Cérémonie poignante avec Pat Burns
Hockey mercredi, 6 oct. 2010. 12:53 mercredi, 11 déc. 2024. 13:47
Malgré sa maladie, l'ancien entraîneur de la LNH Pat Burns était présent à la cérémonie de la première pelletée de terre pour la construction d'un nouvel aréna, qui portera son nom, à Stanstead.
Burns, dont le décès avait été annoncé par erreur il y a trois semaines par quelques médias, a reçu un vibrant hommage de la part de quelques-uns de ses anciens joueurs qui étaient venus l'appuyer comme Doug Gilmour, Guy Carbonneau, Félix Potvin et Stéphane Richer.
«Ça faisait environ deux ans que je n'avais pas vu Pat et ce fut très difficile de le voir ainsi. Il faut dire qu'on remonte à loin, Pat a été mon entraîneur quand j'avais 15 ans. D'une certaine façon, c'est lui qui m'a sauvé la vie parce que je ne sais pas ce qu'il avait vu en moi à cinq pieds trois pouces et 135 livres», s'est souvenu Richer avec émotion.
«C'est lui qui est malade et c'est lui qui m'a demandé des nouvelles de ma mère qui a été touchée par le cancer il y a environ six ans. Ça m'a bouleversé et les larmes ont coulé parce que je me rappelais de bons souvenirs», a ajouté Richer.
Ces invités tenaient à participer à cette journée pour démontrer leur appui à celui qui a dirigé plus de 1000 matchs dans la LNH.
«Je n'avais pas eu la chance de voir Pat lors des dernières années même si on s'est parlé un peu. C'est extraordinaire qu'il ait eu le courage d'être ici, c'est un grand jour pour lui», a déclaré Carbonneau qui a été capitaine sous les ordres de Burns.
«Pat Burns m'a beaucoup inspiré au hockey professionnel. C'est un homme que j'ai toujours admiré, il a toujours eu beaucoup de caractère et il m'a grandement aidé. On l'accompagne beaucoup en pensée», a exprimé Potvin qui est aussi heureux d'appuyer ce projet dont les jeunes de la région qu'il habite pourront bénéficier.
Trop fatigué pour prendre la parole
Courageux, Burns souhaitait se rendre au micro pour dire quelques mots lors de cette étape importante de ce projet de plusieurs millions qui devrait être complété au printemps 2011, mais le poids de la fatigue était trop lourd.
«Je sentais qu'il voulait parler aux gens, mais il ne pouvait pas parce qu'il est trop fatigué. Mais juste le fait de venir ici aujourd'hui, ça prend un homme avec beaucoup de caractère et de fierté, c'est ça Pat Burns!», a exprimé Richer sur un ton admiratif.
«Les gens vont me dire que j'ai compté 50 buts, mais j'étais déjà au niveau professionnel. Le plus important, c'est qu'il m'a aidé quand j'avais 15 ans et il m'a sûrement évité beaucoup de problèmes. Il faut être reconnaissant envers cela et ça prend malheureusement des événements comme celui-ci pour se souvenir de nos origines», confie Richer.
Burns n'a pas été en mesure de faire de déclaration publique, mais sa conjointe, Line, a résumé l'état d'esprit qui régnait pour cette cérémonie spéciale.
«À mon mari Pat, merci d'être une preuve vivante de courage, de détermination et d'espoir et ce sur une base quotidienne», a-t-elle déclaré avec la voix nouée d'émotion.
La Brasserie Molson Coors a profité de l'occasion pour annoncer une participation de 225 000$ au budget incomplet de construction de l'aréna.
Burns a été entraîneur-chef pendant 14 ans dans la LNH, avec le Canadien, les Maple Leafs de Toronto, les Bruins de Boston et les Devils du New Jersey, avec lesquels il a gagné la coupe Stanley en 2003.
Il est le seul à avoir remporté trois fois le trophée Jack-Adams remis au meilleur entraîneur de la saison, un tour de force qu'il a réalisé avec le Canadien, en 1989, les Maple Leafs, en 1993, et les Bruins, en 1998.
Pat Burns a dirigé 1019 matchs dans la LNH, de 1988 à 2004, établissant une fiche record de 501 victoires, 350 défaites et 175 victoires en prolongation.
Il a finalement guidé les Devils du New Jersey vers l'obtention de la Coupe Stanley en 2003, mais a dû abandonner ses fonctions à l'issue de la saison suivante lorsqu'il a été frappé par le cancer pour la première fois.
Burns, dont le décès avait été annoncé par erreur il y a trois semaines par quelques médias, a reçu un vibrant hommage de la part de quelques-uns de ses anciens joueurs qui étaient venus l'appuyer comme Doug Gilmour, Guy Carbonneau, Félix Potvin et Stéphane Richer.
«Ça faisait environ deux ans que je n'avais pas vu Pat et ce fut très difficile de le voir ainsi. Il faut dire qu'on remonte à loin, Pat a été mon entraîneur quand j'avais 15 ans. D'une certaine façon, c'est lui qui m'a sauvé la vie parce que je ne sais pas ce qu'il avait vu en moi à cinq pieds trois pouces et 135 livres», s'est souvenu Richer avec émotion.
«C'est lui qui est malade et c'est lui qui m'a demandé des nouvelles de ma mère qui a été touchée par le cancer il y a environ six ans. Ça m'a bouleversé et les larmes ont coulé parce que je me rappelais de bons souvenirs», a ajouté Richer.
Ces invités tenaient à participer à cette journée pour démontrer leur appui à celui qui a dirigé plus de 1000 matchs dans la LNH.
«Je n'avais pas eu la chance de voir Pat lors des dernières années même si on s'est parlé un peu. C'est extraordinaire qu'il ait eu le courage d'être ici, c'est un grand jour pour lui», a déclaré Carbonneau qui a été capitaine sous les ordres de Burns.
«Pat Burns m'a beaucoup inspiré au hockey professionnel. C'est un homme que j'ai toujours admiré, il a toujours eu beaucoup de caractère et il m'a grandement aidé. On l'accompagne beaucoup en pensée», a exprimé Potvin qui est aussi heureux d'appuyer ce projet dont les jeunes de la région qu'il habite pourront bénéficier.
Trop fatigué pour prendre la parole
Courageux, Burns souhaitait se rendre au micro pour dire quelques mots lors de cette étape importante de ce projet de plusieurs millions qui devrait être complété au printemps 2011, mais le poids de la fatigue était trop lourd.
«Je sentais qu'il voulait parler aux gens, mais il ne pouvait pas parce qu'il est trop fatigué. Mais juste le fait de venir ici aujourd'hui, ça prend un homme avec beaucoup de caractère et de fierté, c'est ça Pat Burns!», a exprimé Richer sur un ton admiratif.
«Les gens vont me dire que j'ai compté 50 buts, mais j'étais déjà au niveau professionnel. Le plus important, c'est qu'il m'a aidé quand j'avais 15 ans et il m'a sûrement évité beaucoup de problèmes. Il faut être reconnaissant envers cela et ça prend malheureusement des événements comme celui-ci pour se souvenir de nos origines», confie Richer.
Burns n'a pas été en mesure de faire de déclaration publique, mais sa conjointe, Line, a résumé l'état d'esprit qui régnait pour cette cérémonie spéciale.
«À mon mari Pat, merci d'être une preuve vivante de courage, de détermination et d'espoir et ce sur une base quotidienne», a-t-elle déclaré avec la voix nouée d'émotion.
La Brasserie Molson Coors a profité de l'occasion pour annoncer une participation de 225 000$ au budget incomplet de construction de l'aréna.
Burns a été entraîneur-chef pendant 14 ans dans la LNH, avec le Canadien, les Maple Leafs de Toronto, les Bruins de Boston et les Devils du New Jersey, avec lesquels il a gagné la coupe Stanley en 2003.
Il est le seul à avoir remporté trois fois le trophée Jack-Adams remis au meilleur entraîneur de la saison, un tour de force qu'il a réalisé avec le Canadien, en 1989, les Maple Leafs, en 1993, et les Bruins, en 1998.
Pat Burns a dirigé 1019 matchs dans la LNH, de 1988 à 2004, établissant une fiche record de 501 victoires, 350 défaites et 175 victoires en prolongation.
Il a finalement guidé les Devils du New Jersey vers l'obtention de la Coupe Stanley en 2003, mais a dû abandonner ses fonctions à l'issue de la saison suivante lorsqu'il a été frappé par le cancer pour la première fois.