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RÉSULTATS

Le Canadien en quête de constance en infériorité numérique

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Le Canadien a concédé quatre fois deux buts à l'unité d'avantage numérique de son adversaire à ses dix derniers matchs et il se retrouvera devant un autre défi de taille samedi, face aux Rangers de New York.

Avant les matchs de vendredi, les « Blue Shirts » occupent le deuxième rang de la LNH avec une efficacité de 30,4% en avantage numérique. Le club montréalais se retrouve à l'avant-dernier échelon du circuit Bettman avec un rendement de 72,1% en infériorité numérique cette saison.

« C'est une unité qui bouge bien la rondelle, a affirmé le gardien Samuel Montembeault, qui affrontera les Rangers. (Mika) Zibanejad possède un bon tir sur réception sur le côté droit. Adam Fox est très bon à la ligne bleue pour trouver les lignes de tirs ou de passes. »

Ceux qui espéraient que le retour au jeu du défenseur David Savard tôt en décembre aide le Tricolore dans cette facette du jeu seront déçus.

En 11 parties depuis le retour au jeu de Savard, le Canadien a accordé 10 buts en 29 occasions en infériorité numérique, pour un rendement de 65,5%, incluant un but accordé dans un filet désert en fin de match aux Hurricanes de la Caroline.

En ne comptant seulement que les neuf « vrais » buts accordés en infériorité numérique par le Tricolore durant cette séquence, Mike Matheson était huit fois sur la patinoire, Jake Evans, sept fois, puis Savard et Joel Armia, six fois chacun.

Ils ont logiquement été les quatre joueurs les plus employés en infériorité numérique par le Canadien durant cette période.

Matheson et Evans étaient notamment sur la patinoire quand les Sabres de Buffalo ont marqué deux fois en avantage numérique en deuxième période jeudi soir, en route vers une victoire de 6-1.

Après la rencontre, l'entraîneur Martin St-Louis avait évoqué des erreurs individuelles pour expliquer ces deux buts marqués sur des passes transversales à la hauteur de la ligne des buts. Après une bonne nuit de sommeil, St-Louis était un peu plus loquace en parlant des déboires de sa troupe en infériorité numérique.

« Quand nous lisons bien le jeu, nous sommes difficiles à affronter, a-t-il noté. Mais ça prend juste une mauvaise lecture...

« Il y a des équipes qui vont vous forcer à devoir faire de très bonnes lectures et il faut être aux aguets, a-t-il ajouté. Mais ça commence avec une attitude, une volonté et un courage. Je sais que nous sommes capables d'avoir ces qualités. Nous cherchons à être plus constants. »

Montembeault a admis que la question de la couverture quand l'adversaire place deux joueurs à la hauteur de la ligne des buts a été abordée lors d'une réunion d'équipe vendredi matin.

« Un joueur devra descendre derrière pour forcer l'adversaire à aller au filet plutôt que de pouvoir tenter une passe transversale, a-t-il expliqué. Ça devrait donc forcer l'adversaire à faire un jeu plus facile à arrêter pour le gardien. »

La théorie est une chose, l'appliquer en situation de match en est une autre. Sinon, les joueurs du Canadien peuvent aussi éviter le banc des punitions pour ne pas donner d'occasions à l'adversaire d'exploiter la faiblesse de l'équipe avec un ou deux hommes en moins.

Le Tricolore ne s'est pas beaucoup aidé non plus à ce chapitre cette saison. Il se classe au sixième rang du circuit pour le nombre de fois qu'il s'est retrouvé en infériorité numérique.

Heineman en renfort

Le Canadien a rappelé l'attaquant Emil Heineman du Rocket de Laval, vendredi matin.

Heineman en sera à son deuxième séjour avec le Canadien cette saison. Il a disputé ses deux premiers matchs dans la LNH en décembre, mais n'a pas noirci la feuille de pointage.

Le Canadien a disputé ses trois derniers matchs avec seulement 11 attaquants, soit depuis que Christian Dvorak est tombé au combat.

« J'ai aimé la réponse de l'équipe dans cette situation, a dit St-Louis au sujet des trois parties avec une formation avec 11 attaquants et sept défenseurs. Si nous avions gagné hier (jeudi), nous aurions probablement joué avec une formation 11-7 demain.

« Il y a des séquences durant une saison où c'est bon de changer la routine. Ça peut créer une étincelle. Certains joueurs jouent plus. Mais ça peut affecter autre chose. Je pense toutefois que l'expérience nous a démontré plus de positif que de négatif. »

Dvorak devait être opéré vendredi afin de réparer une déchirure à un grand pectoral. Il ratera le reste de la saison.

Heineman, qui est âgé de 22 ans, a également disputé 10 matchs avec le Rocket cette saison. Il a inscrit deux buts et quatre aides.