Depuis le début de la série finale de la coupe Stanley, les Flyers semblent avoir trouvé une façon de jouer à la limite de ce qui est permis selon les règlements de la Ligue nationale. Il faudra donc que les joueurs des Blackhawks de Chicago s'ajustent et commencent à imiter leurs rivaux.

"Chacun a un rôle à jouer et certains repoussent les limites, a approuvé un Joel Quenneville souriant samedi. On doit être plus combatif et on aura certainement plus d'avantages numériques."

"Ils ont un excellent avantage numérique. On doit donc être prudent, mais pas trop. On doit jouer intelligemment et de façon robuste", croit le défenseur Brent Sopel, qui était sur la glace pour les trois premiers buts des Flyers dans le match numéro quatre.

"On peut être beaucoup plus rusé, croit pour sa part Kris Versteeg. On doit lancer la rondelle dans leur territoire et les forcer à prendre des pénalités."

Toews et Kane feront "ligne à part"

Quenneville n'hésitera pas à modifier ses trios comme il l'a fait en troisième période vendredi. Jonathan Toews et Patrick Kane sont maintenant séparés.

"Je le dis depuis longtemps. Nous avons tellement de profondeur que si l'équipe adverse décide de se concentrer sur un ou deux joueurs, les autres trios devraient être capables de prendre la relève. Je crois que parfois, un changement peut être sain. Ça peut être une source d'énergie pour certains joueurs", avance Kane.

Depuis le début de cette série, les Blackhawks n'ont obtenu que neuf avantages numériques et n'ont réussi à marquer qu'une seule fois. Du côté des Flyers, c'est tout le contraire : déjà cinq buts avec l'avantage d'un homme en 16 occasions.

*D'après un reportage de Renaud Lavoie.