Auteur d'un parcours sans tache jusqu'à présent, le Canada se prépare avec la confiance tranquille qui la caractérise à affronter les représentants de la Russie en demi-finale de la Coupe du monde de hockey, samedi soir, au Air Canada Centre de Toronto.

Les hommes de Mike Babcock ont toutes les raisons de se sentir à la hauteur de la situation, eux qui ont triomphé lors de leurs 13 dernières rencontres sur la scène internationale, leur dernier revers remontant à la phase préliminaire lors des Jeux olympiques de 2010, à Vancouver.

« Je crois que ça fait partie des choses qui font de nous une équipe difficile à battre, a raconté Jonathan Toews vendredi, à la veille de l'affrontement. Une des qualités que nous possédons est notre calme. Nous avons confiance en nos moyens et même lorsque nous tirons de l'arrière, personne ne panique. Les gars donnent le meilleur d'eux-mêmes dans ce genre de situation. »

Babock s'est dit fébrile à l'idée de disputer un premier match à élimination directe dans ce tournoi.

« Quand le Canada croise le fer avec la Russie, il y a un attrait particulier, a mentionné l'entraîneur-chef. Seulement l'une des deux formations repartira avec le sourire aux lèvres (samedi) soir. »

En trois rencontres préliminaires, Équipe Canada a dominé ses adversaires 18-3 au chapitre des buts.

Du côté russe, deux membres de la brigade défensive du Canadien, Andrei Markov et Alexei Emelin, formeront la première paire utilisée par l'instructeur Oleg Znarok.

Lors du due préparatoire du 14 septembre entre les deux nations, Carey Price avait réalisé 24 arrêts dans un gain de 3-2 en prolongation.

La deuxième demi-finale, disputée dimanche après-midi, opposera la Suède à Équipe Europe.

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