CH : Un retour inattendu à Montréal
Hockey samedi, 16 avr. 2011. 23:57 vendredi, 13 déc. 2024. 18:00
BOSTON - En arrachant deux victoires face aux Bruins à Boston, le Canadien a réussi tout un fait d'armes qui retient l'attention à travers la Ligue nationale de hockey, mais les hommes de Jacques Martin ne voient pas les choses du même œil.
«Quand tu es impliqué dans l'action, tu ne penses pas vraiment à ces choses-là (d'être le sujet de l'heure dans la LNH). De plus, on réalise très bien qu'il nous reste beaucoup de travail à accomplir dans cette série», a nuancé Michael Cammalleri.
Au terme de ce deuxième match, Cammalleri a même refusé d'utiliser le mot satisfaction pour décrire cette avance de 2-0 dans la confrontation.
«Rien n'est satisfaisant. En fait, je ne crois pas que c'est le bon mot et je choisirais plutôt plaisant ou heureux pour décrire notre réaction d'avoir gagné deux matchs. Il reste encore un long chemin à parcourir dans cette série», a précisé celui qui a reçu des fleurs de la part de ses coéquipiers pour son but et son implication défensive notamment en bloquant des lancers.
À l'image de Cammalleri après ce match, Jacques Martin n'est pas du style à s'exciter outre mesure tant que l'objectif ultime n'est pas atteint. Cela dit, l'entraîneur montréalais a particulièrement apprécié un aspect du boulot accompli par son équipe à Boston.
«Nous avons bien travaillé dans les deux parties», a déclaré Martin en plus de vanter la profondeur de sa troupe. «Mais nous devons quand même effectuer certaines corrections. Je veux dire par là que les Bruins ont obtenu quelques bonnes chances de compter.»
Le principal sujet d'actualité de cette rencontre demeure l'absence de Zdeno Chara, mais le Canadien a opté pour ne se laisser influencer par ce facteur.
«Ça ne changeait rien pour nous, notre plan de match était préparé et il n'est pas bâti sur lui, même s'il est une partie importante de leur équipe. C'était tout de même positif pour nous qu'il ne joue pas», a expliqué Darche.
«On se disait qu'il fallait faire la même chose et ne pas changer notre stratégie. D'un autre côté, on voulait vraiment compliquer la vie de leurs défenseurs», a renchéri Cammalleri.
En faisant le tour du vestiaire du Canadien, c'était évident que personne ne se berçait d'illusions et les joueurs réalisent que les Bruins seront plus dangereux que jamais lundi soir au Centre Bell.
«Évidemment, ils ne sont pas contents de ce déficit et la série deviendra tout simplement plus difficile. Ils vont se présenter avec un désir de vengeance, mais ce sera à notre tour de jouer à la maison», a indiqué Mathieu Darche, l'heureux marqueur d'un premier but en séries dans la LNH.
La foule montréalaise, une dose d'énergie à assimiler
La plupart des joueurs du Canadien ont déjà vécu l'intense expérience de disputer un match éliminatoire devant les partisans déchaînés du Centre Bell. Par contre, ils ne s'attendaient probablement pas à retrouver leurs spectateurs avec une priorité de deux matchs dans cette série.
«L'ambiance aurait déjà été exceptionnelle avec une victoire en poche. On a hâte de retourner à Montréal car il n'y a pas une place comme le Centre Bell; ce sera incroyable! », a confié Darche avec anticipation.
D'un autre côté, le Canadien a connu du succès dans l'amphithéâtre des Bruins et la pression de Montréal pourrait peut-être devenir un couteau à double tranchant.
«Il faut se concentrer sur notre tâche et ne pas se laisser déconcentrer en regardant passer la parade», a admis Darche à ce sujet.
Grand héros des deux triomphes du Canadien, Price risque de recevoir un accueil assez puissant pour faire trembler l'aréna.
«Il y aura de l'électricité dans l'air! Le plus gros défi sera de garder notre calme devant nos partisans qui nous appuient, car il y aura beaucoup d'adrénaline», a soutenu Price.
Le Canadien, qui est rentré à Montréal après la deuxième partie, ignore toujours si Andrei Kostitsyn pourra effectuer un retour lors du prochain match. Venu en relève, Yannick Weber pourrait demeurer dans la formation surtout qu'il a répondu à l'appel de son entraîneur même dans un rôle d'attaquant.
«On ne sait jamais ce qui peut arriver. J'étais prêt pour cela et je me disais que cette chance viendrait peut-être. Pour moi, c'était bien d'embarquer dans l'action, de tenir mon bout et de marquer», s'est réjoui l'auteur du but d'assurance qui assommé les partisans des Bruins.
«Quand tu es impliqué dans l'action, tu ne penses pas vraiment à ces choses-là (d'être le sujet de l'heure dans la LNH). De plus, on réalise très bien qu'il nous reste beaucoup de travail à accomplir dans cette série», a nuancé Michael Cammalleri.
Au terme de ce deuxième match, Cammalleri a même refusé d'utiliser le mot satisfaction pour décrire cette avance de 2-0 dans la confrontation.
«Rien n'est satisfaisant. En fait, je ne crois pas que c'est le bon mot et je choisirais plutôt plaisant ou heureux pour décrire notre réaction d'avoir gagné deux matchs. Il reste encore un long chemin à parcourir dans cette série», a précisé celui qui a reçu des fleurs de la part de ses coéquipiers pour son but et son implication défensive notamment en bloquant des lancers.
À l'image de Cammalleri après ce match, Jacques Martin n'est pas du style à s'exciter outre mesure tant que l'objectif ultime n'est pas atteint. Cela dit, l'entraîneur montréalais a particulièrement apprécié un aspect du boulot accompli par son équipe à Boston.
«Nous avons bien travaillé dans les deux parties», a déclaré Martin en plus de vanter la profondeur de sa troupe. «Mais nous devons quand même effectuer certaines corrections. Je veux dire par là que les Bruins ont obtenu quelques bonnes chances de compter.»
Le principal sujet d'actualité de cette rencontre demeure l'absence de Zdeno Chara, mais le Canadien a opté pour ne se laisser influencer par ce facteur.
«Ça ne changeait rien pour nous, notre plan de match était préparé et il n'est pas bâti sur lui, même s'il est une partie importante de leur équipe. C'était tout de même positif pour nous qu'il ne joue pas», a expliqué Darche.
«On se disait qu'il fallait faire la même chose et ne pas changer notre stratégie. D'un autre côté, on voulait vraiment compliquer la vie de leurs défenseurs», a renchéri Cammalleri.
En faisant le tour du vestiaire du Canadien, c'était évident que personne ne se berçait d'illusions et les joueurs réalisent que les Bruins seront plus dangereux que jamais lundi soir au Centre Bell.
«Évidemment, ils ne sont pas contents de ce déficit et la série deviendra tout simplement plus difficile. Ils vont se présenter avec un désir de vengeance, mais ce sera à notre tour de jouer à la maison», a indiqué Mathieu Darche, l'heureux marqueur d'un premier but en séries dans la LNH.
La foule montréalaise, une dose d'énergie à assimiler
La plupart des joueurs du Canadien ont déjà vécu l'intense expérience de disputer un match éliminatoire devant les partisans déchaînés du Centre Bell. Par contre, ils ne s'attendaient probablement pas à retrouver leurs spectateurs avec une priorité de deux matchs dans cette série.
«L'ambiance aurait déjà été exceptionnelle avec une victoire en poche. On a hâte de retourner à Montréal car il n'y a pas une place comme le Centre Bell; ce sera incroyable! », a confié Darche avec anticipation.
D'un autre côté, le Canadien a connu du succès dans l'amphithéâtre des Bruins et la pression de Montréal pourrait peut-être devenir un couteau à double tranchant.
«Il faut se concentrer sur notre tâche et ne pas se laisser déconcentrer en regardant passer la parade», a admis Darche à ce sujet.
Grand héros des deux triomphes du Canadien, Price risque de recevoir un accueil assez puissant pour faire trembler l'aréna.
«Il y aura de l'électricité dans l'air! Le plus gros défi sera de garder notre calme devant nos partisans qui nous appuient, car il y aura beaucoup d'adrénaline», a soutenu Price.
Le Canadien, qui est rentré à Montréal après la deuxième partie, ignore toujours si Andrei Kostitsyn pourra effectuer un retour lors du prochain match. Venu en relève, Yannick Weber pourrait demeurer dans la formation surtout qu'il a répondu à l'appel de son entraîneur même dans un rôle d'attaquant.
«On ne sait jamais ce qui peut arriver. J'étais prêt pour cela et je me disais que cette chance viendrait peut-être. Pour moi, c'était bien d'embarquer dans l'action, de tenir mon bout et de marquer», s'est réjoui l'auteur du but d'assurance qui assommé les partisans des Bruins.