Carbo n'a pas vu venir le coup
Hockey vendredi, 3 avr. 2009. 15:58 mercredi, 11 déc. 2024. 07:56
Au lendemain du congédiement de Guy Carbonneau, j'avais entendu les mêmes informations que celles publiées par Réjean Tremblay dans l'édition de La Presse de vendredi, selon lesquelles Bob Gainey avait dit à l'ancien pilote du Canadien qu'il démissionnerait avant de le congédier.
Je le savais mais j'ai gardé le tout pour moi, parce que c'était confidentiel. Je ne suis pas déçu toutefois que la nouvelle sorte mais je suis surtout fier d'avoir respecté ma parole. Quand on me fait une confidence sous le sceau de la confidentialité et qu'on me demande de ne pas en parler, je tiens parole comme je le fais depuis que je suis dans les médias, soit depuis dix ans.
Je me suis créé un réseau de contacts et d'amis depuis mes débuts comme joueurnaliste et je ne voudrais pas que les gens perdent confiance en moi. Si Réjean Tremblay a publié cette histoire, c'est parce que personne ne lui a dit de ne pas en parler. Il n'a fait que son travail.
Les propos de Gainey sous-entendent que la décision ne venait pas de lui. C'est ce que je croyais au moment du congédiement de Carbonneau mais c'est difficile à dire.
Carbonneau n'a pas vu venir le coup et il a été pris par surprise parce que son club venait de gagner à Dallas et qu' il y avait une série de matchs à la maison qui s'en venait. Il ne s'attendait pas à être remercié. Le temps, je pense, va arranger les choses entre Bob et Guy. Je suis déjà passé par là et je sais que Guy vit les moments les plus pénibles de sa carrière. Il est un guerrier et il va rebondir avec une autre organisation, comme entraîneur ou administrateur.
Encore du chemin à faire
Faut maintenant cesser de vivre dans le passé et se concentrer sur le présent. Depuis que l'équipe s'est replacée, on parle moins de Carbonneau. On parle plutôt des méthodes de Gainey. Si l'équipe fait bien en séries, on dira finalement que le congédiement de l'entraîneur était une bonne chose. Je le sais, je suis déjà passé par là. C'est le métier qui est ainsi fait.
Le Canadien démontre des signes encourageants mais il a encore du chemin à faire. L'équipe doit définitivement relancer le deuxième trio. Je pense que l'équipe va faire les séries mais il y a encore trop d'incertitudes pour s'enthousiasmer comme l'an dernier.
Avec cinq parties à faire, il faut trouver de la stabilité avant les séries mais on peut quand même apporter un ajustement. Si j'étais l'entraîneur du Canadien, je remplacerais Andrei Kostitsyn sur le deuxième trio par Guillaume Latendresse. On a besoin d'un joueur offensif qui peut compter les gros buts sur la deuxième ligne et Latendresse pourrait être l'homme car je pense qu'il est prêt à monter d'une coche. Andrei pourrait jouer avec Maxim Lapierre et Tom Kostopoulos sur la troisième unité.
Même s'il faut prendre un match à la fois, il faut se présenter mardi prochain à New York en bonne position au classement. Cette partie sera aussi importante pour le Canadien que pour les Rangers. Quant au match à Boston, les Bruins voudront passer un message au Tricolore si les deux équipes sont susceptibles de se rencontrer en séries. Il ne faut donc pas laisser filer les deux prochaines parties contre des équipes éliminées.
Je maintiens que le Canadien a toujours besoin de 95 points pour participer aux séries. Au moment d'écrire ces lignes, il en totalise 90.
*propos recueillis par Robert Latendresse
Je le savais mais j'ai gardé le tout pour moi, parce que c'était confidentiel. Je ne suis pas déçu toutefois que la nouvelle sorte mais je suis surtout fier d'avoir respecté ma parole. Quand on me fait une confidence sous le sceau de la confidentialité et qu'on me demande de ne pas en parler, je tiens parole comme je le fais depuis que je suis dans les médias, soit depuis dix ans.
Je me suis créé un réseau de contacts et d'amis depuis mes débuts comme joueurnaliste et je ne voudrais pas que les gens perdent confiance en moi. Si Réjean Tremblay a publié cette histoire, c'est parce que personne ne lui a dit de ne pas en parler. Il n'a fait que son travail.
Les propos de Gainey sous-entendent que la décision ne venait pas de lui. C'est ce que je croyais au moment du congédiement de Carbonneau mais c'est difficile à dire.
Carbonneau n'a pas vu venir le coup et il a été pris par surprise parce que son club venait de gagner à Dallas et qu' il y avait une série de matchs à la maison qui s'en venait. Il ne s'attendait pas à être remercié. Le temps, je pense, va arranger les choses entre Bob et Guy. Je suis déjà passé par là et je sais que Guy vit les moments les plus pénibles de sa carrière. Il est un guerrier et il va rebondir avec une autre organisation, comme entraîneur ou administrateur.
Encore du chemin à faire
Faut maintenant cesser de vivre dans le passé et se concentrer sur le présent. Depuis que l'équipe s'est replacée, on parle moins de Carbonneau. On parle plutôt des méthodes de Gainey. Si l'équipe fait bien en séries, on dira finalement que le congédiement de l'entraîneur était une bonne chose. Je le sais, je suis déjà passé par là. C'est le métier qui est ainsi fait.
Le Canadien démontre des signes encourageants mais il a encore du chemin à faire. L'équipe doit définitivement relancer le deuxième trio. Je pense que l'équipe va faire les séries mais il y a encore trop d'incertitudes pour s'enthousiasmer comme l'an dernier.
Avec cinq parties à faire, il faut trouver de la stabilité avant les séries mais on peut quand même apporter un ajustement. Si j'étais l'entraîneur du Canadien, je remplacerais Andrei Kostitsyn sur le deuxième trio par Guillaume Latendresse. On a besoin d'un joueur offensif qui peut compter les gros buts sur la deuxième ligne et Latendresse pourrait être l'homme car je pense qu'il est prêt à monter d'une coche. Andrei pourrait jouer avec Maxim Lapierre et Tom Kostopoulos sur la troisième unité.
Même s'il faut prendre un match à la fois, il faut se présenter mardi prochain à New York en bonne position au classement. Cette partie sera aussi importante pour le Canadien que pour les Rangers. Quant au match à Boston, les Bruins voudront passer un message au Tricolore si les deux équipes sont susceptibles de se rencontrer en séries. Il ne faut donc pas laisser filer les deux prochaines parties contre des équipes éliminées.
Je maintiens que le Canadien a toujours besoin de 95 points pour participer aux séries. Au moment d'écrire ces lignes, il en totalise 90.
*propos recueillis par Robert Latendresse