WINNIPEG - Des médias tentent d'obtenir la permission de faire entrer les caméras lors de l'audience sur la détermination de la peine de l'ex-entraîneur de hockey Graham James, mardi à Winnipeg.

L'homme a plaidé coupable en décembre à des accusations d'agressions sexuelles contre d'anciens joueurs de hockey junior.

Un avocat représentant les quatre médias, Bob Sokalski, a soutenu devant un juge que filmer l'audience était une façon, pour le public canadien, d'observer le déroulement des procédures.

Il a ajouté que les Canadiens étaient particulièrement intéressés à voir ces procédures.

Les avocats représentant Graham James ont toutefois plaidé le droit constitutionnel de leur client à la vie privée, ajoutant que le fait de le filmer pourrait s'avérer une menace à sa sécurité.

La peine de Graham James, accusé d'agressions sexuelles répétées contre les deux anciens hockeyeurs Theoren Fleury et Todd Holt, sera connue mardi.

La Couronne demande une peine d'emprisonnement de six ans, tandis que la défense réclame une peine d'emprisonnement avec sursis — excluant donc tout séjour en prison.