Les échecs ou les défaites font partie du monde du sport tout comme ils font partie de la vie en général. On ne peut pas les éviter à moins de ne rien faire ou de ne rien risquer, ce qui rendrait notre vie ici-bas assez monotone.

Un peu comme celle, pour les « 35  ans et plus », qu’on voit dans le film Le jour de la marmotte avec Bill Murray et Andy MacDowell. Effectivement, le début de ce chef-d’œuvre cinématographique nous montre un chroniqueur météo qui revit inlassablement les mêmes événements durant le même jour et par la même occasion commence à dépérir et à déprimer. Je vous invite à le revoir puisqu’il est rempli d’enseignements multiples sur le comportement humain.

Donc, les échecs ou les défaites  existent pour nous apprendre sur nos façons de faire, sur nos façons d’être, sur notre capacité à affronter l’adversité, et ce, sur les plans individuel et collectif.

L’échec ou la défaite sont nos maîtres pour faire de réels « apprentis-sages». Michel Therrien, l’entraîneur des Canadiens, l’a bien exprimé dans son point de presse suivant la partie contre les Blues de St. Louis en mentionnant que ses joueurs avaient bien appris la leçon du dernier match. Il a ramené sa troupe en mettant le focus sur tout ce qu’un athlète peut contrôler, c’est-à-dire le moment présent, et en préparant ses joueurs à focaliser sur le jeu serré, la patience avec la rondelle, faire de la pression sur le club adverse et la discipline. Le CH n’a écopé d’aucune minute de pénalité et a super bien exécuté les autres aspects du jeu mentionnés précédemment.

Tout n’est pas parfait, bien sûr, car une équipe, tout comme d’ailleurs les groupes au sein de la société qui ont des objectifs communs, sont en processus continuel. C’est ce qui fait la beauté de la vie et qui nous rend vivants en tant qu’êtres humains : c’est de changer afin de s’améliorer et ainsi d’atteindre nos objectifs et nos rêves.

Il y a une chose de permanent dans ce monde et c’est le changement. L’individu et les équipes  doivent constamment développer une capacité à s’adapter au changement.

Je vous laisse sur un passage de mon livre « Le hockey c’est dans la tête » et vous invite à lire le chapitre 7 intitulé l’importance du focus.

« Un point important en compétition consiste à être capable de garder le centre d’intérêt, en concentrant nos activités cérébrales sur une tâche précise : se concentrer. Chaque joueur de haut niveau doit connaître son rôle dans l’équipe et savoir ce qu’il doit faire, à chaque moment de la partie, pour s’assurer d’avoir du succès. »

Les Canadiens ont bien su se relever et je crois que c’est de bon augure pour le reste de la saison.