MONTRÉAL – Le président du Canadien ne s’en cache pas, le scénario idéal aurait été de pouvoir présenter un match extérieur à Montréal dans le cadre des festivités du centenaire de la LNH, mais les partisans devront se contenter d’une programmation moins alléchante.

 

« C’est sûr qu’on aurait bien aimé avoir un match à l’extérieur, mais on n’a pas réussi à l’avoir cette fois-ci. On va continuer à essayer de l’avoir dans le futur », a reconnu Geoff Molson dans le cadre de la 36e collecte de sang de l’organisation.

 

Le président a maintenu que la LNH voulait que ce projet se réalise à Montréal.

 

« Je pense que la volonté est là des deux côtés, la Ligue aimerait bien le faire aussi, mais ça prend un site. On n’a pas trouvé le bon site pour l’organiser. On va continuer à travailler pour en trouver un », a-t-il expliqué. Le stade Percival-Molson ne possède pas la capacité nécessaire selon la LNH tandis qu'il serait trop coûteux d'en ériger un de façon temporaire.  

 

À défaut d’organiser un tel événement, Montréal sera l’hôte d’une réunion des 31 directeurs généraux de la LNH. Le commissaire Gary Bettman se déplacera dans la métropole avec d’autres dirigeants du circuit et il participera à une conférence de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.  

 

Quant aux partisans, ils pourront découvrir l’aréna du Centenaire de la LNH, une expérience interactive qui comportera un musée innovateur, du contenu vidéo et un jeu de réalité virtuelle.

 

Il ne s’agit certainement pas d’un programme très spectaculaire comme les partisans auraient pu s’attendre pour célébrer la fondation de la LNH qui a eu lieu à l’Hôtel Windsor de Montréal en 1917.

 

« Je pense qu’on est bien traité. Sans match à l’extérieur, ce n’est pas la même chose. »

 

« Nos amateurs méritent toujours mieux et on va continuer à essayer de mieux faire. Avoir un match extérieur aurait été l’idéal, mais on n’a pas réussi », a exprimé Molson.

 

Au cours des derniers jours, le président du CH, mais également d’Evenko, a pu rencontrer la nouvelle mairesse de Montréal, Valérie Plante. Celle-ci a déjà indiqué qu’elle n’entendait pas accorder un congé de taxes au Tricolore pour le Centre Bell.

 

Le président du Canadien n’a pas voulu négocier sur la place publique préférant rappeler l’implication de son entreprise. Selon ses dires, l’impact de l’élection d’une nouvelle mairesse n’est pas énorme.

 

« Ça ne change pas grand-chose, on est toujours là pour Montréal. On amène beaucoup pour cette ville en termes d’événements, de hockey ou d’investissements dans les communautés dont par des patinoires. Rien ne va arrêter, on continue à faire de bonnes choses pour Montréal », a déclaré Molson.

 

Sans l’ombre d’un doute, le président du club montréalais est ravi du retour en force de ses troupes.

 

« Ça fait du bien, le départ a été un peu plus difficile. On commence à bien jouer, on a gagné sept de nos dix derniers matchs, ce n'est n’est pas mal », a-t-il commenté.

 

Malgré l’absence de Carey Price qui se prolonge, il ne craint pas de devoir se passer du gardien étoile pendant une longue période comme en 2015-2016.  

 

« Carey va de mieux en mieux. Sa blessure au bas du corps s’améliore, je l’ai croisé samedi soir, il était de bonne humeur. Il n’est pas loin d’être prêt pour recommencer », a mentionné Molson.

 

Devant les médias, le président du Canadien a soutenu qu’il n’a pas songé à repenser l’organigramme de son organisation malgré les déboires dans le premier droit du calendrier.

 

« Non, pas vraiment. Quand on ne gagne pas aussi souvent qu’on veut, personne ne dort bien la nuit. Je savais et je crois encore qu’on a un noyau de joueurs qui se situe parmi les meilleurs de la LNH. On a besoin de leur contribution et on commence à le voir match après match », a-t-il conclu.