Des idées et des recommandations, il y a en a eu lors du Sommet du hockey québécois. Maintenant, tout le monde s'attend à des résultats concrets.

« Je suis très encouragé par les idées et les pistes de solution qui vont permettre, je le souhaite, un grand essor du hockey au Québec, affirme Martin Raymond, entraîneur-adjoint du Lightning de Tampa Bay.

« Ce n'est pas de dire, j'ai raison ou l'autre a raison, explique Benoît Groulx, entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau. Ce qui est important, c'est de trouver les bonnes idées qui vont l'emporter. »

« On a beaucoup parlé, maintenant nous devons agir, analyse Gaston Therrien. On est au point A et on doit se rendre au point B pour permettre aux joueurs de progresser. »

Ce sommet était une première. Jamais le Canadien de Montréal, la LHJMQ, Hockey Québec et Hockey Canada ne s'étaient réunis de la sorte pour parler de l'état du hockey dans la Belle Province.

« La réponse, c'est la somme de tout, philosophe Stéphane Leroux, journaliste de la LHJMQ. Si les gens font preuve d'ouverture d'esprit, ce sera positif selon moi. »

Et le directeur général du Canadien, Pierre Gauthier, avait ce conseil à l'issu du Sommet.

« Il y a une bonne direction et de bonnes volontés, mais il faut qu'il y ait une communication, » tranche-t-il.

Plusieurs ont parlé du besoin urgent de construire de nouveaux arénas au Québec pour favoriser le développement des joueurs de hockey. Toutefois, rien ne se fera sans la contribution des différents paliers de gouvernement.

D'après un reportage de Félix Séguin