Saku Koivu est heureux. La dernière saison fut éprouvante pour bien des membres du Canadien à un point tel que pour la première fois de sa carrière, il a pensé quitter Montréal. Au cours de l'hiver, avec toute la controverse autour de l'équipe, Koivu a compris que le gazon était plus vert ailleurs.

« Au cours de la dernière saison, moi et ma famille avions conclu qu'un changement d'air serait bénéfique, avoue l'ancien capitaine du Canadien. C'était un nouveau défi qui me donnerait la chance de prouver beaucoup de choses. Lorsque le Canadien m'a mentionné que les plans allaient changer, c'était plus facile de quitter. »

Soulagé, Saku Koivu l'était lorsque Bob Gainey l'a contacté peu avant le 1er juillet pour lui dire qu'il n'allait pas recevoir d'offre de contrat de la part du Canadien. Il faut dire que Koivu était au coeur de plusieurs tourbillons médiatiques. Son leadership était contesté à plusieurs occasions. A-t-il déjà pensé laisser tomber le C sur son chandail?

« Pas vraiment, tranche Koivu. Il y a eu quelques controverses mais elles étaient créées par des personnes à l'extérieur du vestiaire. Ça n'a pas toujours été facile mais j'ai appris beaucoup. Je suis fier d'avoir été le capitaine du Canadien. Je ne suis pas un lâcheur et je ne voulais pas laisser tomber mes coéquipiers. »

La langue a aussi été un dossier qui a fait partie de la controverse autour de Koivu. L'ancien capitaine du Canadien parle français mais n'a jamais tenté sa chance de le pratiquer devant les caméras.

« Je n'étais pas à l'aise de faire des entrevues en français, » explique Koivu. Je ne crois pas être en mesure de donner une bonne réponse à ce sujet. J'étais à Montréal pour jouer au hockey et je trouve que ce dossier a été exagéré. Je voulais rester concentré sur le hockey et éviter les distractions. »

Maintenant, Saku Koivu est un Duck. Il réalise un rêve en jouant sur le même trio que son bon ami Teemu Selanne. Et les attentes sont hautes...

« C'est un grand défi et je me sens prêt à le relever, » termine Koivu.

Vous pouvez visionner l'entrevue intégrale en cliquant ici.

D'après un reportage de Renaud Lavoie