CH : les joueurs ont dû se ressaisir
Hockey mercredi, 9 mars 2011. 03:10 mercredi, 11 déc. 2024. 04:30
MONTRÉAL - Ce n'est qu'après le match que les joueurs du Canadien ont su que Max Pacioretty avait repris conscience et pouvait bouger ses membres.
Jacques Martin et ses adjoints ont donc dû ramer fort, pendant la deuxième pause, pour s'assurer que les joueurs montréalais abordent le reste de la rencontre dans de bonnes dispositions afin de protéger leur priorité de quatre buts.
«C'est dur de voir un ami tomber au combat comme ça», a souligné Ryan White.
«Quand nous sommes revenus au vestiaire, nous savions qu'il fallait retrouver notre concentration, a déclaré Carey Price. C'était très important de le faire parce que beaucoup de choses peuvent arriver en 20 minutes. Le plus important était de retrouver nos repères mentalement et de compléter le match de la bonne façon.»
L'incident fâcheux provoqué par Zdeno Chara, dans la dernière minute de jeu de la deuxième période, a évidemment suscité de nombreux commentaires dans le vestiaire du Canadien.
«Le hockey est un sport rude, disputé par des hommes de plus en plus grands et rapides. Les probabilités sont que des incidents du genre finiront par arriver, mais on dirait que c'est un peu excessif entre ces deux équipes, a affirmé Price. Je n'ai rien contre le jeu physique, à la condition que ce soit conforme aux règles.»
Selon White, il est clair que Chara est responsable de ses gestes, y compris celui qu'il a posé à l'endroit de Pacioretty.
«Oui, évidemment, a dit White. Ça va vite et un joueur ne veut pas blesser qui que ce soit, mais (Chara) doit réaliser qu'il est grand et gros.»
«Tu veux compléter ta mise en échec mais en même temps, c'est un jeu et tu dois respecter la gagne-pain des autres», a commenté Brian Gionta.
«Il faudrait que je regarde la reprise. Mais même si je l'avais fait, je ne pense pas que je ferais connaître mon opinion, a lancé Michael Cammalleri. Parce qu'au bout du compte, notre opinion n'a aucune importance. Ça ne change rien à la situation.
«C'est vrai que c'est un endroit dangereux, a ajouté Cammalleri. On a déjà vu ce genre d'incident près du banc, notamment quand quelqu'un laisse la porte ouverte.»
Un match quasi parfait
N'eut été de l'incident impliquant Pacioretty, on aurait parlé abondamment, dans les heures suivant le match de mardi, d'une victoire éclatante. Une victoire qui, en plus de faire oublier la dégelée de 8-6 subie le 9 février dernier à Boston, permet de relancer la course au premier rang dans la section Nord-Est.
«On a montré beaucoup de détermination. On a été excellents en échec-avant, ce qui nous a permis de provoquer des revirements. On a su en profiter», a commenté Jacques Martin, qui a comparé la victoire de mardi à celle du 22 février à Vancouver, acquise aux dépens d'une autre équipe de premier plan, les Canucks.
«Les joueurs ont du caractère, ils ont un bon sens de la compétition. Ils sont tissés serré et se soutiennent les uns les autres», a par ailleurs dit l'entraîneur du CH, qui a semblé espérer que l'affrontement précédent entre les deux équipes, disputé à Boston, soit maintenant relégué aux oubliettes.
«Si on regarde les matchs d'avant (le 9 février), on a quand même remporté la majorité de nos duels contre les Bruins, alors c'est une équipe contre laquelle on joue généralement bien, même si les matchs sont toujours corsés, a dit Martin. Ce qui est arrivé (à Boston), ce sont des choses qui arrivent de temps à autre quand il y a une forte rivalité entre deux équipes.
«Quand on regarde des équipes comme les Red Wings, on voit que l'important, c'est que les joueurs de premier plan de l'équipe sachent donner une bonne performance malgré le contexte difficile», a répondu Martin quand on lui a demandé si son équipe était bien outillée pour composer avec l'intimidation physique.
Les couilles de White
Si le Canadien a pu dominer les Bruins aux points, mardi, c'est en partie parce que White a tenu tête à Johnny Boychuk aux poings en début de rencontre. Il a écopé de 17 minutes de pénalités, mais ç'a eu le mérite de calmer le jeu jusqu'au geste de Chara, du moins.
«Ryan White a été incroyable de venir à la défense de P.K. (Subban) comme ça, l'a encensé Price. Il a montré des couilles en acier!»
«C'est un joueur qu'on aime beaucoup au sein de l'organisation, a dit Martin de White. Il va à la guerre. Il faut aimer ce qu'un tel joueur a à offrir.»
Jacques Martin et ses adjoints ont donc dû ramer fort, pendant la deuxième pause, pour s'assurer que les joueurs montréalais abordent le reste de la rencontre dans de bonnes dispositions afin de protéger leur priorité de quatre buts.
«C'est dur de voir un ami tomber au combat comme ça», a souligné Ryan White.
«Quand nous sommes revenus au vestiaire, nous savions qu'il fallait retrouver notre concentration, a déclaré Carey Price. C'était très important de le faire parce que beaucoup de choses peuvent arriver en 20 minutes. Le plus important était de retrouver nos repères mentalement et de compléter le match de la bonne façon.»
L'incident fâcheux provoqué par Zdeno Chara, dans la dernière minute de jeu de la deuxième période, a évidemment suscité de nombreux commentaires dans le vestiaire du Canadien.
«Le hockey est un sport rude, disputé par des hommes de plus en plus grands et rapides. Les probabilités sont que des incidents du genre finiront par arriver, mais on dirait que c'est un peu excessif entre ces deux équipes, a affirmé Price. Je n'ai rien contre le jeu physique, à la condition que ce soit conforme aux règles.»
Selon White, il est clair que Chara est responsable de ses gestes, y compris celui qu'il a posé à l'endroit de Pacioretty.
«Oui, évidemment, a dit White. Ça va vite et un joueur ne veut pas blesser qui que ce soit, mais (Chara) doit réaliser qu'il est grand et gros.»
«Tu veux compléter ta mise en échec mais en même temps, c'est un jeu et tu dois respecter la gagne-pain des autres», a commenté Brian Gionta.
«Il faudrait que je regarde la reprise. Mais même si je l'avais fait, je ne pense pas que je ferais connaître mon opinion, a lancé Michael Cammalleri. Parce qu'au bout du compte, notre opinion n'a aucune importance. Ça ne change rien à la situation.
«C'est vrai que c'est un endroit dangereux, a ajouté Cammalleri. On a déjà vu ce genre d'incident près du banc, notamment quand quelqu'un laisse la porte ouverte.»
Un match quasi parfait
N'eut été de l'incident impliquant Pacioretty, on aurait parlé abondamment, dans les heures suivant le match de mardi, d'une victoire éclatante. Une victoire qui, en plus de faire oublier la dégelée de 8-6 subie le 9 février dernier à Boston, permet de relancer la course au premier rang dans la section Nord-Est.
«On a montré beaucoup de détermination. On a été excellents en échec-avant, ce qui nous a permis de provoquer des revirements. On a su en profiter», a commenté Jacques Martin, qui a comparé la victoire de mardi à celle du 22 février à Vancouver, acquise aux dépens d'une autre équipe de premier plan, les Canucks.
«Les joueurs ont du caractère, ils ont un bon sens de la compétition. Ils sont tissés serré et se soutiennent les uns les autres», a par ailleurs dit l'entraîneur du CH, qui a semblé espérer que l'affrontement précédent entre les deux équipes, disputé à Boston, soit maintenant relégué aux oubliettes.
«Si on regarde les matchs d'avant (le 9 février), on a quand même remporté la majorité de nos duels contre les Bruins, alors c'est une équipe contre laquelle on joue généralement bien, même si les matchs sont toujours corsés, a dit Martin. Ce qui est arrivé (à Boston), ce sont des choses qui arrivent de temps à autre quand il y a une forte rivalité entre deux équipes.
«Quand on regarde des équipes comme les Red Wings, on voit que l'important, c'est que les joueurs de premier plan de l'équipe sachent donner une bonne performance malgré le contexte difficile», a répondu Martin quand on lui a demandé si son équipe était bien outillée pour composer avec l'intimidation physique.
Les couilles de White
Si le Canadien a pu dominer les Bruins aux points, mardi, c'est en partie parce que White a tenu tête à Johnny Boychuk aux poings en début de rencontre. Il a écopé de 17 minutes de pénalités, mais ç'a eu le mérite de calmer le jeu jusqu'au geste de Chara, du moins.
«Ryan White a été incroyable de venir à la défense de P.K. (Subban) comme ça, l'a encensé Price. Il a montré des couilles en acier!»
«C'est un joueur qu'on aime beaucoup au sein de l'organisation, a dit Martin de White. Il va à la guerre. Il faut aimer ce qu'un tel joueur a à offrir.»