Comme s'il n'avait jamais quitté
Dallas Stars vendredi, 24 avr. 2009. 19:14 samedi, 14 déc. 2024. 17:46
Je n'oublierai pas de sitôt l'entrevue que Steve Bégin avait accordée à mon collègue Renaud Lavoie dans le vestiaire des Stars.
Steve venait d'être échangé à Dallas. Il était encore très ébranlé, réalisant soudainement qu'il n'endosserait plus jamais l'uniforme du Canadien. Renaud avait dû s'y prendre cinq fois pour compléter l'entrevue tellement Steve était émotif. Ses magnifiques yeux rougis, il tentait tant bien que mal de refouler les larmes avant finalement d'éclater en sanglot et demander quelques minutes à Renaud pour reprendre ses esprits.
Quelques jours plus tard, Steve avait toutefois vite retrouvé le sourire. « J'ai été très bien accueilli. Les joueurs m'ont tout de suite traité comme si j'étais déjà un des leurs. J'ai aimé ça, ce fut une très belle expérience. Dallas est une ville magnifique et les Stars ont de très bons partisans», confie-t-il tout en ajoutant avec un large sourire «ce ne sont pas les partisans de Montréal, mais j'ai vraiment adoré l'expérience.»
Les Stars lui ont fait confiance, il a joué en moyenne entre 10 et 12 minutes par match et on lui a donné un rôle qu'il apprécie beaucoup sur les unités spéciales. « Je jouais sur la première unité en désavantage numérique et j'ai vraiment aimé ça», précise-t-il. « Mon rôle était le même qu'à Montréal, un rôle d'énergie, beaucoup de mises en échec, j'étais très content. »
Steve deviendra joueur autonome le 1er juillet prochain. Il ne sait pas encore quelle destination il prendra en septembre prochain. Il avoue ne pas encore avoir discuté de la situation avec sa famille, mais au cours des prochains jours, son agent sera mandaté pour s'enquérir des projets des Stars à son endroit.
Mercredi dernier, il était assis dans son salon avec sa famille, il regardait la télévision, télécommande à la main et regardait deux, trois émissions en même temps dont le match Canadien-Bruins. « Quand la marque est devenue 4-1 en faveur des Bruins, j'ai regardé ma femme et j'ai dit. On y va. On va voir les gars, ce sont encore mes amis », révèle le sympathique attaquant. Steve et Amélie ont alors quitté en direction du Centre Bell. « Tout était OK, mais lorsque je suis arrivé à la porte de garage du Centre Bell, je commençais à me sentir bizarre un peu. Je suis devenu nerveux, émotif. Mais ça s'est bien déroulé. Je suis monté et du monde m'attendait. J'ai rencontré les gars après la partie et c'était l'fun de les revoir et eux aussi semblaient contents de me revoir », dit-il avec un large sourire.
En fait, les joueurs étaient tellement contents de revoir leur ancien coéquipier qu'ils l'ont invité à se joindre à eux pour une soirée d'équipe chez Mathieu Dandenault tout de suite après l'élimination du Canadien mercredi soir. Et le lendemain, jeudi soir, pour le dernier souper d'équipe de la saison, Steve a encore reçu une invitation qu'il a accepté avec plaisir. « C'était bizarre, comme si je n'étais jamais parti. Les gars étaient super contents de me voir et moi aussi. J'étais heureux. On a eu du fun on s'est conté des choses, c'était vraiment l'fun » de conclure le courageux hockeyeur avec un large sourire
Steve Bégin n'a pas encore totalement décroché de ses anciennes amours. Il aimait le Canadien, ses coéquipiers, la ville, les partisans. Il reste attaché, mais il peut se consoler en se disant que c'est réciproque
Steve venait d'être échangé à Dallas. Il était encore très ébranlé, réalisant soudainement qu'il n'endosserait plus jamais l'uniforme du Canadien. Renaud avait dû s'y prendre cinq fois pour compléter l'entrevue tellement Steve était émotif. Ses magnifiques yeux rougis, il tentait tant bien que mal de refouler les larmes avant finalement d'éclater en sanglot et demander quelques minutes à Renaud pour reprendre ses esprits.
Quelques jours plus tard, Steve avait toutefois vite retrouvé le sourire. « J'ai été très bien accueilli. Les joueurs m'ont tout de suite traité comme si j'étais déjà un des leurs. J'ai aimé ça, ce fut une très belle expérience. Dallas est une ville magnifique et les Stars ont de très bons partisans», confie-t-il tout en ajoutant avec un large sourire «ce ne sont pas les partisans de Montréal, mais j'ai vraiment adoré l'expérience.»
Les Stars lui ont fait confiance, il a joué en moyenne entre 10 et 12 minutes par match et on lui a donné un rôle qu'il apprécie beaucoup sur les unités spéciales. « Je jouais sur la première unité en désavantage numérique et j'ai vraiment aimé ça», précise-t-il. « Mon rôle était le même qu'à Montréal, un rôle d'énergie, beaucoup de mises en échec, j'étais très content. »
Steve deviendra joueur autonome le 1er juillet prochain. Il ne sait pas encore quelle destination il prendra en septembre prochain. Il avoue ne pas encore avoir discuté de la situation avec sa famille, mais au cours des prochains jours, son agent sera mandaté pour s'enquérir des projets des Stars à son endroit.
Mercredi dernier, il était assis dans son salon avec sa famille, il regardait la télévision, télécommande à la main et regardait deux, trois émissions en même temps dont le match Canadien-Bruins. « Quand la marque est devenue 4-1 en faveur des Bruins, j'ai regardé ma femme et j'ai dit. On y va. On va voir les gars, ce sont encore mes amis », révèle le sympathique attaquant. Steve et Amélie ont alors quitté en direction du Centre Bell. « Tout était OK, mais lorsque je suis arrivé à la porte de garage du Centre Bell, je commençais à me sentir bizarre un peu. Je suis devenu nerveux, émotif. Mais ça s'est bien déroulé. Je suis monté et du monde m'attendait. J'ai rencontré les gars après la partie et c'était l'fun de les revoir et eux aussi semblaient contents de me revoir », dit-il avec un large sourire.
En fait, les joueurs étaient tellement contents de revoir leur ancien coéquipier qu'ils l'ont invité à se joindre à eux pour une soirée d'équipe chez Mathieu Dandenault tout de suite après l'élimination du Canadien mercredi soir. Et le lendemain, jeudi soir, pour le dernier souper d'équipe de la saison, Steve a encore reçu une invitation qu'il a accepté avec plaisir. « C'était bizarre, comme si je n'étais jamais parti. Les gars étaient super contents de me voir et moi aussi. J'étais heureux. On a eu du fun on s'est conté des choses, c'était vraiment l'fun » de conclure le courageux hockeyeur avec un large sourire
Steve Bégin n'a pas encore totalement décroché de ses anciennes amours. Il aimait le Canadien, ses coéquipiers, la ville, les partisans. Il reste attaché, mais il peut se consoler en se disant que c'est réciproque