Les camps d'entraînements dans la Ligue nationale de hockey s'amorceront dans deux semaines et à l'aube de cette nouvelle saison, c'est le dossier des commotions cérébrales qui retient l'attention.

C'est sous la supervision des entraîneurs Jean-Philippe Hamel et Alexandre Tessier que plusieurs joueurs ont finalisé leur préparation en vue des camps d'entraînement dans la Ligue nationale. Pour ces joueurs, il s'agit d'une dernière étape à franchir avant de se rapporter à leurs équipes respectives.

« Des matchs avec un aussi bon calibre, qui présente du jeu aussi rapide, c'est difficile à trouver dans la région de Montréal », raconte l'attaquant des Ducks d'Anaheim Jean-François Jacques. « Nous faisons de la route pour pratiquer deux ou trois fois par semaine. »

Une nouvelle saison frappe à nos portes, mais le dossier des coups à la tête demeure toujours au cœur des discussions. D'ailleurs, le directeur général du Canadien, Pierre Gauthier, a récemment demandé aux joueurs de se responsabiliser davantage.

« Une grosse partie de la solution doit venir des joueurs », avait exposé Pierre Gauthier lors du sommet du hockey québécois. « Ils sont compétitifs, mais à certaines occasions, ils manquent de respect les uns envers les autres. »

Les joueurs rencontrés à Candiac partagent cette réflexion.

« C'est souvent les mêmes qui se font prendre à commettre les mêmes gestes. Il faut peut-être les punir plus sévèrement », explique Jason Pominville.

Il faut prendre la responsabilité de ne pas frapper un joueur qui a la tête basse », soutient pour sa part Benoît Pouliot. « Ce sont des gestes évitables. C'est le problème des joueurs. »

À qui la faute? Les joueurs ou la Ligue? N'empêche que si les dirigeants de la LNH imposaient des punitions un peu plus sévères dans le dossier des coups portés à la tête, peut-être que les joueurs seraient plus responsables.

D'après un reportage de Félix Séguin