Après un séjour d’une saison dans la KHL, David Desharnais porte désormais les couleurs du HC Fribourg-Gottéron dans la Ligue nationale A de Suisse.

En entrevue à l’émission Max & Bruno, le Québécois avoue que la transition a été difficile en raison des insuccès de sa nouvelle formation qui pointe actuellement au dernier rang du classement général.  À court de solutions, le HC Fribourg-Gottéron (4-8-0) a d’ailleurs mis à la porte son entraîneur-chef Mark French deux semaines plus tôt.  

Premier pointeur de son équipe avec 9 points en 12 parties, Desharnais ne cache pas qu’en cas d’insuccès, les joueurs étrangers sont toujours les premiers à être pointés du doigt.

« En Europe, chaque fois que tu perds, c’est la faute des étrangers, ils se protègent entre eux autres. C’est plate, car au Québec, on ne protège pas les gars qui viennent du coin. Même chose l’an passé en Russie, quand on perdait, c’était la faute des étrangers », affirme-t-il.

Malgré les difficultés du club sur la glace, l’attaquant est heureux de pouvoir désormais passer plus de temps avec sa famille, en raison notamment de la proximité de sa résidence au domicile de l’équipe. L’ancien du CH affirme même utiliser le bon vieux vélo pour aller à ses entraînements.

« L’an passé en KHL, on partait toute la journée pour un match à la maison et maintenant en Suisse, je pars à 9 h 30 le matin et je reviens à midi chez moi, je fais la sieste et je peux même jouer avec mon petit garçon au hockey avant mon match. Je retourne à l’aréna vers 17 h 30 et à 22 h 30, je suis de retour à la maison. En plus, il y a beaucoup de journées de congé, c’est le jour et la nuit avec la Russie », soutient Desharnais.

Max et Bruno - Un tour en Suisse avec David Desharnais