Malgré sa situation, Gomez a agi en pro
Montréal Canadiens dimanche, 13 janv. 2013. 16:46 vendredi, 13 déc. 2024. 18:53
Scott Gomez lors de son dernier but avec le Canadien. (Photo Getty)
BROSSARD, Qc - Josh Gorges a réalisé que quelque chose d'important se tramait chez le Canadien, dimanche, à son arrivée en voiture au Complexe sportif Bell de Brossard, quand il a croisé Scott Gomez qui conduisait dans la direction opposée.
Gomez venait d'apprendre de la bouche de Marc Bergevin que la direction du CH avait décidé de le renvoyer chez lui pendant la prochaine saison afin d'être certaine de pouvoir racheter son contrat cet été. Gorges, lui, se rendait au premier entraînement officiel du camp d'entraînement du club montréalais.
Gorges a ensuite appris les détails exacts de la nouvelle quand Brian Gionta, capitaine du Canadien, en a fait part à ses coéquipiers après avoir brièvement rencontré l'entraîneur Michel Therrien.
«J'ai rencontré Brian pour lui expliquer les raisons de la décision, je voulais lui dire tout de suite. Mais je ne voulais pas en faire une réunion avec les joueurs. Déjà que notre temps est assez limité comme c'est là!», a lancé Therrien, en faisant allusion au fait que selon les normes de la nouvelle convention collective, les joueurs n'ont pas le droit de passer plus de trois heures à l'aréna les jours d'entraînement.
Mais selon Gionta, une réunion n'était pas nécessaire. Son petit discours aux joueurs suffisait. Tous les joueurs savent comment se comporter dans un tel contexte, a-t-il souligné, même si c'est difficile sur le plan personnel.
«Les joueurs sont satisfaits des joueurs qui sont en place et nous irons de l'avant, a affirmé Gionta. Nous sommes tous des professionnels, ce n'est pas pour rien que nous avons atteint la LNH. Nous sommes capables de composer avec le côté laid des affaires du hockey.»
Le capitaine du CH a par ailleurs indiqué que Gomez n'a jamais été une distraction au sein de l'équipe, malgré les déboires hautement publicisés que ce dernier a vécus au cours des deux dernières saisons.
«Il a toujours été un excellent coéquipier», a dit Gionta.
Même Max Pacioretty, qui n'a pourtant pas joué aussi longtemps aux côtés de Gomez que Gionta celui-ci l'a également fait avec les Devils du New Jersey a vanté les qualités humaines de l'Américain de l'Alaska.
«Scott a été le premier à aller à la rencontre de (Zdeno Chara) après qu'il m'eut frappé, alors je suis grandement reconnaissant à son endroit», a indiqué Pacioretty en faisant allusion à l'incident archi-connu avec le défenseur des Bruins de Boston, quand celui-ci l'avait envoyé à l'hôpital en lui projetant la tête contre une baie vitrée du Centre Bell, en mars 2011.
«Scott a eu une grande influence sur ma carrière», a ajouté Pacioretty.
«Il a été un excellent coéquipier et il a adopté une attitude tout à fait professionnelle pendant tout ce temps, a par ailleurs commenté Gionta. Il n'a pas cherché à se faire prendre en pitié. Nous avons cherché à le soutenir et nous continuerons de le faire.»
Si Gomez a toujours cherché à éviter d'être un fardeau pour ses coéquipiers, le fait qu'il soit devenu un sujet de discussion à la mode à Montréal a quand même dérangé l'équipe quelque peu, a reconnu Gorges. Et surtout dérangé Gomez lui-même, selon lui.
«On sait comment c'est dans cette ville quand tu ne joues pas à la mesure des attentes, a noté le vétéran défenseur. Peu importe qui tu es, quand ça vient vers toi à une force telle comme ç'a été le cas pour Scott l'an passé, tu ne peux pas l'ignorer. Tu as beau être solide comme personne, parfois c'est trop, tu ne peux y échapper. Mais j'ai trouvé qu'il a réagi en véritable professionnel.»
«C'est malheureux que le côté 'affaires' du hockey ait pris le premier plan. Sur le plan personnel, il reste un bon ami et c'est difficile de voir que ça lui arrive, a résumé Gionta. C'est un véritable professionnel et il va trouver une façon de rebondir.»
Gomez venait d'apprendre de la bouche de Marc Bergevin que la direction du CH avait décidé de le renvoyer chez lui pendant la prochaine saison afin d'être certaine de pouvoir racheter son contrat cet été. Gorges, lui, se rendait au premier entraînement officiel du camp d'entraînement du club montréalais.
Gorges a ensuite appris les détails exacts de la nouvelle quand Brian Gionta, capitaine du Canadien, en a fait part à ses coéquipiers après avoir brièvement rencontré l'entraîneur Michel Therrien.
«J'ai rencontré Brian pour lui expliquer les raisons de la décision, je voulais lui dire tout de suite. Mais je ne voulais pas en faire une réunion avec les joueurs. Déjà que notre temps est assez limité comme c'est là!», a lancé Therrien, en faisant allusion au fait que selon les normes de la nouvelle convention collective, les joueurs n'ont pas le droit de passer plus de trois heures à l'aréna les jours d'entraînement.
Mais selon Gionta, une réunion n'était pas nécessaire. Son petit discours aux joueurs suffisait. Tous les joueurs savent comment se comporter dans un tel contexte, a-t-il souligné, même si c'est difficile sur le plan personnel.
«Les joueurs sont satisfaits des joueurs qui sont en place et nous irons de l'avant, a affirmé Gionta. Nous sommes tous des professionnels, ce n'est pas pour rien que nous avons atteint la LNH. Nous sommes capables de composer avec le côté laid des affaires du hockey.»
Le capitaine du CH a par ailleurs indiqué que Gomez n'a jamais été une distraction au sein de l'équipe, malgré les déboires hautement publicisés que ce dernier a vécus au cours des deux dernières saisons.
«Il a toujours été un excellent coéquipier», a dit Gionta.
Même Max Pacioretty, qui n'a pourtant pas joué aussi longtemps aux côtés de Gomez que Gionta celui-ci l'a également fait avec les Devils du New Jersey a vanté les qualités humaines de l'Américain de l'Alaska.
«Scott a été le premier à aller à la rencontre de (Zdeno Chara) après qu'il m'eut frappé, alors je suis grandement reconnaissant à son endroit», a indiqué Pacioretty en faisant allusion à l'incident archi-connu avec le défenseur des Bruins de Boston, quand celui-ci l'avait envoyé à l'hôpital en lui projetant la tête contre une baie vitrée du Centre Bell, en mars 2011.
«Scott a eu une grande influence sur ma carrière», a ajouté Pacioretty.
«Il a été un excellent coéquipier et il a adopté une attitude tout à fait professionnelle pendant tout ce temps, a par ailleurs commenté Gionta. Il n'a pas cherché à se faire prendre en pitié. Nous avons cherché à le soutenir et nous continuerons de le faire.»
Si Gomez a toujours cherché à éviter d'être un fardeau pour ses coéquipiers, le fait qu'il soit devenu un sujet de discussion à la mode à Montréal a quand même dérangé l'équipe quelque peu, a reconnu Gorges. Et surtout dérangé Gomez lui-même, selon lui.
«On sait comment c'est dans cette ville quand tu ne joues pas à la mesure des attentes, a noté le vétéran défenseur. Peu importe qui tu es, quand ça vient vers toi à une force telle comme ç'a été le cas pour Scott l'an passé, tu ne peux pas l'ignorer. Tu as beau être solide comme personne, parfois c'est trop, tu ne peux y échapper. Mais j'ai trouvé qu'il a réagi en véritable professionnel.»
«C'est malheureux que le côté 'affaires' du hockey ait pris le premier plan. Sur le plan personnel, il reste un bon ami et c'est difficile de voir que ça lui arrive, a résumé Gionta. C'est un véritable professionnel et il va trouver une façon de rebondir.»