirs au but.

Cela fait une moyenne de seulement huit tirs au but lors de cette première période comparativement à 11,58 tirs pour ses adversaires, un écart vraiment considérable.

Cette facette a été frappante lors du revers de 6-2, face aux Flames de Calgary dimanche soir, car le Canadien a été surclassé 19-4 (plus 15) lors du premier vingt et 36-20 (plus 16) pour la totalité du match, un rendement gênant pour une équipe qui n’avait pas joué depuis jeudi.

Pour en revenir à la difficulté de marquer des buts en première période, le CH a été incapable de faire mouche à ce chapitre dans chacun de ses quatre derniers matchs et dans six de ses sept derniers, sans oublier qu’il n’a marqué le premier but que deux fois en 12 parties.

Un match de hockey est d’une durée minimale de 60:00 minutes et il serait important que les joueurs du Canadien se souviennent de cet aspect qui est d’une importance capitale, car le hockey de rattrapage n’est pas conseillé dans la LNH.

Le jeu de puissance des Rangers est impuissant à domicile

Quelques équipes éprouvent de la difficulté lorsqu’elles évoluent en avantage numérique et c’est le cas des Rangers de New York, plus spécialement à domicile.

En effet, la formation dirigée par Alain Vigneault, qui affiche un piètre rendement de 7,14 %, n’ayant réussi que deux buts en 28 supériorités numériques lors de ses 10 premiers matchs, n’a pas réussi à produire à domicile à ce chapitre, affichant un dossier de 0 en 17 en six rencontres.

C’est la seule équipe qui n’a pas été en mesure de marquer au moins une fois en supériorité numérique à domicile cette saison.

Soulignons que les Rangers ont marqué leurs deux buts en avantage numérique lors de la même rencontre (Chris Kreider et Chris Mueller), un gain de 4-3 en prolongation face aux Devils du New Jersey, le 21 octobre dernier.

On pourrait ajouter qu’en plus d’avoir de la difficulté à produire en avantage numérique, les Rangers ont été victimes de deux buts de la part de leurs adversaires alors qu’ils évoluaient en supériorité, ce qui fait un différentiel nul pour cette unité spéciale.

Les Rangers ont perdu les services de trois défenseurs réguliers

Il faut souligner que cette équipe va se débrouiller sans les services de trois défenseurs réguliers, car après avoir perdu le vétéran Dan Boyle, lors du premier match de la saison, ils ont vu John Moore se voir imposer une suspension de cinq matchs, jeudi dernier et comble de malheur, ils ont vu leur capitaine Ryan McDonagh subir une blessure à l’épaule, samedi soir, face aux Jets de Winnipeg.

Ce dernier sera absent pour au moins un mois, une chose importante car les Rangers vont disputer pas moins de 14 matchs lors des 27 prochains jours.

Pendant ce temps, Anton Stralman, qui était avec cette équipe l’an dernier et qui a signé un contrat de joueur autonome avec le Lightning de Tampa Bay, affiche le meilleur différentiel de la LNH, avec un plus 13 en 12 rencontres, lui qui est à égalité avec Filip Forsberg, des Predators de Nashville.

Les prochaines semaines seront éprouvantes pour le personnel à la ligne bleue de la formation d’Alain Vigneault.

Les Blues de St Louis sont maintenant dominants au Madison Square Gadren

En effet, après avoir été tout simplement pitoyables dans le domicile des Rangers de New York, ne pouvant faire mieux qu’un rendement de 6-44-6 (0), lors de leurs 56 premiers matchs à  vie disputés du 26 novembre 1967 au 20 janvier 1998, la formation dirigée par Ken Hitchcock présente un superbe dossier de 7-0-1 lors de ses huit dernières visites à cet endroit et son dernier revers en temps régulier (3-1), remonte aussi loin que le 20 janvier 1998.

Ce total de sept gains lors des huit derniers matchs est plus élevé que celui de seulement six gains en 56 matchs, du 26 novembre 1967 au 20 janvier 1998!

Soulignons qu’ils avaient également connu une disette de plus de 10 ans sur la patinoire des Rangers, affichant un dossier de 0-26-2 en 28 matchs disputés du 8 février 1969 au 15 octobre 1980.

Lors de leur dernière  séquence actuelle, les Blues ont surclassé les Rangers 28-16 (plus 12) au chapitre des buts marqués lors de cette séquence positive, les limitant à trois buts ou moins dans les huit rencontres.

Les Blues, dont la fiche à vie à cet endroit est de 13-44-6 (1) en 64 matchs dans la métropole américaine, tenteront de venger leur échec de 3-2, que leur ont infligé les Rangers lors de leur ouverture locale du 9 octobre dernier.

Chez les Blues, Tarasenko a plus de buts que Steen, Backes Stastney et Oshie!

En ce début de saison 2014-2015, c’est le monde à l’envers chez les Blues de St Louis, car certains attaquants produisent alors que d’autres sont silencieux.

Ce qui frappe le plus c’est le fait de voir qu’en 10 matchs, Vladimir Tarasenko domine la formation avec un total de six buts, un de plus que le jeune Jaden Shwartz.

Encore plus spectaculaire, Tarasenko a plus de buts que quatre vétérans, car Alexander Steen (2), David Backes (2), Paul Stastny (1) et T.J. Oshie (0) n’ont marqué que cinq fois lors des 10 premières rencontres de la troupe de Ken Hitchcock.

Steen a joué les 10 matchs, Backes a raté une rencontre, Oshie a manqué deux matchs et Stastny a été absent durant six matchs.

Lors des quatre derniers matchs, les Blues ont une fiche de 4-0-0 et ils visiteront les Rangers de New York, ce soir et les Devils du New Jersey, mardi soir.