Guillaume Latendresse n'a pas de gêne à l'admettre, il a quelques petits regrets concernant sa carrière dans la LNH. L’ancien attaquant du Canadien, du Wild et des Sénateurs auraient aimé biffer la fin de sa carrière avec la formation ottavienne pour un dernier tour de piste en bleu-blanc-rouge.

Questionné sur des possibles regrets dans sa carrière professionnelle lors de l’émission « On Jase », Latendresse a avoué que sa décision de se joindre aux Sénateurs d’Ottawa pour la saison 2012-13 n’avait peut-être pas été la bonne en rétrospective.

« Ma réponse est peut-être un peu plate. Ce n’est rien contre Pierre Dorion, Bryan Murray ou Paul MacLean que j’ai adoré comme entraîneur, mais quand j’ai signé avec les Sénateurs d’Ottawa, j’avais la même offre du Wild du Minnesota et du Canadien de Montréal. Je regrette d’avoir manqué de loyauté envers le Wild qui m’ont appuyé dans mes blessures et dans mes problèmes. J’ai joué 82 matchs en trois ans et encore là Chuck Fletcher m’appelait et me disait qu’il me voulait dans son équipe, mais je suis parti quand même et ça me déçoit d’avoir manqué de loyauté envers cette organisation-là. »

Si un retour avec la formation du Minnesota aurait pu faire partie de ses plans, l'ancien choix de deuxième tour du Canadien admet que c'est particulièrement à Montréal que se trouvaient ses plans de fin de carrière.

« En connaissant la réalité d’aujourd’hui, je regrette puisque le Canadien m’avait offert un contrat, mais je ne me sentais pas prêt à affronter tout ça après trois ans sans vraiment jouer. Je regrette de ne pas être venu à Montréal sachant que ça allait se terminer, de ne pas jouer mon dernier match dans le bleu-blanc-rouge. Pour moi aujourd’hui, ça serait une fierté. Ce sont les deux regrets que j’ai. Ce n’est rien contre les Sénateurs, j’ai adoré mon passage là-bas, mais d’un côté j’aurais dû offrir de la loyauté au Wild ou finir dans le bleu-blanc-rouge aurait été un rêve.  »

Devant la révélation de Latendresse, son ancien coéquipier et bon ami Maxim Lapierre s'est amusé à taquiner le sympathique ancien numéro 84 du Tricolore sur sa décision.

« Je ne l’avais jamais entendue celle-là et une chance que je ne le savais pas parce que je t’aurais tapé sur les doigts pas à peu près mon Ti-Guy! La prochaine fois, appelle-moi! », lance son coanimateur de la baladodiffusion « La poche bleue .

« Tu ne penses jamais qu’à 26 ans ta carrière va arrêter, même si ça fait trois ans que tu as des commotions, retorque Latendresse. Tu te dis toujours, la prochaine ça va prendre du temps. J’ai signé un an à Ottawa, c’était l’année du lock-out, on a joué 48 matchs. Je me suis dit que j’allais aller jouer 48 solides matchs là-bas et faire des statistiques, car j’avais confiance après mon passage avec le Wild. Je me disais, je vais aller jouer un an à Ottawa et revenir finir ma carrière avec le Canadien. C’était ça le plan de départ. J’ai fait une autre commotion à Ottawa, ça n’a pas fonctionné comme on voulait et après ç’a été l’effet boule de neige et ç'a été la fin de ma carrière.  »

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