Mike Reilly, un rare point encourageant
Canadiens mercredi, 28 févr. 2018. 22:50 samedi, 14 déc. 2024. 14:40MONTRÉAL – Le Canadien ne peut qu’essayer d’explorer pour dénicher du positif dans une fin de saison plus que décevante. Mercredi soir, ces filons encourageants sont provenus de Mike Reilly, Noah Juulsen, Antti Niemi et Nikita Scherbak.
Même si Claude Julien n’était pas certain que Reilly ait été délégué aussi souvent que la feuille de statistiques pouvait l’indiquer (22:56), il était bien satisfait de sa première performance dans le chandail du Tricolore.
Pour vous donner une idée, à ses neuf dernières parties avec le Wild, Reilly avait joué plus de 13 minutes qu’à deux occasions. De plus, il a pu démontrer ses aptitudes sur le jeu de puissance.
« J’avais déduit que je pourrais avoir plus de chance dans ce contexte en voyant comment ça se passait depuis mon arrivée. J’étais aussi content de pouvoir jouer en fin de partie. Je ne suis pas trop habitué, mais je pense que je peux remplir ces mandats », a précisé Reilly.
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L’insertion de Reilly permet maintenant à Julien de miser sur une brigade défensive mieux adaptée.
« Notre défense a beaucoup plus de mobilité avec les ajouts de (Noah) Juulsen et Reilly. En ayant un équilibre avec des joueurs bons défensivement, la rondelle bouge beaucoup mieux et on passe moins de temps dans notre zone », a relevé l’entraîneur.
Même s’il n’est pas reconnu pour son jeu physique, Reilly a été le meneur du Tricolore avec quatre mises en échec.
L’arrivée de Reilly cadre exactement dans le contexte qui règnera dans l’entourage du Canadien jusqu’à la conclusion du calendrier régulier. L’organisation doit évaluer toutes ses nouvelles ressources et s’assurer de préparer la prochaine saison.
Dans un sens, c’est déplorable de pouvoir miser sur plus de 20 matchs pour procéder à de telles évaluations. Mais d’un autre côté, le Canadien pourrait se servir de cette longue période de tests pour trouver des réponses.
« Présentement, il faut regarder tous nos joueurs parce qu’on devra prendre des décisions. On peut compter sur cinq trios et sept défenseurs en plus des joueurs en provenance de Toronto qui sont avec le Rocket (Kerby Rychel et Rinat Valiev). On veut tous les évaluer. Tout ce qu’on pourra accomplir cette saison sera utile pour la prochaine. J’essaie de rendre cette équipe meilleure d’ici la fin de la saison pour que la confiance des gars grimpe. Je veux aussi voir notre équipe offrir un niveau de compétition élevé dans tous les matchs », a décrit Julien à propos de son approche.
Le contexte n’est pas différent devant le filet. Évidemment, la relève de Carey Price se nomme Charlie Lindgren, mais Antti Niemi veut prouver qu’il mérite d’être encore considéré dans l’équation.
Après tout, le Finlandais n’a subi que deux revers en temps réglementaire depuis sept sorties.
« Depuis qu’il est ici, je n’ai pas trouvé qu’il était mauvais. Oui, il a eu des ennuis en début de saison avec ses anciennes équipes, mais il s’est amélioré depuis son arrivée avec nous. C’est un joueur qui avait besoin d’une chance et il répond bien présentement. On a deux bons gardiens qui font le travail en l’absence de Carey, ce sont d’autres signes positifs qui nous rendront peut-être les décisions difficiles en fin de saison », a raconté Julien.
Même s’il est un peu volubile, on pouvait sentir le soulagement sur le visage et dans les courtes réponses de Niemi.
« C’était difficile en début de saison, ça fait vraiment du bien de mieux jouer », a-t-il avoué.
Certes, l’association reprise avec Stéphane Waite, l’entraîneur des gardiens, lui fait le plus grand bien. Au point où Niemi est heureux d’être demeuré avec le Canadien même s’il aurait pu être échangé à la date limite des transactions pour aller appuyer le gardien numéro 1 d’une puissance de la LNH.
« Je me sens très bien présentement, je suis content d’être encore ici. Personne n’est content que Carey soit blessé, on essaie seulement de travailler de notre mieux pendant son absence », a-t-il exprimé.
Quant à Juulsen et Scherbak, ils ont été fidèles à leurs récentes performances. L’aplomb de Juulsen est particulièrement frappant.