Durant la saison morte, le gardien des Devils du New Jersey, Martin Brodeur, se garde bien occupé. Après une pizzéria, il vient de faire l'acquisition d'un spa, tout près de chez lui.

Entretemps, Brodeur sera encore une fois un élément-clé dans les succès des Devils. D'autant plus que la formation du New Jersey a perdu un gros morceau aux mains des Rangers en Scott Gomez. Selon Brodeur, les Devils n'avaient plus le choix, il fallait libérer quelques salaires.

"L'année passée, on a dû jouer quelques parties avec 18 joueurs parce qu'on avait atteint le plafond salarial. C'est sûr qu'on aurait aimé l'avoir, mais compte tenu du prix que les Rangers ont payé pour lui, ça nous aurait lié les mains pour cette saison et celles à venir."

Autre perte importante en défensive, celle de Brian Rafalski. On a donc décidé de remplacer les deux poids plume, Gomez et Rafalski, par trois joueurs au bons gabarits, Dainius Zubrus, Vitali Vishneski et Karel Rachunek.

"On a grossi, on a perdu deux petits gars. Peut-être que c'est ce qui nous manquait dans les dernières années et qui a fait que nous n'avons pas pu passer la deuxième ronde des séries."

L'ajout qui réjouit peut-être le plus les joueurs des Devils, c'est l'embauche d'un nouvel entraîneur d'expérience en Brent Sutter.

"Après ce qui est arrivé à Claude Julien alors qu'il s'est fait renvoyer et qu'il avait une saison gagnante au-dessus de 100 points, on pensait avoir de la difficulté à trouver un entraîneur de qualité, mais encore une fois Lou Lamoriello a sorti un lapin de son sac et a embauché le meilleur entraîneur disponible sur le marché."

La saison passée, Brodeur a à enregistrer 12 jeux blancs. S'il parvient a en récolté une autre douzaine cette saison, il éclipsera le record qui a été établi par Terry Sawchuk.


En voiture

Il y a deux semaines, le gardien des Devils a vécu toute une expérience au Circuit Gilles-Villeneuve. Brodeur a été invité par l'écurie de Greg Biffle à faire partie de l'équipe de mécaniciens pour l'épreuve de NASCAR. Il s'est rapidement rendu compte que ces mécanos prennent les choses au sérieux.

"J'ai arrêté mon auto sous le signe des mécanos et je voyais les gars bouger, mettre de l'essence et ça prenait 10 à 13 secondes. Une fois, ils ont raté leur coup avec un temps de 15 secondes. C'était pire qu'une série de hockey que tu perds en septième partie. Les gars étaient déboussolés, mais quand je suis revenu pour le deuxième changement, tout s'est bien déroulé alors les gars étaient motivés comme s'ils venaient de gagner une partie."