Chad Kilger veut réussir à Montréal
Hockey jeudi, 21 déc. 2000. 19:39 samedi, 14 déc. 2024. 14:27
MONTREAL (PC) - Chad Kilger pense qu'il peut devenir davantage qu'un joueur de troisième trio comme l'a décrit André Savard avec tellement d'insistance qu'on est en droit de se demander si ce n'était pas d'abord pour ne pas mettre de la pression sur les épaules du jeune homme tout en diminuant les attentes à son endroit qu'il parlait ainsi.
Kilger, d'ailleurs, devait commencer le match contre les Predators en compagnie de Trevor Linden et Dainius Zubrus dans ce qui constituait le deuxième trio du Canadien. Les méchantes langues diront évidemment qu'on n'a pas besoin d'être bien malin pour jouer dans le deuxième trio de l'équipe qui occupe le dernier rang de la LNH.
Kilger rappelle qu'il a déjà marqué 14 buts en 64 matchs à Chicago, où il a connu les meilleurs moments de sa carrière. Et il croit que le style de jeu différent pratiqué dans l'Association Est jouera en sa faveur et qu'il pourra produire si on lui en fournit l'occasion.
"On ne pratique pas le même système", a-t-il noté à son tour. "On joue la trappe, ce qui pourrait m'avantager." C'est qu'il est un gros gars, capable de frapper et avec des habiletés défensives.
Il voit même comme un avantage d'arriver au sein d'une équipe de dernière place qui devrait miser sur la jeunesse et le renouvellement: "Je vais avoir une bonne chance de me développer", affirme ce quatrième choix de repêchage et premier attaquant réclamé en 1995.
Son cheminement
Savard a beaucoup insisté aussi pour dire que Kilger ne s'est pas développé comme espéré.
"A Anaheim, j'étais jeune et je n'avais pas assez de maturité", dit-il de son entrée dans la LNH à 18 ans. Il s'est retrouvé à Winnipeg, dans l'échange de Teemu Selanne, puis avec les Blackhawks. "C'allait bien à Chicago", dit-il. "Mais ils voulaient absolument un défenseur offensif."
Kilger a donc pris la direction d'Edmonton dans l'échange impliquant Boris Mironov, et là aussi il estime avoir bien fait. Cette saison par exemple, il avait marqué cinq buts dans un quatrième trio: c'est autant de buts que Trevor Linden et Oleg Petrov, et seulement trois de moins que Brian Savage, le supposé marqueur naturel du Canadien.
"J'avais un rôle à jouer", dit-il. "J'ai parlé à l'entraîneur (Craig MacTavish), et il était satisfait de moi. C'est juste qu'ils croient que Zholtok apportera plus d'offensive."
Bilingue
Kilger ne vient pas à Montréal à reculons, loin de là. C'est presque un retour au bercail puisque ses parents demeurent toujours à Cornwall, d'où vient également son épouse.
De plus, Kilger, dont les deux grands-mères sont francophones, est allé à l'école élémentaire française et parle encore bien notre langue. Son père, l'ancien arbitre Bob, qui a aussi dirigé les Royals de Cornwall en les menant à la coupe Memorial, est, lui, parfaitement bilingue. Il est aujourd'hui député à la chambre des communes.
Kilger, d'ailleurs, devait commencer le match contre les Predators en compagnie de Trevor Linden et Dainius Zubrus dans ce qui constituait le deuxième trio du Canadien. Les méchantes langues diront évidemment qu'on n'a pas besoin d'être bien malin pour jouer dans le deuxième trio de l'équipe qui occupe le dernier rang de la LNH.
Kilger rappelle qu'il a déjà marqué 14 buts en 64 matchs à Chicago, où il a connu les meilleurs moments de sa carrière. Et il croit que le style de jeu différent pratiqué dans l'Association Est jouera en sa faveur et qu'il pourra produire si on lui en fournit l'occasion.
"On ne pratique pas le même système", a-t-il noté à son tour. "On joue la trappe, ce qui pourrait m'avantager." C'est qu'il est un gros gars, capable de frapper et avec des habiletés défensives.
Il voit même comme un avantage d'arriver au sein d'une équipe de dernière place qui devrait miser sur la jeunesse et le renouvellement: "Je vais avoir une bonne chance de me développer", affirme ce quatrième choix de repêchage et premier attaquant réclamé en 1995.
Son cheminement
Savard a beaucoup insisté aussi pour dire que Kilger ne s'est pas développé comme espéré.
"A Anaheim, j'étais jeune et je n'avais pas assez de maturité", dit-il de son entrée dans la LNH à 18 ans. Il s'est retrouvé à Winnipeg, dans l'échange de Teemu Selanne, puis avec les Blackhawks. "C'allait bien à Chicago", dit-il. "Mais ils voulaient absolument un défenseur offensif."
Kilger a donc pris la direction d'Edmonton dans l'échange impliquant Boris Mironov, et là aussi il estime avoir bien fait. Cette saison par exemple, il avait marqué cinq buts dans un quatrième trio: c'est autant de buts que Trevor Linden et Oleg Petrov, et seulement trois de moins que Brian Savage, le supposé marqueur naturel du Canadien.
"J'avais un rôle à jouer", dit-il. "J'ai parlé à l'entraîneur (Craig MacTavish), et il était satisfait de moi. C'est juste qu'ils croient que Zholtok apportera plus d'offensive."
Bilingue
Kilger ne vient pas à Montréal à reculons, loin de là. C'est presque un retour au bercail puisque ses parents demeurent toujours à Cornwall, d'où vient également son épouse.
De plus, Kilger, dont les deux grands-mères sont francophones, est allé à l'école élémentaire française et parle encore bien notre langue. Son père, l'ancien arbitre Bob, qui a aussi dirigé les Royals de Cornwall en les menant à la coupe Memorial, est, lui, parfaitement bilingue. Il est aujourd'hui député à la chambre des communes.