UNIONDALE, New York - Chris Simon a rencontré Colin Campbell, le préfet de discipline de la LNH, samedi, et il attendait le verdict quant à la durée de sa suspension pour le vicieux coup de bâton qu'il a servi au visage de l'attaquant Ryan Hollweg des Rangers de New York.

En début de journée, le réseau MSG prétendait que Simon avait écopé d'une suspension de 22 parties, mais cette information n'a jamais été confirmée.

Entre-temps, Simon a présenté ses excuses à Hollweg, à la ligue et aux partisans des Islanders dans un communiqué diffusé plus tard dans la journée de samedi.

L'attaquant des Islanders de New York, suspendu vendredi pour une période indéfinie pour son geste posé la veille, s'est rendu au bureau de la ligue à Manhattan en compagnie de représentants de l'équipe et de l'Association des joueurs de la LNH.

La ligue n'a pas immédiatement annoncé la durée de la suspension qui sera imposée à Simon. Il a écopé d'une pénalité de match, jeudi, pour avoir délibérément tenté de blesser et il attend maintenant la suite.

Hollweg a eu besoin de quelques points de suture au menton mais il n'a pas été sérieusement blessé.

Simon a également déclaré dans son communiqué qu'il avait subi une commotion cérébrale lorsqu'il avait été plaqué dans la bande peu avant l'incident.

"J'ai peu de souvenirs de l'incident de jeudi, a-t-il indiqué. Lorsque j'ai vu le vidéo vendredi matin, j'ai compris plusieurs choses lorsque j'ai vu l'air sur mon visage après avoir été frappé dans la bande. Je n'étais plus là. Lorsque j'ai rencontré les médias 30 minutes plus tard environ, je ne me sentais pas tellement mieux."

Simon, qui a dit vouloir communiquer avec Hollweg dans un proche avenir, a 10 buts et 17 aides avec 75 minutes de pénalités en 67 matchs cette saison.

"Ce que vous avez vu jeudi n'est pas la personne, le joueur et le compétiteur que je suis, a-t-il dit. Je sais que mes coéquipiers et mes adversaires, qui me connaissent depuis mes débuts dans la LNH il y a 14 ans, comprennent cela."

Ce coup de bâton au visage n'est pas sans rappeler celui de Marty McSorley à l'endroit de Donald Brashear il y a sept ans. McSorley avait alors été suspendu pour les 21 derniers matchs de la saison, puis jusqu'en février de la saison suivante, mais il n'a plus jamais rejoué.