La pandémie a modifié plusieurs plans au cours des derniers mois et l’espoir du Canadien Sean Farrell fait partie de ceux qui ont corrigé leur parcours afin de poursuivre leur développement. Il montre toutefois qu’il est plus que prêt à passer à l’étape suivante.

Le choix de quatrième ronde du Canadien au dernier repêchage a mis de côté Harvard cette saison après que la COVID-19 ait chamboulé les activités du circuit. L’attaquant de 19 ans a donc opté pour un retour avec le Steel de Chicago dans la USHL avec qui il a disputé la campagne 2019-2020 afin de voir le plus d’activités possible comme il l’a confié à notre collègue Stéphane Leroux au balado Sur la glace.

« Je crois que c’est un bon endroit pour moi en ce moment Chicago avec le nombre de matchs que l’on peut disputer. Je sais que plusieurs équipes dans les rangs collégiaux ont vu des matchs annulés, alors que de mon côté j’ai déjà été en mesure de jouer une vingtaine de matchs. »

« Je voudrais être à Harvard cette année, mais dans les circonstances, Chicago est le meilleur endroit pour moi cette saison », a indiqué celui qui compte retourner à Harvard la saison prochaine.

Farrell s’illustre cette saison avec le Steel et le mot est faible, alors qu’il a amassé 46 points en seulement 24 rencontres. Il est sur une séquence de 21 matchs consécutifs avec au moins un point. De tels chiffres font évidemment plaisir au principal intéressé.

« Jusqu’à maintenant, c’est une bonne saison de mon côté et sur le plan de l’équipe. Nous avons une formation très jeune, mais je suis heureux de la manière dont mon développement se déroule », a-t-il fait savoir.

Celui qui s’entretient à quelques occasions avec le directeur du développement des joueurs chez le Canadien de Montréal Rob Ramage est peut-être méconnu chez certains partisans. Attaquant de cinq pieds neuf pouces, le parallèle avec un autre espoir du Tricolore, Cole Caufield, a été avancé par certains, mais même s’il se dit honoré par la comparaison, Farrell croit se distinguer de l’attaquant des Badgers du Wisconsin alors qu’il distribue davantage la rondelle, comme le témoignent ses 30 mentions d’aide cette saison.

« Il est davantage un marqueur je dirais, alors que de mon côté je suis plus un fabriquant de jeu, alors que j’aime distribuer la rondelle. Je crois que parfois nous sommes comparés en raison de notre plus petite taille », a avancé Farrell.

« Je vais le prendre, car il est un joueur spécial et un bon joueur », a-t-il ajouté.

Avec Harvard comme prochain objectif en tête, celui qui a été sélectionné au 124e échelon du dernier repêchage espère avoir sa chance avec le Canadien. Il voudra être prêt lorsque l’organisation jugera bon de lui offrir sa chance.

« C’est certain que je veux faire le saut chez les professionnels dès que ce sera possible et que le Canadien jugera que ce sera bon. Ce qui est important pour moi est de continuer de m’améliorer cette saison et après un passage à Harvard, nous verrons dans quelques années », a mentionné celui qui a été nommé joueur de la dernière semaine dans la USHL.

Comme le rapporte notre collègue Stéphane Leroux, à ce rythme, Farrell pourrait atteindre la barre des 100 points cette saison, si celle-ci n’a aucune perturbation. L’exploit n’a pas été réalisé dans le circuit de la USHL depuis le Québécois Kevin Roy en 2011-2012.

 

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