Concert d'éloges pour Joe Thornton
Hockey mardi, 10 déc. 2002. 19:27 samedi, 14 déc. 2024. 18:52
(PC) - Joe Thornton serait devenu, de l'avis de plusieurs, le meilleur joueur de la Ligue nationale, et Pat Burns y est certes pour quelque chose.
Burns est arrivé chez les Bruins la même année que le premier choix au repêchage, qui venait tout juste d'avoir 18 ans au cours de l'été 1997.
Les Bruins ont décidé de faire graduer le jeune prodige immédiatement et l'entraîneur bourru s'est occupé de son éducation...
«Ce n'était pas facile, se souvient Thornton. Des fois, je jouais une ou deux minutes par match... Mais je réalise aujourd'hui qu'il m'a aidé.»
Thornton a complété sa première saison avec un grand total de trois buts et quatre aides en 55 matchs.
À 19 ans, il a amélioré à 41 points; à 20 ans il en avait 60. Puis ont suivi des campagnes de 71 points en 72 matchs et 68 en 66. Cette saison, il en avait 37 en 27 avant d'affronter le Canadien, devancé seulement par Mario Lemieux à 49 points.
23 ans seulement
«Et il n'a que 23 ans, a rappelé son coéquipier P.J. Stock; à 26-27 ans, ça va être effrayant.»
Déjà les coéquipiers de Thornton l'estiment le meilleur de la LNH.
Meilleur que Lemieux?
«Celui-là ne compte pas, répond Martin Lapointe. Il est trop intelligent pour la game.»
Le génie Lemieux joue d'une façon très particulière mais le robuste Thornton est peut-être déjà un joueur plus complet.
«Je pense qu'il pourrait aussi être notre meilleur bagarreur», dit Stock, qui s'y connaît.
À Dallas, Bill Guerin, qui a joué avec les deux, a vanté la finesse de Mike Modano mais a raconté qu'il n'y en a pas un comme Thornton pour protéger et contrôler la rondelle.
Lapointe, lui, a vanté le jeu derrière le filet de son coéquipier.
«Il est le même à tous les matchs, a-t-il précisé, jamais trop haut, jamais trop bas."
Les statistiques ne disent pas tout et Thornton joue dans une meilleure équipe, mais son différentiel de +16, parmi les meilleurs de la LNH, surpasse le +1 de Lemieux.
Si Lemieux a Alexei Kovalev, Thornton, lui, a Glen Murray (17-14-31).
«C'est le joueur avec lequel il est le plus facile de jouer, dit-il. On n'a qu'à lui remettre la rondelle et elle se retrouve dans le filet.»
Thornton s'esclaffe quand on lui mentionne qu'une chance que Sergei Samsonov (huit points en six matchs) est blessé, sinon son trio serait trop fort. Mais il ne nie pas...
Entre-temps, le remplaçant de Samsonov, Mike Knuble, un plombier de qualité, dominait tous les attaquants de la LNH avec un différentiel de +19, devancé seulement par le défenseur Nicklas Lidstrom (Detroit) à +20.
Les Bruins ont accepté de modifier le contrat de Thornton récemment, lui accordant une augmentation immédiate de 400 000 $ et un salaire de 5,5 millions $ US la saison prochaine, sans compter les bonis.
Thornton, qui gagnera 2,575 millions $ en 2002-03, est passé de septième à cinquième plus haut salarié des Bruins, une liste dominée par Martin Lapointe, à 5,25 millions $.
Burns est arrivé chez les Bruins la même année que le premier choix au repêchage, qui venait tout juste d'avoir 18 ans au cours de l'été 1997.
Les Bruins ont décidé de faire graduer le jeune prodige immédiatement et l'entraîneur bourru s'est occupé de son éducation...
«Ce n'était pas facile, se souvient Thornton. Des fois, je jouais une ou deux minutes par match... Mais je réalise aujourd'hui qu'il m'a aidé.»
Thornton a complété sa première saison avec un grand total de trois buts et quatre aides en 55 matchs.
À 19 ans, il a amélioré à 41 points; à 20 ans il en avait 60. Puis ont suivi des campagnes de 71 points en 72 matchs et 68 en 66. Cette saison, il en avait 37 en 27 avant d'affronter le Canadien, devancé seulement par Mario Lemieux à 49 points.
23 ans seulement
«Et il n'a que 23 ans, a rappelé son coéquipier P.J. Stock; à 26-27 ans, ça va être effrayant.»
Déjà les coéquipiers de Thornton l'estiment le meilleur de la LNH.
Meilleur que Lemieux?
«Celui-là ne compte pas, répond Martin Lapointe. Il est trop intelligent pour la game.»
Le génie Lemieux joue d'une façon très particulière mais le robuste Thornton est peut-être déjà un joueur plus complet.
«Je pense qu'il pourrait aussi être notre meilleur bagarreur», dit Stock, qui s'y connaît.
À Dallas, Bill Guerin, qui a joué avec les deux, a vanté la finesse de Mike Modano mais a raconté qu'il n'y en a pas un comme Thornton pour protéger et contrôler la rondelle.
Lapointe, lui, a vanté le jeu derrière le filet de son coéquipier.
«Il est le même à tous les matchs, a-t-il précisé, jamais trop haut, jamais trop bas."
Les statistiques ne disent pas tout et Thornton joue dans une meilleure équipe, mais son différentiel de +16, parmi les meilleurs de la LNH, surpasse le +1 de Lemieux.
Si Lemieux a Alexei Kovalev, Thornton, lui, a Glen Murray (17-14-31).
«C'est le joueur avec lequel il est le plus facile de jouer, dit-il. On n'a qu'à lui remettre la rondelle et elle se retrouve dans le filet.»
Thornton s'esclaffe quand on lui mentionne qu'une chance que Sergei Samsonov (huit points en six matchs) est blessé, sinon son trio serait trop fort. Mais il ne nie pas...
Entre-temps, le remplaçant de Samsonov, Mike Knuble, un plombier de qualité, dominait tous les attaquants de la LNH avec un différentiel de +19, devancé seulement par le défenseur Nicklas Lidstrom (Detroit) à +20.
Les Bruins ont accepté de modifier le contrat de Thornton récemment, lui accordant une augmentation immédiate de 400 000 $ et un salaire de 5,5 millions $ US la saison prochaine, sans compter les bonis.
Thornton, qui gagnera 2,575 millions $ en 2002-03, est passé de septième à cinquième plus haut salarié des Bruins, une liste dominée par Martin Lapointe, à 5,25 millions $.
