Colisée : l'entente est-elle légale?
Hockey vendredi, 11 mars 2011. 10:49 jeudi, 12 déc. 2024. 20:03
QUEBEC - L'ancien directeur général de la Ville de Québec, Denis de Belleval, doute de la légalité de l'entente avec Quebecor sur la gestion du futur amphithéâtre, un accord qu'il croit digne d'une république de bananes.
En entrevue au journal «Le Devoir», M.de Belleval déplore qu'il n'y ait pas eu de soumission publique ni de cahier de charges, et qu'on ne sache pas qui ont été les autres soumissionnaires.
En l'absence d'appels d'offres, les négociations qui ont précédé l'entente relèvent, à son avis, de lobbyistes qui n'ont pas été enregistrés.
Lors du dévoilement de l'entente avec Quebecor, le maire de Québec, Régis Labeaume, a refusé de dévoiler les noms des autres groupes qui avaient fait des propositions, mais il a fait savoir qu'ils étaient cinq. Après vérification au registre des lobbyistes, seul Quebecor avait pris la peine de s'inscrire dans le dossier de l'amphithéâtre.
Selon le porte-parole du commissaire au lobbyisme, les autres groupes auraient normalement dû faire de même; or, on ne peut pas les sanctionner puisqu'on ignore leur identité. M. de Belleval estime que l'entente pourrait être contestée devant les tribunaux.
Denis de Belleval, un ancien ministre sous René Lévesque qui a été directeur général de la Ville de Québec de 1990 à 1995 et de 2001 à 2006, s'est déjà prononcé contre le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec parce qu'il risque, selon lui, d'appauvrir l'économie locale.
En entrevue au journal «Le Devoir», M.de Belleval déplore qu'il n'y ait pas eu de soumission publique ni de cahier de charges, et qu'on ne sache pas qui ont été les autres soumissionnaires.
En l'absence d'appels d'offres, les négociations qui ont précédé l'entente relèvent, à son avis, de lobbyistes qui n'ont pas été enregistrés.
Lors du dévoilement de l'entente avec Quebecor, le maire de Québec, Régis Labeaume, a refusé de dévoiler les noms des autres groupes qui avaient fait des propositions, mais il a fait savoir qu'ils étaient cinq. Après vérification au registre des lobbyistes, seul Quebecor avait pris la peine de s'inscrire dans le dossier de l'amphithéâtre.
Selon le porte-parole du commissaire au lobbyisme, les autres groupes auraient normalement dû faire de même; or, on ne peut pas les sanctionner puisqu'on ignore leur identité. M. de Belleval estime que l'entente pourrait être contestée devant les tribunaux.
Denis de Belleval, un ancien ministre sous René Lévesque qui a été directeur général de la Ville de Québec de 1990 à 1995 et de 2001 à 2006, s'est déjà prononcé contre le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec parce qu'il risque, selon lui, d'appauvrir l'économie locale.