Michel Therrien a déjà hâte de retrouver les Nordiques
Canadiens lundi, 28 sept. 2015. 19:46 samedi, 14 déc. 2024. 17:35QUÉBEC - À entendre Michel Therrien à l'arrivée du Canadien au Centre Vidéotron, lundi, c'était comme si les Nordiques étaient de retour dans la LNH. En mode séduction, l'entraîneur du Tricolore parlait déjà d'une "saine rivalité" entre les jadis deux grands rivaux provinciaux.
« Le hockey a changé. Des incidents disgracieux comme le Vendredi saint à l'époque, ça me surprendrait qu'on revoit ça. J'espère que non. Ce n'est pas bon pour l'image.»
« Ça va donner une saine rivalité, a-t-il continué, semblable à celle que nous avons avec les Bruins de Boston et les Maple Leafs de Toronto ainsi que celle grandissante, depuis quelques saisons, avec les Sénateurs d'Ottawa. »
À lire également
« Ça va être le fun », a ajouté Therrien en arborant un large sourire.
Le pilote du CH n'allait tout de même pas narguer l'éventuel ennemi dans sa propre cour!
Grand partisan du Canadien devant l'éternel au cours de son enfance passée à Saint-Léonard, il a même confié que son coeur a failli pencher à quelques reprises pour les Nordiques - à l'époque de leurs débuts dans la LNH en 1980-81 - au moment où il a porté les couleurs des Remparts de Québec, au hockey junior.
« Nous avions la chance de côtoyer les joueurs des Nordiques, les Marc Tardif, Réal Cloutier et les autres. »
Réitérant comme dimanche que le retour des Nordiques est tôt ou tard inévitable, il s'est dit impressionné par le nouvel amphithéâtre.
« Ce sont des installations de première classe », a-t-il commenté, au sujet du nouvel aréna de 18 259 places.
Therrien a mentionné que le retour des Nordiques sera une source de débouchés pour des entraîneurs et des dirigeants francophones. Il aurait pu ajouter que des joueurs du Québec, comme David Desharnais du Canadien, auront plus de chances de percer dans la LNH.
Desharnais, natif de la région de Québec, sait qu'il sera moins le bienvenu dans son coin de pays, advenant le retour de la LNH à Québec. Mais ça ne le dérange pas du tout, au contraire.
« Les amateurs de Québec veulent ravoir leurs Nordiques. Je pense également qu'ils vont les ravoir, même si je risque d'être moins bien accueilli à l'avenir. »