Carbo : "Un jour, la vérité sortira"
Hockey mardi, 17 mars 2009. 17:17 samedi, 14 déc. 2024. 04:28
Surpris par son congédiement du 9 mars, Guy Carbonneau a émis ses premiers commentaires et il a dû répondre aux supposés problèmes de communication et à une possible présence de pommes pourries dans le vestiaire du CH.
«Je ne m'attendais certainement pas à une telle décision, je croyais que nous allions dans la bonne direction», a révélé Carbo. «Mais je dois accepter la décision de Bob Gainey.»
Les problèmes de communication au sein de l'équipe ont refait surface lors de cette conférence de presse. Carbonneau n'a pas hésité à répondre à cet enjeu.
«Je ne pense pas que j'avais perdu le vestiaire», a raconté l'ancien entraîneur du CH qui s'est adressé aux médias par coïncidence lors de la journée de son 49e anniversaire. «Un jour, la vérité sortira», a ajouté Carbonneau en pesant très bien le poids de ces mots intrigants.
«C'est normal pour moi d'apprendre que des joueurs soient contents que je sois parti. Ce n'est pas frustrant pour moi. J'ai appris dans la vie qu'un tiers des gens t'aime, un autre tiers ne t'aime pas et tu peux changer l'opinion du dernier tiers.»
Les journalistes n'ont pas manqué l'occasion de demander à Carbonneau si le vestiaire du Canadien est affecté par quelques pommes pourries.
«C'est à Bob Gainey et à l'organisation de trouver s'il y a des pommes pourries dans le vestiaire. Avec plusieurs de joueurs autonomes à la fin de la saison, ce sera à l'organisation de s'en débarrasser si cela existe.»
Parlant des nombreux joueurs autonomes au sein du CH, Carbonneau a confirmé que cette situation précaire compliquait le portrait.
«Je ne peux pas cacher que c'était une situation extrêmement difficile», indique Carbo. «On voit les montants qui sont accordés aux joueurs et tout le monde veut tirer la couverture de son côté. C'est une situation avec laquelle les équipes apprendront à gérer.»
Le support des amateurs et la question de la langue
Depuis qu'il a été congédié, Carbonneau a pris un peu de recul et de repos. Il a également été mis au courant que les amateurs ont scandé «Carbo!, Carbo!, Carbo» lors de la troisième période face aux Devils, samedi dernier.
«Le fait de voir que les partisans me supportent encore prouve que j'ai fait de bonnes choses», révèle Carbo en précisant qu'il a apprécié cet appui.
La descente aux enfers de Carbonneau a véritablement commencé au milieu du mois de janvier, alors que le CH a subi dix défaites en 13 rencontres. Le Tricolore, qui a remporté cinq de ses sept derniers matchs sous la férule de son ancien entraîneur, occupe le septième rang de l'Association Est en vertu d'un dossier de 36-25-9.
Le moment était idéal pour sonder l'avis de Carbo au sujet du futur entraîneur. Selon plusieurs observateurs, le remplaçant de Carbonneau doit être bilingue.
«Je pense que ça demeure un facteur très important, mais le Canadien se doit de choisir le meilleur candidat et peu importe la langue qu'il parle», pense-t-il.
Difficile d'avancer avec tous ces congédiements
Ce congédiement de Carbonneau s'ajoute à la liste des nombreux entraîneurs qui ont perdu leur emploi à Montréal durant la dernière décennie.
Pour Carbo, cette réalité est dommage et elle complique la progression de l'équipe.
«Si à chaque fois qu'on traverse une tempête, on effectue un changement d'entraîneur, ça devient difficile d'aller de l'avant», lance Carbonneau sans hésitation.
«Depuis le début de la saison, environ huit ou neuf entraîneurs ont été congédiés et pour moi ce n'est pas normal», ajoute-t-il.
Durant sa conférence de presse, Carbonneau a raconté qu'il est un homme positif dans la vie et qu'il est fier de son parcours à Montréal.
«C'est le travail d'un entraîneur de faire des ajustements à tous les jours. J'aimerais reprendre certaines choses comme quelques changements de trios. Je ne te dis pas que je n'ai pas fait d'erreurs, mais ça fait partie d'une carrière comme les bons coups.»
«Je suis content de notre saison de l'an dernier, d'avoir été au match des étoiles surtout à Montréal et aussi d'avoir terminé au deuxième rang du scrutin de l'entraîneur de l'année l'année dernière.»
Carbonneau a avoué que les attentes étaient plus élevées cette saison et que l'année du Centenaire a été un ingrédient de pression supplémentaire. Mais selon lui, il s'agit d'une pression que recherche dans le monde du sport.
«Je ne m'attendais certainement pas à une telle décision, je croyais que nous allions dans la bonne direction», a révélé Carbo. «Mais je dois accepter la décision de Bob Gainey.»
Les problèmes de communication au sein de l'équipe ont refait surface lors de cette conférence de presse. Carbonneau n'a pas hésité à répondre à cet enjeu.
«Je ne pense pas que j'avais perdu le vestiaire», a raconté l'ancien entraîneur du CH qui s'est adressé aux médias par coïncidence lors de la journée de son 49e anniversaire. «Un jour, la vérité sortira», a ajouté Carbonneau en pesant très bien le poids de ces mots intrigants.
«C'est normal pour moi d'apprendre que des joueurs soient contents que je sois parti. Ce n'est pas frustrant pour moi. J'ai appris dans la vie qu'un tiers des gens t'aime, un autre tiers ne t'aime pas et tu peux changer l'opinion du dernier tiers.»
Les journalistes n'ont pas manqué l'occasion de demander à Carbonneau si le vestiaire du Canadien est affecté par quelques pommes pourries.
«C'est à Bob Gainey et à l'organisation de trouver s'il y a des pommes pourries dans le vestiaire. Avec plusieurs de joueurs autonomes à la fin de la saison, ce sera à l'organisation de s'en débarrasser si cela existe.»
Parlant des nombreux joueurs autonomes au sein du CH, Carbonneau a confirmé que cette situation précaire compliquait le portrait.
«Je ne peux pas cacher que c'était une situation extrêmement difficile», indique Carbo. «On voit les montants qui sont accordés aux joueurs et tout le monde veut tirer la couverture de son côté. C'est une situation avec laquelle les équipes apprendront à gérer.»
Le support des amateurs et la question de la langue
Depuis qu'il a été congédié, Carbonneau a pris un peu de recul et de repos. Il a également été mis au courant que les amateurs ont scandé «Carbo!, Carbo!, Carbo» lors de la troisième période face aux Devils, samedi dernier.
«Le fait de voir que les partisans me supportent encore prouve que j'ai fait de bonnes choses», révèle Carbo en précisant qu'il a apprécié cet appui.
La descente aux enfers de Carbonneau a véritablement commencé au milieu du mois de janvier, alors que le CH a subi dix défaites en 13 rencontres. Le Tricolore, qui a remporté cinq de ses sept derniers matchs sous la férule de son ancien entraîneur, occupe le septième rang de l'Association Est en vertu d'un dossier de 36-25-9.
Le moment était idéal pour sonder l'avis de Carbo au sujet du futur entraîneur. Selon plusieurs observateurs, le remplaçant de Carbonneau doit être bilingue.
«Je pense que ça demeure un facteur très important, mais le Canadien se doit de choisir le meilleur candidat et peu importe la langue qu'il parle», pense-t-il.
Difficile d'avancer avec tous ces congédiements
Ce congédiement de Carbonneau s'ajoute à la liste des nombreux entraîneurs qui ont perdu leur emploi à Montréal durant la dernière décennie.
Pour Carbo, cette réalité est dommage et elle complique la progression de l'équipe.
«Si à chaque fois qu'on traverse une tempête, on effectue un changement d'entraîneur, ça devient difficile d'aller de l'avant», lance Carbonneau sans hésitation.
«Depuis le début de la saison, environ huit ou neuf entraîneurs ont été congédiés et pour moi ce n'est pas normal», ajoute-t-il.
Durant sa conférence de presse, Carbonneau a raconté qu'il est un homme positif dans la vie et qu'il est fier de son parcours à Montréal.
«C'est le travail d'un entraîneur de faire des ajustements à tous les jours. J'aimerais reprendre certaines choses comme quelques changements de trios. Je ne te dis pas que je n'ai pas fait d'erreurs, mais ça fait partie d'une carrière comme les bons coups.»
«Je suis content de notre saison de l'an dernier, d'avoir été au match des étoiles surtout à Montréal et aussi d'avoir terminé au deuxième rang du scrutin de l'entraîneur de l'année l'année dernière.»
Carbonneau a avoué que les attentes étaient plus élevées cette saison et que l'année du Centenaire a été un ingrédient de pression supplémentaire. Mais selon lui, il s'agit d'une pression que recherche dans le monde du sport.