P.-A. Parenteau absent face aux Sénateurs
Canadiens jeudi, 16 avr. 2015. 21:27 vendredi, 17 avr. 2015. 19:01
Parenteau retrouve ses patins 2:14
BROSSARD – Petite surprise vendredi matin à l’entraînement du Canadien alors que Max Pacioretty avait remisé sa visière teintée à quelques heures du deuxième match, mais on ignore s’il pourra y participer.
« Il se sent bien, c’est un signe positif. Il a eu une bonne pratique jeudi et je sais qu’il se sentait très bien aujourd’hui. Mais je ne peux pas confirmer s’il sera à son poste vendredi ou dimanche », a répondu Michel Therrien quand on lui a rapidement demandé si Pacioretty allait se mesurer aux Sénateurs d'Ottawa.
Disons que c’était une manière habile de ne pas dévoiler le plan de match. Ceci dit, Therrien a admis pour une deuxième journée de suite que la remise en forme de Pacioretty se déroulait bien.
Il ne faut pas s’emballer avec cet élément, mais le fait que Pacioretty soit revenu à sa visière habituelle peut en encourager plusieurs puisque celle teintée est reconnue pour aider quand un joueur se remet d’une commotion cérébrale. D’ailleurs, le Canadien n’a jamais confirmé que Pacioretty avait subi ce type de blessure, mais les joueurs semblent le faire à l’occasion.
Cette fois, ce fut le cas de Devante Smith-Pelly qui a parlé du protocole exhaustif que Pacioretty – qui n’a pas rencontré les médias vendredi – doit traverser avant de renouer avec l’action.
« Il avait l’air de bien se sentir au cours des derniers jours, mais il doit respecter le protocole et on verra comment il se sentira dans les prochaines heures. Ce serait énorme de pouvoir le ravoir dans notre formation », a commenté DSP.
Brendan Gallagher n'a pas pu éviter les questions sur Pacioretty lui non plus. Il ne croit pas que son coéquipier soit en danger en revenant au cœur d’une série d’une telle intensité.
« Il y a quand même un respect qui existe même si les blessures sont toujours un risque », a proposé Gallagher qui n’a pas été épargné dans la partie initiale.
Si le statut de Pacioretty demeure inconnu, Therrien n’a pas hésité à confirmer que Pierre-Alexandre Parenteau (blessé au haut du corps) ne disputera pas la partie même s’il a repris l’entraînement. Le Québécois a aussi patiné pendant quelques minutes en solitaire avant le début de l’entraînement de groupe. La veille, Parenteau avait sauté la séance.
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Dans l’éventualité où Pacioretty ne peut enfiler son uniforme, il n’est pas impossible que Therrien ait recours à sept défenseurs. Par exemple, l’ajout de l’expérimenté Sergei Gonchar pourrait aider à l’occasion en supériorité numérique. Toutefois, il pourrait préférer se tourner du côté de Manny Malhotra qui peut remporter des mises au jeu cruciales surtout dans le territoire défensif.
Avec une telle situation, Smith-Pelly risque fort de demeurer à l’aile de David Desharnais surtout qu’il a pu prouver sa valeur avec son implication physique en lever de rideau de la série.
« C’est un rôle qui peut devenir assez important surtout quand je joue avec deux partenaires très habiles. Je dois m’assurer de leur créer de l’espace. C’est mon travail de compliquer la vie des défenseurs adverses », a expliqué l’ancien des Ducks d’Anaheim.
Cinq joueurs du Canadien ont préféré ne pas patiner durant cette séance optionnelle vendredi. Il s’agit de P.K. Subban, Desharnais, Torrey Mitchell, Lars Eller et Dale Weise.
Therrien en attend plus de sa troupe
Même s’il a apprécié, dans l’ensemble, la prestation de ses protégés mercredi soir, Therrien est convaincu que le CH peut peaufiner son rendement.
« On veut élever notre jeu d’un cran. On a joué un peu trop sur les talons à certains moments, mais c’est normal, c’était le premier match. Tout de même, on avait très bien commencé la partie. Plus la série avancera, plus le niveau de jeu grimpera », a déclaré Therrien.
Les Sénateurs espèrent en faire tout autant et Gallagher l’a reconnu sans hésitation.
« On s’attend à ce qu’ils fassent tout en leur pouvoir pour créer l’égalité dans cette série. L’enjeu est très important et tout a été dit à mon avis en vue de ce match. L’important pour nous sera de contrôler nos émotions », a affirmé Gallagher, qu’on peut difficilement contredire.
