D. Desharnais pourrait avoir sa chance
Hockey lundi, 13 déc. 2010. 11:16 mercredi, 11 déc. 2024. 06:34
BROSSARD - David Desharnais a peut-être fait un voyage-éclair pour rien chez le Canadien, samedi, mais les astres pourraient quand même être en voie de s'aligner pour que le petit attaquant de Québec obtienne sa chance à Montréal.
Jacques Martin a laissé entendre, lundi, que Scott Gomez pourrait reprendre l'entraînement avec ses coéquipiers dès mardi, à la veille du match au Centre Bell contre les Flyers de Philadelphie. Sans toutefois le promettre.
Le vétéran a patiné en solo avec aisance, lundi, avant l'entraînement de l'équipe, mais il ne s'est pas joint à ses coéquipiers par la suite. Son retour au jeu n'est donc pas encore chose acquise.
Par ailleurs, le CH a soumis Dustin Boyd au ballottage pour la deuxième fois en un peu plus d'un mois, lundi midi. La dernière fois, l'attaquant n'avait pas été réclamé, et la direction avait décidé de le garder avec le club.
Il est fort possible, cette fois, que Boyd soit relégué aux mineures s'il n'est pas réclamé par un autre club de la LNH. Et peut-être que le Canadien en profiterait alors pour rappeler Desharnais.
Car derrière les succès de Max Pacioretty, ces derniers temps chez les Bulldogs de Hamilton, il y a les prouesses de Desharnais.
Rappelé par le Canadien après les matchs du week-end, Pacioretty a vite donné le crédit de ses 17 buts en 27 matchs, dont 16 à ses 19 plus récentes rencontres, au Québécois de cinq pieds sept pouces et 170 livres. Ce dernier, son compagnon de trio chez les Bulldogs, a sept buts et 25 aides en 32 rencontres à Hamilton.
"Je ne peux donner assez de crédit à David Desharnais, a souligné Pacioretty, lundi, après l'entraînement du Canadien. Il est probablement le meilleur joueur avec qui j'aie jamais joué. Une part importante de mes succès lui reviennent. En espérant que ça m'ait permis de devenir un meilleur joueur et que je puisse continuer à faire pareil sans lui."
Mais peut-être que Pacioretty ne sera pas obligé de poursuivre sans Desharnais, finalement.
Lundi à l'entraînement, c'est Tom Pyatt qui a pivoté un trio complété par Brian Gionta et Pacioretty. Une unité qui donnait l'impression d'être bien temporaire. En ce sens que Pyatt ne faisait que boucher un trou. En attendant.
En attendant le retour à la santé de Gomez, blessé au bas du corps, mercredi de la semaine dernière, ou encore le rappel de Desharnais.
Lundi pendant son point de presse, Jacques Martin est resté évasif quant à l'avenir immédiat de Desharnais. Il n'a pas voulu s'avancer, se contentant de dire qu'il faudrait attendre avant de voir ce qui allait se passer dans son cas.
C'était avant qu'on apprenne que Boyd avait été soumis au ballottage.
Dans les bonnes grâces
Ce n'est pas parce que Desharnais a été rappelé sans jouer, samedi soir à Toronto contre les Maple Leafs, que le joueur de centre n'est pas dans les bonnes grâces du club montréalais. Même que c'est tout le contraire.
"Lorsqu'on fait des rappels des mineures, il y a parfois des aspects techniques", a succinctement expliqué Martin, lundi.
Dans le cas de Desharnais, à qui on a donné un salaire de la LNH pendant une journée, c'était une façon pour le Canadien de maximiser la marge de manoeuvre accrue dont le club jouit par rapport au plafond salarial, grâce à la blessure subie par Andrei Markov. Un processus complexe dont on vous épargne les détails.
Du même coup, le CH a pu montrer sa reconnaissance à l'endroit de Desharnais en lui accordant un petit "boni" de Noël. L'attaquant a signé un contrat, l'été dernier, qui lui vaut un salaire de 65 000 $ dans la Ligue américaine, et de 575 000 $ dans la LNH.
Martin a d'ailleurs eu de bons mots pour Desharnais, lundi.
"C'est un de leurs meneurs, c'est un de leurs meilleurs joueurs", a dit l'entraîneur, sans dire que Desharnais avait besoin de s'améliorer, comme il le fait souvent dans ces cas-là lorsqu'il décrit des joueurs encore en développement.
On nage dans l'inconnu
Reste qu'on va nager dans l'inconnu d'ici mercredi, au moment où Martin remettra la liste des joueurs qui affronteront les Flyers.
Outre Gomez, Jaroslav Spacek et Josh Gorges ont aussi raté l'entraînement de lundi, afin de recevoir des soins.
Spacek s'est blessé au haut du corps lors du match de samedi à Toronto, contre les Maple Leafs. Gorges, lui, traîne un mal qui l'affecte depuis quelques semaines, même s'il n'a pas raté de rencontre.
Après l'entraînement, Martin a qualifié les nouvelles de "positives" dans le cas de Spacek. Dans son cas comme dans celui de Gomez, toutefois, on continue de surveiller leur état de santé quotidiennement.
À l'entraînement, lundi, Tomas Plekanec pivotait un trio avec Michael Cammalleri et Travis Moen, tandis qu'Andrei Kostitsyn s'est retrouvé aux côtés de Jeff Halpern et Maxim Lapierre. Lars Eller patinait avec Mathieu Darche et Benoît Pouliot.
Chez les défenseurs, P.K. Subban était jumelé à Roman Hamrlik et Alexandre Picard, à Yannick Weber. Boyd, un attaquant, a été utilisé comme défenseur aux côtés de Hall Gill, le partenaire habituel de Gorges.
Trios du Canadien à l'entraînement
Cammalleri-Plekanec-Moen
Pacioretty-Pyatt-Gionta
Kostitsyn-Halpern-Lapierre
Pouliot-Eller-Darche
Jacques Martin a laissé entendre, lundi, que Scott Gomez pourrait reprendre l'entraînement avec ses coéquipiers dès mardi, à la veille du match au Centre Bell contre les Flyers de Philadelphie. Sans toutefois le promettre.
Le vétéran a patiné en solo avec aisance, lundi, avant l'entraînement de l'équipe, mais il ne s'est pas joint à ses coéquipiers par la suite. Son retour au jeu n'est donc pas encore chose acquise.
Par ailleurs, le CH a soumis Dustin Boyd au ballottage pour la deuxième fois en un peu plus d'un mois, lundi midi. La dernière fois, l'attaquant n'avait pas été réclamé, et la direction avait décidé de le garder avec le club.
Il est fort possible, cette fois, que Boyd soit relégué aux mineures s'il n'est pas réclamé par un autre club de la LNH. Et peut-être que le Canadien en profiterait alors pour rappeler Desharnais.
Car derrière les succès de Max Pacioretty, ces derniers temps chez les Bulldogs de Hamilton, il y a les prouesses de Desharnais.
Rappelé par le Canadien après les matchs du week-end, Pacioretty a vite donné le crédit de ses 17 buts en 27 matchs, dont 16 à ses 19 plus récentes rencontres, au Québécois de cinq pieds sept pouces et 170 livres. Ce dernier, son compagnon de trio chez les Bulldogs, a sept buts et 25 aides en 32 rencontres à Hamilton.
"Je ne peux donner assez de crédit à David Desharnais, a souligné Pacioretty, lundi, après l'entraînement du Canadien. Il est probablement le meilleur joueur avec qui j'aie jamais joué. Une part importante de mes succès lui reviennent. En espérant que ça m'ait permis de devenir un meilleur joueur et que je puisse continuer à faire pareil sans lui."
Mais peut-être que Pacioretty ne sera pas obligé de poursuivre sans Desharnais, finalement.
Lundi à l'entraînement, c'est Tom Pyatt qui a pivoté un trio complété par Brian Gionta et Pacioretty. Une unité qui donnait l'impression d'être bien temporaire. En ce sens que Pyatt ne faisait que boucher un trou. En attendant.
En attendant le retour à la santé de Gomez, blessé au bas du corps, mercredi de la semaine dernière, ou encore le rappel de Desharnais.
Lundi pendant son point de presse, Jacques Martin est resté évasif quant à l'avenir immédiat de Desharnais. Il n'a pas voulu s'avancer, se contentant de dire qu'il faudrait attendre avant de voir ce qui allait se passer dans son cas.
C'était avant qu'on apprenne que Boyd avait été soumis au ballottage.
Dans les bonnes grâces
Ce n'est pas parce que Desharnais a été rappelé sans jouer, samedi soir à Toronto contre les Maple Leafs, que le joueur de centre n'est pas dans les bonnes grâces du club montréalais. Même que c'est tout le contraire.
"Lorsqu'on fait des rappels des mineures, il y a parfois des aspects techniques", a succinctement expliqué Martin, lundi.
Dans le cas de Desharnais, à qui on a donné un salaire de la LNH pendant une journée, c'était une façon pour le Canadien de maximiser la marge de manoeuvre accrue dont le club jouit par rapport au plafond salarial, grâce à la blessure subie par Andrei Markov. Un processus complexe dont on vous épargne les détails.
Du même coup, le CH a pu montrer sa reconnaissance à l'endroit de Desharnais en lui accordant un petit "boni" de Noël. L'attaquant a signé un contrat, l'été dernier, qui lui vaut un salaire de 65 000 $ dans la Ligue américaine, et de 575 000 $ dans la LNH.
Martin a d'ailleurs eu de bons mots pour Desharnais, lundi.
"C'est un de leurs meneurs, c'est un de leurs meilleurs joueurs", a dit l'entraîneur, sans dire que Desharnais avait besoin de s'améliorer, comme il le fait souvent dans ces cas-là lorsqu'il décrit des joueurs encore en développement.
On nage dans l'inconnu
Reste qu'on va nager dans l'inconnu d'ici mercredi, au moment où Martin remettra la liste des joueurs qui affronteront les Flyers.
Outre Gomez, Jaroslav Spacek et Josh Gorges ont aussi raté l'entraînement de lundi, afin de recevoir des soins.
Spacek s'est blessé au haut du corps lors du match de samedi à Toronto, contre les Maple Leafs. Gorges, lui, traîne un mal qui l'affecte depuis quelques semaines, même s'il n'a pas raté de rencontre.
Après l'entraînement, Martin a qualifié les nouvelles de "positives" dans le cas de Spacek. Dans son cas comme dans celui de Gomez, toutefois, on continue de surveiller leur état de santé quotidiennement.
À l'entraînement, lundi, Tomas Plekanec pivotait un trio avec Michael Cammalleri et Travis Moen, tandis qu'Andrei Kostitsyn s'est retrouvé aux côtés de Jeff Halpern et Maxim Lapierre. Lars Eller patinait avec Mathieu Darche et Benoît Pouliot.
Chez les défenseurs, P.K. Subban était jumelé à Roman Hamrlik et Alexandre Picard, à Yannick Weber. Boyd, un attaquant, a été utilisé comme défenseur aux côtés de Hall Gill, le partenaire habituel de Gorges.
Trios du Canadien à l'entraînement
Cammalleri-Plekanec-Moen
Pacioretty-Pyatt-Gionta
Kostitsyn-Halpern-Lapierre
Pouliot-Eller-Darche