Coups à la tête : priorité numéro un
Hockey lundi, 9 mars 2009. 13:23 samedi, 14 déc. 2024. 14:42
NAPLES, Floride - L'Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey souhaite l'adoption d'un règlement qui pénaliserait les coups intentionnels portés à la tête.
Le directeur exécutif Paul Kelly a proposé ce règlement lors d'une allocution dans le cadre de la réunion des directeurs généraux, lundi matin. Il aimerait que les arbitres aient la possibilité de décerner une pénalité mineure, majeure ou une inconduite de match aux joueurs qui frappent "intentionnellement ou imprudemment" une autre joueur à la tête.
Il s'agit d'une préoccupation majeure pour ses membres.
"C'est sans doute la principale préoccupation des joueurs, a dit Kelly. Je dirais que les trois quarts estiment que nous avons besoin d'un nouveau règlement au sujet des coups à la tête pour protéger les joueurs.
"Nous ne cherchons pas un règlement qui s'appliquerait à tous les coups à la tête. Certains sont accidentels et n'ont pas de graves conséquences en terme de blessure."
C'est la grande différence avec le règlement adopté par la Ligue de l'Ontario et le circuit universitaire américain, qui interdisent tous les coups à la tête.
Le d.g. des Maple Leafs de Toronto, Brian Burke, a suggéré qu'une telle mesure réduirait peut-être le nombre de mises en échec au cours d'un match. Il a dit que la question devrait faire partie des discussions, lors des deux derniers jours des rencontres.
"Je pense que quand les joueurs nous font part de quelque chose, nous devons prêter attention et considérer le dossier," a dit Burke.
Le préfet de discipline de la ligue Colin Campbell a essayé d'enrayer les coups à la tête en imposant plus de suspensions cette année.
Le défenseur Denis Gauthier des Kings de Los Angeles et Brendan Witt des Islanders de New York ont chacun reçu des suspensions de cinq matchs pour avoir donné un coup de coude à la tête d'un joueur de l'équipe adverse.
Le règlement proposé par la l'AJLNH donnerait aux arbitres le pouvoir de décerner des pénalités immédiatement.
En conséquence, un geste comme celui que l'attaquant Doug Weight des Islanders a posé à l'endroit de Brandon Sutter des Hurricanes de la Caroline plus tôt cette saison deviendrait interdit. Sur le jeu, Sutter avait la tête baissée lorsque Weight l'a frappé avec l'épaule à la tête.
Par la même occasion, l'association a également abordé brièvement la question des bagarres, qui seront au coeur de la réunion de trois jours. Kelly affirme que les joueurs sont ouverts à des changements qui pourraient rendre les combats plus sécuritaires.
Kelly a reconnu l'importance d'examiner la question à la lumière du décès de Don Sanderson des Dunlops de Whitby, plus tôt cette année, après que sa tête ait donné contre la glace pendant une bagarre.
Certains croient que si les d.g. y allaient d'une recommandation cette semaine, celle-ci s'apparenterait au règlement de la Ligue de l'Ontario, où les combats sont arrêtés si un des joueurs perd son casque.
Rien n'est toutefois garanti à cet égard. Bryan Murray, des Sénateurs d'Ottawa, a fait partie d'un groupe de six directeurs généraux qui se sont penchés sur le dossier, lundi après-midi, et il a indiqué que la question du casque pendant une bagarre n'était pas aussi facile à cerner qu'il apparaît.
Le directeur exécutif Paul Kelly a proposé ce règlement lors d'une allocution dans le cadre de la réunion des directeurs généraux, lundi matin. Il aimerait que les arbitres aient la possibilité de décerner une pénalité mineure, majeure ou une inconduite de match aux joueurs qui frappent "intentionnellement ou imprudemment" une autre joueur à la tête.
Il s'agit d'une préoccupation majeure pour ses membres.
"C'est sans doute la principale préoccupation des joueurs, a dit Kelly. Je dirais que les trois quarts estiment que nous avons besoin d'un nouveau règlement au sujet des coups à la tête pour protéger les joueurs.
"Nous ne cherchons pas un règlement qui s'appliquerait à tous les coups à la tête. Certains sont accidentels et n'ont pas de graves conséquences en terme de blessure."
C'est la grande différence avec le règlement adopté par la Ligue de l'Ontario et le circuit universitaire américain, qui interdisent tous les coups à la tête.
Le d.g. des Maple Leafs de Toronto, Brian Burke, a suggéré qu'une telle mesure réduirait peut-être le nombre de mises en échec au cours d'un match. Il a dit que la question devrait faire partie des discussions, lors des deux derniers jours des rencontres.
"Je pense que quand les joueurs nous font part de quelque chose, nous devons prêter attention et considérer le dossier," a dit Burke.
Le préfet de discipline de la ligue Colin Campbell a essayé d'enrayer les coups à la tête en imposant plus de suspensions cette année.
Le défenseur Denis Gauthier des Kings de Los Angeles et Brendan Witt des Islanders de New York ont chacun reçu des suspensions de cinq matchs pour avoir donné un coup de coude à la tête d'un joueur de l'équipe adverse.
Le règlement proposé par la l'AJLNH donnerait aux arbitres le pouvoir de décerner des pénalités immédiatement.
En conséquence, un geste comme celui que l'attaquant Doug Weight des Islanders a posé à l'endroit de Brandon Sutter des Hurricanes de la Caroline plus tôt cette saison deviendrait interdit. Sur le jeu, Sutter avait la tête baissée lorsque Weight l'a frappé avec l'épaule à la tête.
Par la même occasion, l'association a également abordé brièvement la question des bagarres, qui seront au coeur de la réunion de trois jours. Kelly affirme que les joueurs sont ouverts à des changements qui pourraient rendre les combats plus sécuritaires.
Kelly a reconnu l'importance d'examiner la question à la lumière du décès de Don Sanderson des Dunlops de Whitby, plus tôt cette année, après que sa tête ait donné contre la glace pendant une bagarre.
Certains croient que si les d.g. y allaient d'une recommandation cette semaine, celle-ci s'apparenterait au règlement de la Ligue de l'Ontario, où les combats sont arrêtés si un des joueurs perd son casque.
Rien n'est toutefois garanti à cet égard. Bryan Murray, des Sénateurs d'Ottawa, a fait partie d'un groupe de six directeurs généraux qui se sont penchés sur le dossier, lundi après-midi, et il a indiqué que la question du casque pendant une bagarre n'était pas aussi facile à cerner qu'il apparaît.