Vif succès au Jeux de la Francophonie
Montréal Canadiens samedi, 10 oct. 2009. 09:02 samedi, 14 déc. 2024. 13:50
PARIS - Le numéro deux de la Francophonie, le Québécois Clément Duhaime, dresse un bilan enthousiaste des sixièmes Jeux de la Francophonie, qui viennent de se tenir à Beyrouth. Vingt ans après la tenue de leur première édition au Maroc, les jeux sont, selon lui, "sortis de la confidentialité", même si certains progrès restent à faire.
"Ca a été des jeux d'exception, les meilleurs qu'on ait eu jusqu'ici. On a fait un bond en avant remarquable", a lancé l'administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), rentré à Paris en milieu de semaine après avoir assisté à la cérémonie de clôture de la manifestation.
En quête de visibilité, les Jeux de la Francophonie ont franchi au Liban un cap important, estime-t-on. TV5 Monde a retransmis en direct la cérémonie d'ouverture, une première. Les jeux ont par ailleurs été largement suivis dans les médias du Proche-Orient, du Maghreb et d'Afrique. CNN et Al Jazeera en ont même parlé dans leurs éditions régionales, indique-t-on.
"Les jeux sont sortis de la confidentialité, estime M. Duhaime. Le monde a pu les voir. Il y a des progrès à faire en Europe, en France et au Canada, mais ça viendra."
Les jeux de Beyrouth ont été entièrement organisés "sous l'égide" de l'OIF. C'était également une première: les cinq éditions précédentes relevaient de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports (CONFEJES).
Pour l'OIF et son secrétaire général Abdou Diouf, le défi était donc de taille. Tenir une manifestation de cette ampleur au Liban, aux prises avec une grave crise politique et toujours sous le choc des bombardements israéliens de 2006, présentait aussi sa part de difficultés. "Le Liban, toutes sensibilités politiques confondues, s'est mobilisé, se réjouit Clément Duhaime. L'organisation a été parfaite."
Mais la plus grande réussite des jeux de Beyrouth est peut-être d'avoir assuré la survie de la manifestation, dont la pertinence et l'utilité ont parfois été remises en question. Le Canada et la France ont montré qu'ils tenaient à l'événement, en débloquant des contributions additionnelles pour assurer sa tenue au Liban. Le premier ministre français François Fillion et plusieurs membres de son gouvernement ont fait le voyage à Beyrouth et, signe qui ne trompe pas, la France (en l'occurrence la ville de Nice) a proposé d'organiser la prochaine édition des jeux, en 2013.
Le Tchad et la Guinée équatoriale (et sa capitale Malabo) sont aussi sur les rangs.
Trois mille jeunes, dont 300 venus du Canada, ont pris part aux jeux de Beyrouth, qui se sont terminés mardi dernier.
"Ca a été des jeux d'exception, les meilleurs qu'on ait eu jusqu'ici. On a fait un bond en avant remarquable", a lancé l'administrateur de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), rentré à Paris en milieu de semaine après avoir assisté à la cérémonie de clôture de la manifestation.
En quête de visibilité, les Jeux de la Francophonie ont franchi au Liban un cap important, estime-t-on. TV5 Monde a retransmis en direct la cérémonie d'ouverture, une première. Les jeux ont par ailleurs été largement suivis dans les médias du Proche-Orient, du Maghreb et d'Afrique. CNN et Al Jazeera en ont même parlé dans leurs éditions régionales, indique-t-on.
"Les jeux sont sortis de la confidentialité, estime M. Duhaime. Le monde a pu les voir. Il y a des progrès à faire en Europe, en France et au Canada, mais ça viendra."
Les jeux de Beyrouth ont été entièrement organisés "sous l'égide" de l'OIF. C'était également une première: les cinq éditions précédentes relevaient de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports (CONFEJES).
Pour l'OIF et son secrétaire général Abdou Diouf, le défi était donc de taille. Tenir une manifestation de cette ampleur au Liban, aux prises avec une grave crise politique et toujours sous le choc des bombardements israéliens de 2006, présentait aussi sa part de difficultés. "Le Liban, toutes sensibilités politiques confondues, s'est mobilisé, se réjouit Clément Duhaime. L'organisation a été parfaite."
Mais la plus grande réussite des jeux de Beyrouth est peut-être d'avoir assuré la survie de la manifestation, dont la pertinence et l'utilité ont parfois été remises en question. Le Canada et la France ont montré qu'ils tenaient à l'événement, en débloquant des contributions additionnelles pour assurer sa tenue au Liban. Le premier ministre français François Fillion et plusieurs membres de son gouvernement ont fait le voyage à Beyrouth et, signe qui ne trompe pas, la France (en l'occurrence la ville de Nice) a proposé d'organiser la prochaine édition des jeux, en 2013.
Le Tchad et la Guinée équatoriale (et sa capitale Malabo) sont aussi sur les rangs.
Trois mille jeunes, dont 300 venus du Canada, ont pris part aux jeux de Beyrouth, qui se sont terminés mardi dernier.