En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, dont la fiche globale est de 8-2-1 pour 17 points en 11 matchs, a un dossier parfait de 4-0-0 lors de ses quatre premiers joués au Centre Bell.

En 2000-2001, le CH avait présenté un dossier de 4-0-0 lors de ses quatre premiers  matchs et avait fait match nul (2-2 avec le Wild du Minnesota) lors de sa cinquième partie, avant de subir une défaite de 2 à 1, contre les Islanders de New York, le 28 octobre 2000.

Il faut retourner à la saison 1979-1980 pour y retrouver le Canadien avec un dossier parfait après cinq rencontres, alors qu’il avait remporté ses six premiers matchs, dans l’ancien Forum de Montréal, avant de subir une défaite de 5-3, face aux Flyers de Philadelphie, le 3 novembre 1979.

En 1992-1993, le Tricolore avait fait match nul lors de sa première rencontre, au Forum de Montréal, avant de remporter huit gains de suite et il avait un dossier de 8-0-1 lors de ses neuf premiers matchs locaux.

En 1984-1985, le Canadien avait un dossier de 8-0-1 après ses neuf premières parties devant ses partisans.

Que fera le Tricolore contre les Flames de Calgary, une équipe qu'il a vaincue 2-1, en tirs de barrage, mardi dernier, au Scotiabank Saddledome ?

Un beau voyage de cinq matchs pour les Flames de Calgary

En ce début de saison, les Flames de Calgary ont un calendrier durant lequel ils ont plusieurs séquences de matchs consécutifs à domicile et aussi à l’étranger.

En effet, la formation dirigée par Bob Hartley, qui vient de disputer cinq matchs de suite à domicile, amorcent en ce dimanche, un voyage de cinq rencontres consécutives à l’étranger.

On sait qu’avant leur séjour à domicile, les Flames, dont la fiche est de 6-4-2 en 12 matchs, avaient disputé six matchs de suite à l’extérieur, affichant un dossier de 4-2-0 lors de cette séquence.

Le présent voyage, qui débutera ce soir contre le Canadien de Montréal, au Centre Bell, ne sera pas trop difficile, car les cinq matchs seront disputés sur une séquence de neuf jours et il y aura une journée de congé entre chacune des rencontres.

Suite au match de dimanche, les Flames visiteront les Capitals de Washington, mardi soir, le Lightning de Tampa Bay, jeudi soir, les Panthers de la Floride, samedi après-midi et les Hurricanes de la Caroline, lundi, le 10 novembre.

Par la suite, ils reviendront à domicile pour y disputer cinq matchs de suite, du 13 au 22 novembre.

Andrei Markov en quête d’un 100e but en carrière

Le défenseur Andrei Markov, du Canadien de Montréal, l’un des artisans de l’excellent rendement de l’équipe en ce début de saison, tentera d’atteindre un plateau.

Markov, dont la fiche est de 1-3-4 avec un différentiel de plus quatre après 11 rencontres cette saison, présente un dossier à vie de 99-347-446 avec un différentiel de plus 34 en 776 rencontres régulières.

Il n’a besoin que d’un seul autre but pour devenir le 59e joueur de l’histoire du Canadien à atteindre le plateau des 100 buts, mais seulement le 4e défenseur à réussir cet exploit.

Ce sont les trois membres du célèbre trio ‘Big three’, qui ont atteint le plateau des 100 buts dans l’uniforme du Canadien, Larry Robinson (197 en 1202 matchs), Guy Lapointe (166 en 777 matchs) et Serge Savard, qui a atteint ce chiffre (100) en 917 rencontres durant sa carrière dans l’organisation.

Son prochain point lui permettre de rejoindre Doug Harvey, qui a eu une fiche de 76-371-447 en 890 matchs, de 1947-1948 à 1960-1961, dans l’uniforme du CH.

Soulignons qu’il totalise 776 matchs et qu’il est sur le point de rejoindre Guy Lapointe (777), qui occupe le 22e rang de l’équipe, ce dernier qui verra son chandal numéro cinq être retiré, samedi prochain.

Soulignons que Tomas Plekanec (448 points) et Markov vont atteindre prochainement le plateau des 450 points, un exploit qui a été réalisé par 26 joueurs dans l’histoire du Tricolore.

Le Canadien a été volé par les arbitres lors du match de jeudi

Pour tous ceux qui ont vu le match de jeudi soir ou les reprises sur le geste posé par Alex Burrows, des Canucks de Vancouver, il est difficile de s’expliquer le jugement des officiels à ce chapitre.

En effet, l’attaquant des Canucks a frappé volontairement le défenseur Alexei Emelin, du Canadien de Montréal à la tête et ce dernier a dû quitter le match pour ne revenir que lors de la troisième période.

Comment expliquer que les deux arbitres Ian Walsh et Brian Pochmara qui étaient tout près de ce jeu qui s’est déroulé devant eux, n’aient pas appelé une pénalité majeure pour ce geste disgracieux ?

Pis, quelques secondes après ce geste, cela a causé une échappée à deux contre un et Nick Bonino a réussi à marquer avec l’aide de Derek Dorsett et donner une avance de 1-0 aux Canucks, à 8:29 de la deuxième période.

Ce but s’est avéré très important, car le Tricolore a subi une défaite de 3-2, en prolongation et quand on parle d’une situation où les officiels ont eu un effet direct sur le déroulement d’une rencontre, ce fut le cas lors du match de jeudi.

Les deux officiels ont reçu une mauvaise note pour cette rencontre, car Stéphane Quintal, le préfet de discipline de la LNH a suspendu Alex Burrows pour trois rencontres, alors que ce dernier n’avait même pas été pénalisé pour son geste.

On voit souvent des joueurs qui sont pénalisés pour des gestes dangereux, mais qui ne sont pas suspendus par la suite, mais des joueurs qui sont suspendus sans même avoir été pénalisés, est plus rare.

Est-ce que le défenseur Alexei Emelin, qui préconise un style robuste, qui est souvent tout juste à la limite de la légalité, serait un joueur marqué par les officiels actuellement ?

Une chose est certaine, les joueurs devront comprendre qu’ils sont responsables de leurs actes et qu’avec toute la technologie qui existe, tout ce qu’ils font est minutieusement analysé.

Dans le cas de Burrows, dont la suspension est la première de sa carrière,, il fallait voir l’entrevue donnée à la fin de la rencontre pour constater l’hypocrisie dont il a fait preuve, car il se disait content de voir que Emelin ait pu revenir au jeu, mais il avait néanmoins volontairement frappé la tête du joueur et ce coup n’était pas accidentel loin de là.

L’attaque des Ducks d’Anaheim est tombée en panne

Même s’ils sont installés au sommet du classement général de la LNH, les Ducks d’Anaheim semblent avoir de la difficulté en attaque depuis quelques  matchs.

La formation dirigée par Bruce Boudreau, dont le rendement est de 9-3-0 pour 18 points après 12 rencontres, a un dossier de 2-2-0 lors de ses quatre dernières parties et ce qui est frappant est qu’elle n’a marqué que quatre buts (dont un en avantage numérique et un autre en désavantage numérique) lors de cette période, une moyenne d’un filet par match.

Dans ses huit premières rencontres, alors qu’elle avait présenté une fiche de 7-1-0, l'équipe  avait réussi 29 buts, une moyenne de 3,63 buts par match.

Lors de sa dernière séquence de quatre rencontres, les Ducks ont perdu 4-1, face aux Sharks de San Jose, dimanche, le 26 octobre, gagné 1-0 (sur un but en désavantage numérique de Devante Smith-Pelly), face aux Blackhawks de Chicago, mardi, perdu 2-0, contre les Blues de St. Louis, jeudi et remporté un gain de 2-1, en prolongation, face aux Stars de Dallas, vendredi soir.

Que feront les Ducks, qui terminent un voyage de quatre rencontres, face à l’Avalanche du Colorado, au Pepsi Center, en ce dimanche ?