Scherbak : moins de passes, plus de tirs
Canadiens samedi, 15 sept. 2018. 13:34 samedi, 14 déc. 2024. 16:07Des semaines comme celle-là, Nikita Scherbak en prendrait plus souvent. Juste avant le début du camp du Canadien de Montréal, le jeune attaquant et sa copine se sont fiancés. Et vendredi, une nouvelle saison venait officiellement de commencer.
« Je ne pourrais être plus excité », se réjouissait le jeune homme de 22 ans.
Avec le départ de Max Pacioretty et de son bon ami Alex Galchenyuk, les conditions pourraient être réunies pour que Scherbak sorte définitivement de sa coquille. L’ancien choix de première ronde n’a plus rien à prouver dans la Ligue américaine, mais n’a pas encore démontré qu’il pouvait être un joueur offensif marquant au plus haut niveau. La place laissée vacante par les deux vétérans pourrait lui permettre de sortir de cet entre-deux. À lui de se l’approprier.
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« Je veux rester avec l’équipe et faire sentir ma présence dès le début de la saison, annonce le Russe aux grandes ambitions. Faire ma place sur le top-9 ou le top-6 et générer de l’attaque, créer autant de chances que possible pour mes coéquipiers et moi-même. Et marquer des buts, beaucoup de buts. »
À sa troisième saison dans le club-école du Canadien, Scherbak a récolté sept buts et 23 mentions d’aide en 26 matchs, s’imposant comme l’un des meilleurs fabricants de jeu de la Ligue américaine. Sans perdre cet instinct offensif qui lui permet de dérouler le tapis rouge pour ses compagnons de trio, il souhaite maintenant diversifier son offre du bon côté de la ligne bleue.
« Je dois prendre l’habitude de tirer plus souvent au filet quand j’arrive dans les zones dangereuses. J’ai tendance à lever le nez sur une belle occasion de tir et de privilégier une passe risquée. Pourtant, le tir le plus simple peut créer de belles opportunités. »
Facilement impressionnable à ses premières percées chez les pros, Scherbak parle aujourd’hui comme un jeune vétéran. Les dernières années lui ont ouvert les yeux sur les rigueurs du hockey professionnel et il semble avoir compris que le talent à lui seul ne suffit pas à arriver à ses fins.
« À mes premières années, je m’en faisais énormément. Les autres gars étaient tellement plus forts, tellement meilleurs. L’an dernier, j’ai eu quelques matchs pour me faire une idée. Maintenant, je sais ce que c’est que de jouer contre des gars plus doués et plus rusés. J’ai travaillé sur quelques trucs cet été et me voilà. J’ai hâte de jouer. »
Les échos de vestiaire