Comme Gill, Lapointe a été grand frère
Hockey jeudi, 7 avr. 2011. 13:19 jeudi, 12 déc. 2024. 20:04
MONTRÉAL - Martin Lapointe sait comment Hal Gill se sent. Il s'est déjà retrouvé dans les souliers du vétéran défenseur du Canadien, qui tente présentement de guider le jeune P.K. Subban du mieux qu'il peut.
L'ancien hockeyeur de Ville Saint-Pierre, qui a été intronisé au Temple de la renommée de la LHJMQ, mercredi soir, a longtemps agi comme mentor auprès de jeunes joueurs qui en étaient à leurs débuts dans la LNH. Steve Yzerman l'avait fait pour lui à ses premiers moments chez les Red Wings de Detroit, puis il a agi de la même façon par la suite, notamment quand il s'est retrouvé avec les Bruins de Boston, les Blackhawks de Chicago et les Sénateurs d'Ottawa.
Son «plus beau projet», dit-il, a été Patrice Bergeron chez les Bruins.
«Il est arrivé à Boston à l'âge de 18 ans, ce qui est pas mal jeune pour arriver dans la Ligue nationale, avec tout ce que ça implique comme adaptation», a déclaré Lapointe à La Presse Canadienne en marge du Gala des Rondelles d'Or de la LHJMQ. «Essayer de survivre tout seul dans ce contexte, c'est beaucoup.
«Je l'ai emmené chez nous, je me suis assuré qu'il se sente à l'aise. Il ne parlait pas anglais alors je sortais avec lui. On allait souvent manger ensemble. Quand tu es tout seul dans une grande ville, tu te sens oublié. C'était bon pour lui d'avoir quelqu'un sur qui il pouvait s'appuyer.»
Lapointe, qui travaille maintenant pour les Blackhawks à titre de dépisteur professionnel, n'a pas suivi le Canadien de près cette saison puisqu'il est appelé à suivre les matchs d'autres équipes dans la LNH. Il a toutefois une bonne idée de la dynamique qu'il y a eu cet hiver entre Subban et Gill. On sait que ce dernier a été appelé à veiller sur l'apprentissage du jeune et exubérant jeune défenseur, tant sur la glace qu'en dehors.
«Il est excité de jouer au hockey et tu ne peux pas lui enlever ça, a dit Lapointe de Subban. Lui, quand il arrive à l'aréna, il a le sourire au visage, c'est un gars qui a une belle joie de vivre, qui aime marquer des buts. Et il le démontre.»
En composant avec ce genre de jeune joueur, un mentor doit faire preuve de sagesse et de patience, selon Lapointe.
«Tu essaies de lui expliquer des choses. Il y a des moments où tu peux le faire, d'autres où tu ne peux pas. Et c'est aussi à lui de comprendre», a noté celui qui a remporté la coupe Stanley avec les Red Wings en 1997 et 1998.
L'ancien hockeyeur de Ville Saint-Pierre, qui a été intronisé au Temple de la renommée de la LHJMQ, mercredi soir, a longtemps agi comme mentor auprès de jeunes joueurs qui en étaient à leurs débuts dans la LNH. Steve Yzerman l'avait fait pour lui à ses premiers moments chez les Red Wings de Detroit, puis il a agi de la même façon par la suite, notamment quand il s'est retrouvé avec les Bruins de Boston, les Blackhawks de Chicago et les Sénateurs d'Ottawa.
Son «plus beau projet», dit-il, a été Patrice Bergeron chez les Bruins.
«Il est arrivé à Boston à l'âge de 18 ans, ce qui est pas mal jeune pour arriver dans la Ligue nationale, avec tout ce que ça implique comme adaptation», a déclaré Lapointe à La Presse Canadienne en marge du Gala des Rondelles d'Or de la LHJMQ. «Essayer de survivre tout seul dans ce contexte, c'est beaucoup.
«Je l'ai emmené chez nous, je me suis assuré qu'il se sente à l'aise. Il ne parlait pas anglais alors je sortais avec lui. On allait souvent manger ensemble. Quand tu es tout seul dans une grande ville, tu te sens oublié. C'était bon pour lui d'avoir quelqu'un sur qui il pouvait s'appuyer.»
Lapointe, qui travaille maintenant pour les Blackhawks à titre de dépisteur professionnel, n'a pas suivi le Canadien de près cette saison puisqu'il est appelé à suivre les matchs d'autres équipes dans la LNH. Il a toutefois une bonne idée de la dynamique qu'il y a eu cet hiver entre Subban et Gill. On sait que ce dernier a été appelé à veiller sur l'apprentissage du jeune et exubérant jeune défenseur, tant sur la glace qu'en dehors.
«Il est excité de jouer au hockey et tu ne peux pas lui enlever ça, a dit Lapointe de Subban. Lui, quand il arrive à l'aréna, il a le sourire au visage, c'est un gars qui a une belle joie de vivre, qui aime marquer des buts. Et il le démontre.»
En composant avec ce genre de jeune joueur, un mentor doit faire preuve de sagesse et de patience, selon Lapointe.
«Tu essaies de lui expliquer des choses. Il y a des moments où tu peux le faire, d'autres où tu ne peux pas. Et c'est aussi à lui de comprendre», a noté celui qui a remporté la coupe Stanley avec les Red Wings en 1997 et 1998.