Un souvenir impérissable pour les joueurs du Canadiens
Canadiens mercredi, 10 déc. 2014. 00:06 vendredi, 13 déc. 2024. 03:51MONTRÉAL - Les joueurs des deux équipes, particulièrement ceux du Canadien, n'oublieront pas de sitôt l'hommage qu'on a rendu à Jean Béliveau, avant la mise au jeu initiale.
Se disant honoré d'avoir été partie prenante de la soirée, l'attaquant Max Pacioretty a mentionné qu'il conservera un souvenir indélébile de l'entrée des équipes sur la patinoire, dans le silence presque complet.
« Je n'avais jamais entendu le Centre Bell si peu bruyant de ma vie, a souligné l'Américain, visiblement ému. On n'avait pourtant pas demandé aux gens de garder le silence, au micro comme sur l'écran géant. »
« Vous pouviez ressentir à ce moment précis l'énorme respect que tout le monde avait pour M. Béliveau dans l'amphithéâtre. Vous pouviez vous entendre respirer. C'est ce que je retiendrai le plus de la soirée. »
Pacioretty a ajouté qu'il a eu de la difficulté à ne pas regarder en direction du siège illuminé de Jean Béliveau pendant toute la soirée.
« Je ne pouvais pas détourner le regard. C'était comme si mes yeux étaient aimantés vers cet endroit. Immédiatement après l'hommage, j'ai jeté un coup d'oeil et Mme Béliveau nous a soufflé un baiser. Elle nous disait : « Merci ». Elle était très émotive et c'était dur pour elle, mais je pense qu'elle a beaucoup apprécié sa soirée. C'était l'objectif. Avant le match, nous voulions faire en sorte que la soirée soit mémorable et nous pouvons dire mission accomplie. »
Pacioretty a terminé en disant que le fait d'être un leader au sein de l'équipe lui a permis de mieux mesurer l'ampleur de l'événement.
Le gardien Carey Price a dit qu'il se rappellera longtemps de l'ovation que le public a réservé à M. Béliveau et à sa famille.
« Ç'a été un moment très émotif pour tout le monde. C'était très difficile de ne pas avoir la larme à l'oeil. »
Price a parlé du grand héritage que laisse Jean Béliveau, en disant que son nom sera associé à jamais au logo du Canadien.
« Sa légende va survivre à tout jamais », a-t-il conclu.
Galchenyuk à l'aise
Pour ce qui est du match, les nouveaux trios qu'a concoctés Therrien ont affiché une étonnante cohésion.
L'entraîneur s'est « honnêtement » dit satisfait des trois principaux. Mais celui du jeune Alex Galchenyuk, à la position de centre, avec Pacioretty et Brendan Gallagher, a été le plus menaçant.
« À mesure que le match progressait, nous étions plus à l'aise, a soumis Galchenyuk. Mais ce n'est qu'un match. Nous avons encore du chemin à faire. Mais en autant que nous ayions tous le même état d'esprit et que nous essayions de créer de l'attaque tout en étant fiable en défense, ça ira. »
Therrien a trouvé que Galchenyuk s'était fort bien tiré d'affaire et que, n'eut été du brio du gardien Ryan Miller, le trio aurait marqué quelques buts.
« Nous voulons qu'il joue avec confiance et qu'il se sente en confiance », a dit Therrien au sujet de Galchenyuk qui est utilisé à une nouvelle position.
Évoluant avec Tomas Plekanec et Jiri Sekac, l'attaquant recrue Sven Andrighetto a bien paru dans un deuxième match d'affilée.
Le trio des Québécois, formé des David Desharnais, Pierre-Alexandre Parenteau et Michaël Bournival, a bien tiré son épingle du jeu.
« Le quatrième trio a également bien fait, les défenseurs ont été solides et Carey Price a été très bon. Ç'a été une belle victoire d'équipe », a conclu Therrien.