CH : Un match qui s'annonce émotif
Hockey mercredi, 23 mars 2011. 16:56 samedi, 14 déc. 2024. 08:50
BROSSARD - Jacques Martin et les joueurs du Canadien s'attendent à un match empreint d'intensité et d'émotions, jeudi soir à Boston, face aux Bruins. Mais selon eux, ce sera attribuable à l'impact qu'aura la rencontre au classement, et non aux suites de l'incident impliquant Zdeno Chara et Max Pacioretty.
Il s'agira du premier match depuis la triste affaire du 8 mars dernier. Mais aussi, du dernier affrontement du calendrier régulier entre les deux équipes, qui survient au moment où le Tricolore tire de l'arrière par trois points sur les meneurs de la section nord-est. Boston a deux matchs de plus à disputer d'ici les séries, qui commencent dans trois semaines.
« C'est un match crucial pour nous. Il faut absolument l'emporter si on veut les rattraper », a dit Martin après l'entraînement de mercredi.
Selon l'entraîneur du CH, les conséquences de l'incident du 8 mars - Pacioretty a alors subi une fracture à la vertèbre et une commotion cérébrale - n'auront pas pour effet de motiver davantage ses troupes. Tout simplement parce que ses joueurs sont déjà motivés au maximum face aux Bruins, peu importe le contexte.
« Il y a déjà une forte rivalité, et c'est probablement la plus forte rivalité pour notre club, a souligné Martin. Ça remonte au nombre de fois que les deux organisations se sont affrontées en séries.
« Habituellement, c'est ce qui alimente une véritable rivalité. Et quand tu as une telle rivalité, de temps à autre il y aura des incidents comme ceux qui sont survenus cette saison. Mais les joueurs des deux équipes réalisent l'importance de ce match au classement, et l'importance d'obtenir l'avantage de la patinoire dans les séries. »
Les deux points au classement seront d'autant plus importants que le premier tour éliminatoire risque fort de mettre aux prises, justement, les Bruins et le Canadien - l'avantage de la patinoire revenant à la formation qui terminera au premier rang de la section.
« Il y a beaucoup de valeur rattachée à ce match à cause du classement, et c'est de cette façon qu'il faut le voir », a souligné Martin.
C'est là un refrain qu'ont également entonné les joueurs, mercredi, après l'entraînement tenu à Brossard.
« Ce qui est fait est fait, il n'y a plus rien qu'on puisse y faire, a affirmé Scott Gomez. La meilleure revanche, c'est de revenir de Boston avec les deux points. C'est tout ce qu'on vise. »
« Il faut mettre (l'incident Pacioretty) derrière nous, a quant à lui commenté Travis Moen. Nous essayons de nous rendre en séries et de grimper au classement, alors il faut viser la victoire.
« Il va y avoir des émotions mais ça fait partie du hockey, a ajouté Moen. Notre concentration se portera sur la nécessité de disputer du bon hockey pendant 60 minutes et de signer la victoire pour progresser au classement. »
Les Bruins étant les Bruins, il faut toutefois s'attendre à ce qu'ils tentent de brasser la cage et d'ébranler les joueurs du Canadien, physiquement et mentalement.
« C'est la façon dont leur équipe a été bâtie, a souligné Moen. Ils vont jouer de manière robuste mais ils ont aussi des joueurs habiles à l'attaque. Je m'attends à du hockey typique des Bruins, alors il s'agira pour nous de disputer du hockey typique du Canadien. »
Si les Bruins décident de jouer la carte de l'intimidation, Moen sera parmi ceux qui seront appelés à s'interposer, tout comme Ryan White.
« Il faut compléter nos mises en échec en s'assurant qu'elles sont propres sans être tardives, et profiter de nos chances en avantage numérique pour récolter la victoire », a affirmé Moen.
L'intimidation, pas un facteur
Martin s'est dit confiant que ses joueurs garderont leur calme peu importe les circonstances, et ne se laisseront pas déranger par d'éventuelles tentatives d'intimidation des Bruins.
« Cet aspect-là ne m'inquiète pas, a affirmé l'entraîneur. Les joueurs comprennent l'importance du match et l'importance d'être prêts à rivaliser, à disputer un match dur et intense. On doit élever notre niveau de jeu.
« L'intimidation n'est pas un facteur », a par ailleurs souligné Martin en donnant comme preuve la fiche de son équipe à Boston.
« On a une victoire et une défaite cette année (à Boston) et la saison dernière, on avait remporté plusieurs victoires chez eux », a-t-il dit, en faisant allusion au fait que le Canadien a remporté ses six matchs contre les Bruins en 2009-10, dont les trois disputés à Boston.
Et cet hiver, le CH a remporté ses trois affrontements à Montréal, en plus de vaincre les Bruins 3-1 à Boston. La seule exception à la règle a été cette défaite de 8-6 du 9 février dernier.
« Quand tu as une telle fiche, c'est signe que ton plan de match contre cette équipe-là fonctionne quand même bien », a souligné Mathieu Darche.
« On l'a démontré dans le passé, on a un groupe de joueurs très soudé, a ajouté Martin. Ils se soutiennent les uns les autres. »
Ce sera calme... si c'est serré
Le match pourrait aussi s'avérer très tranquille. Surtout s'il demeure serré, comme ç'a été le cas plus souvent qu'autrement par le passé dans les affrontements entre ces deux équipes.
« La plupart des matchs ont été serrés. Le seul qui ne l'a pas été a été le match de 8-6, a noté Martin. Les deux équipes misent sur d'excellents gardiens et ont de bonnes défensives. Donc, habituellement, ça permet de prédire qu'il y aura peu d'espace sur la glace. »
Il s'agira du premier match depuis la triste affaire du 8 mars dernier. Mais aussi, du dernier affrontement du calendrier régulier entre les deux équipes, qui survient au moment où le Tricolore tire de l'arrière par trois points sur les meneurs de la section nord-est. Boston a deux matchs de plus à disputer d'ici les séries, qui commencent dans trois semaines.
« C'est un match crucial pour nous. Il faut absolument l'emporter si on veut les rattraper », a dit Martin après l'entraînement de mercredi.
Selon l'entraîneur du CH, les conséquences de l'incident du 8 mars - Pacioretty a alors subi une fracture à la vertèbre et une commotion cérébrale - n'auront pas pour effet de motiver davantage ses troupes. Tout simplement parce que ses joueurs sont déjà motivés au maximum face aux Bruins, peu importe le contexte.
« Il y a déjà une forte rivalité, et c'est probablement la plus forte rivalité pour notre club, a souligné Martin. Ça remonte au nombre de fois que les deux organisations se sont affrontées en séries.
« Habituellement, c'est ce qui alimente une véritable rivalité. Et quand tu as une telle rivalité, de temps à autre il y aura des incidents comme ceux qui sont survenus cette saison. Mais les joueurs des deux équipes réalisent l'importance de ce match au classement, et l'importance d'obtenir l'avantage de la patinoire dans les séries. »
Les deux points au classement seront d'autant plus importants que le premier tour éliminatoire risque fort de mettre aux prises, justement, les Bruins et le Canadien - l'avantage de la patinoire revenant à la formation qui terminera au premier rang de la section.
« Il y a beaucoup de valeur rattachée à ce match à cause du classement, et c'est de cette façon qu'il faut le voir », a souligné Martin.
C'est là un refrain qu'ont également entonné les joueurs, mercredi, après l'entraînement tenu à Brossard.
« Ce qui est fait est fait, il n'y a plus rien qu'on puisse y faire, a affirmé Scott Gomez. La meilleure revanche, c'est de revenir de Boston avec les deux points. C'est tout ce qu'on vise. »
« Il faut mettre (l'incident Pacioretty) derrière nous, a quant à lui commenté Travis Moen. Nous essayons de nous rendre en séries et de grimper au classement, alors il faut viser la victoire.
« Il va y avoir des émotions mais ça fait partie du hockey, a ajouté Moen. Notre concentration se portera sur la nécessité de disputer du bon hockey pendant 60 minutes et de signer la victoire pour progresser au classement. »
Les Bruins étant les Bruins, il faut toutefois s'attendre à ce qu'ils tentent de brasser la cage et d'ébranler les joueurs du Canadien, physiquement et mentalement.
« C'est la façon dont leur équipe a été bâtie, a souligné Moen. Ils vont jouer de manière robuste mais ils ont aussi des joueurs habiles à l'attaque. Je m'attends à du hockey typique des Bruins, alors il s'agira pour nous de disputer du hockey typique du Canadien. »
Si les Bruins décident de jouer la carte de l'intimidation, Moen sera parmi ceux qui seront appelés à s'interposer, tout comme Ryan White.
« Il faut compléter nos mises en échec en s'assurant qu'elles sont propres sans être tardives, et profiter de nos chances en avantage numérique pour récolter la victoire », a affirmé Moen.
L'intimidation, pas un facteur
Martin s'est dit confiant que ses joueurs garderont leur calme peu importe les circonstances, et ne se laisseront pas déranger par d'éventuelles tentatives d'intimidation des Bruins.
« Cet aspect-là ne m'inquiète pas, a affirmé l'entraîneur. Les joueurs comprennent l'importance du match et l'importance d'être prêts à rivaliser, à disputer un match dur et intense. On doit élever notre niveau de jeu.
« L'intimidation n'est pas un facteur », a par ailleurs souligné Martin en donnant comme preuve la fiche de son équipe à Boston.
« On a une victoire et une défaite cette année (à Boston) et la saison dernière, on avait remporté plusieurs victoires chez eux », a-t-il dit, en faisant allusion au fait que le Canadien a remporté ses six matchs contre les Bruins en 2009-10, dont les trois disputés à Boston.
Et cet hiver, le CH a remporté ses trois affrontements à Montréal, en plus de vaincre les Bruins 3-1 à Boston. La seule exception à la règle a été cette défaite de 8-6 du 9 février dernier.
« Quand tu as une telle fiche, c'est signe que ton plan de match contre cette équipe-là fonctionne quand même bien », a souligné Mathieu Darche.
« On l'a démontré dans le passé, on a un groupe de joueurs très soudé, a ajouté Martin. Ils se soutiennent les uns les autres. »
Ce sera calme... si c'est serré
Le match pourrait aussi s'avérer très tranquille. Surtout s'il demeure serré, comme ç'a été le cas plus souvent qu'autrement par le passé dans les affrontements entre ces deux équipes.
« La plupart des matchs ont été serrés. Le seul qui ne l'a pas été a été le match de 8-6, a noté Martin. Les deux équipes misent sur d'excellents gardiens et ont de bonnes défensives. Donc, habituellement, ça permet de prédire qu'il y aura peu d'espace sur la glace. »