Charline Labonté a été patiente
Hockey dimanche, 27 mars 2005. 17:11 samedi, 14 déc. 2024. 17:53
TORONTO (PC) - Quand l'équipe canadienne de hockey féminin a remporté le titre olympique il y a trois ans, Charline Labonté n'était pas en uniforme sur la photographie de la victoire.
Elle était alors la troisième gardienne de but de l'équipe et même si elle prenait part à toutes les séances d'entraînement, elle n'avait pas eu l'occasion d'être utilisée lors d'un match à Salt Lake City.
Eddie Belfour, le troisième gardien de l'équipe masculine, a obtenu une médaille d'or. Mais pas Labonté. Les formations féminines étaient limitée à 20 joueuses alors qu'elles comprenaient 23 joueurs chez les hommes.
Ça ne semblait pas juste mais elle n'a fait aucune vague car après tout, elle n'avait que 19 ans et le simple fait d'être allée aux Jeux olympiques était formidable.
Labonté a aussi été la troisième gardienne lors des championnats mondiaux lors des deux dernières années. Kim St-Pierre et Sami Jo Small étaient toujours choisies avant elle en février, un mois qui n'est pas le préféré de la gardienne de Boisbriand.
"L'an passé, j'étais fâché parce que j'estimais que j'aurais dû faire partie de l'équipe, a-t-elle expliqué. Mais nous étions trois bonnes gardiennes et c'était difficile.
"Cette année, j'y suis finalement parvenu."
Labonté et St. Pierre seront les gardiennes de l'équipe canadienne lors du match d'ouverture contre le Kazakhstan à Linkoping en Suède. Le Canada a toujours remporté le titre mondial lors des huit dernières années, présentant une fiche de 39-1.
L'entraîneur-chef Mel Davidson et ses joueuses doivent s'envoler lundi.
"Je travaille pour obtenir un poste dans cette équipe depuis cinq ans", a dit Labonté, dimanche matin. J'ai mis ma vie en attente pour me concentrer sur le hockey.
"Etre retranchée quatre fois d'affilée, ce fut difficile. Mais obtenir un poste, c'est ce que je voulais et je savais que je pouvais le faire. C'est pourquoi je n'ai jamais abandonné. Je me suis entraînée fort cet été, j'ai eu ma chance, et j'ai réussi.
"C'est formidable. J'ai ma chance maintenant. Je sais que les entraîneurs ont confiance en moi. Cela m'importe peu que je commence un match ou que je sois l'adjointe. Je suis tellement contente de faire partie de l'équipe."
Elle était alors la troisième gardienne de but de l'équipe et même si elle prenait part à toutes les séances d'entraînement, elle n'avait pas eu l'occasion d'être utilisée lors d'un match à Salt Lake City.
Eddie Belfour, le troisième gardien de l'équipe masculine, a obtenu une médaille d'or. Mais pas Labonté. Les formations féminines étaient limitée à 20 joueuses alors qu'elles comprenaient 23 joueurs chez les hommes.
Ça ne semblait pas juste mais elle n'a fait aucune vague car après tout, elle n'avait que 19 ans et le simple fait d'être allée aux Jeux olympiques était formidable.
Labonté a aussi été la troisième gardienne lors des championnats mondiaux lors des deux dernières années. Kim St-Pierre et Sami Jo Small étaient toujours choisies avant elle en février, un mois qui n'est pas le préféré de la gardienne de Boisbriand.
"L'an passé, j'étais fâché parce que j'estimais que j'aurais dû faire partie de l'équipe, a-t-elle expliqué. Mais nous étions trois bonnes gardiennes et c'était difficile.
"Cette année, j'y suis finalement parvenu."
Labonté et St. Pierre seront les gardiennes de l'équipe canadienne lors du match d'ouverture contre le Kazakhstan à Linkoping en Suède. Le Canada a toujours remporté le titre mondial lors des huit dernières années, présentant une fiche de 39-1.
L'entraîneur-chef Mel Davidson et ses joueuses doivent s'envoler lundi.
"Je travaille pour obtenir un poste dans cette équipe depuis cinq ans", a dit Labonté, dimanche matin. J'ai mis ma vie en attente pour me concentrer sur le hockey.
"Etre retranchée quatre fois d'affilée, ce fut difficile. Mais obtenir un poste, c'est ce que je voulais et je savais que je pouvais le faire. C'est pourquoi je n'ai jamais abandonné. Je me suis entraînée fort cet été, j'ai eu ma chance, et j'ai réussi.
"C'est formidable. J'ai ma chance maintenant. Je sais que les entraîneurs ont confiance en moi. Cela m'importe peu que je commence un match ou que je sois l'adjointe. Je suis tellement contente de faire partie de l'équipe."