La vie de Jacques Demers a basculé le 29 juin dernier. Après avoir passé quelques heures avec des collègues sénateurs à Ottawa, Demers est rentré à son hôtel. L'ancien entraîneur du Tricolore a alors défrayé les manchettes. Ce qu'on ne savait pas à ce moment, c'est qu'il reposait entre la vie et la mort.

Demers se remet plutôt bien des deux opérations qu'il a subies au début du mois de juillet. Il a perdu 43 livres, sa voix est plus faible qu'à l'habitude mais il garde un très bon moral. "Aujourd'hui, je pense vraiment que je suis un homme différent."

La vie de Jacques Demers a basculé le 29 juin dernier. Après être passé quelques heures avec des collègues sénateurs à Ottawa, Demers est rentré à son hôtel en fin de soirée. "J'ai commencé à avoir mal au ventre et ma première réaction a été de me dire que j'étais peut-être victime d'un empoissement alimentaire."

Demers s'est rendu à l'urgence de l'hôpital général d'Ottawa. Trois heures plus tard, il devait être opéré en raison d'une hernie à l'estomac. La chirurgie semblait alors avoir été un succès mais des complications sont survenus à peine six jours plus tard.

"Ma jaquette d'hôpital était brune et sale. On a fait venir le médecin, qui a agi très rapidement. On m'a alors dit que je devais retourner à la salle d'opération immédiatement. Il semble que lors de la première intervention, on aurait coupé accidentellement, un bout des mes intestins et que ça serait propagé au travers mon corps. On a téléphoné à mon épouse, au docteur Mulder et à mon frère pour leur dire d'être près du téléphone parce que j'étais entre la vie et la mort."

"J'ai toujours vécu ma vie à 100 m/h. J'ai toujours été occupé en allant travailler, en jouant au golf, en allant souper ect. Je recevais toujours plein de coups de téléphone. Ça n'arrêtait jamais. À 100 m/h à 65 ans, ça ne peut plus continuer comme ça."

Jacques Demers s'accordera trois mois de repos avant de reprendre ses activités professionnelles. À moins d'une guérison plus rapide que prévue, il ne sera pas avec ses confrères lors de la rentrée au Sénat, le 28 septembre prochain.