TORONTO - Sean Avery devra faire face à la musique, jeudi, à New York.

La peste des Stars de Dallas doit rencontrer le commissaire de la Ligue nationale de hockey, Gary Bettman, à 10 h 30 pour expliquer ses commentaires de mardi qui ont entraîné sa suspension indéfinie.

Le co-directeur général Brett Hull représentera les Stars lors de cette rencontre.

Avery s'est attiré des critiques après avoir lui-même approché les médias avant le match que les Stars disputaient aux Flames, à Calgary, mardi, pour faire un commentaire concernant des joueurs de la LNH qui ne cessent de tomber en amour avec ses anciennes petites amies.

Avery a offert les excuses suivantes par communiqué, mercredi :

"Je voudrais sincèrement m'excuser pour mes remarques de mauvais goût faites mardi à Calgary. Je n'aurais pas dû faire de tels commentaires et je reconnais qu'ils étaient inappropriés.

"C'était une tentative mal indiquée de susciter de l'engouement pour le match, mais je suis maintenant très conscient à quel point mon comportement a été dommageable. J'ai mis dans l'embarras de façon non justifiée mes pairs et des personnes dont j'ai été proche dans le passé.

"Je m'excuse pour avoir offensé les formidables partisans de la LNH, le commissaire, mes coéquipiers, mes entraîneurs et la direction des Stars de Dallas. Comme beaucoup d'entre vous le savez, j'aime provoquer des choses sur la glace et en dehors de la patinoire de temps à autre, mais je suis conscient que je suis allé trop loin cette fois-ci."

L'ancienne flamme d'Avery, l'actrice montréalaise Elisha Cuthbert, fréquente présentement le défenseur des Flames Dion Phaneuf, La ligue a rapidement suspendu Avery pour "commentaires inappropriés" en attendant une rencontre avec Bettman.

Phaneuf a quant à lui déclaré que les commentaires d'Avery étaient "très irrespectueux" et a applaudi la réplique rapide de la ligue. Même les Stars ont publiquement dénoncé les propos d'Avery.

"Sean a dépassé les bornes", a dit l'entraîneur-chef des Stars, Dave Tippett.

Le commentateur Don Cherry a aussi condamné les propos d'Avery, stipulant qu'il avait forcé le commissaire à le suspendre.

"C'est très triste et c'est un oeil au beurre noir au hockey, a-t-il dit. Nous ne sommes pas comme ça. Les joueurs de hockey ne sont pas comme ça. Ils ne prennent pas de drogue - plus de 3000 tests et un seul trouvé coupable le prouvent - et on ne se poignarde pas dans le dos de cette façon. C'est une bien triste situation."