De gros noms au sommet du hockey
Hockey lundi, 23 août 2010. 20:48 samedi, 14 déc. 2024. 17:36
TORONTO - Un meilleur accès aux installations et du leadership international est nécessaire pour renforcer le hockey féminin dans les pays où ce sport n'est pas bien implanté, selon la joueuse canadienne Hayley Wickenheiser, qui se prononçait en ouverture du sommet mondial du hockey, lundi.
Plus de 300 délégués se sont rassemblés au Temple de la renommée du hockey, au centre-ville de Toronto, pour donner le coup d'envoi à l'événement qui se déroulera sur quatre jours. L'état du hockey féminin est un des dossiers prioritaires à l'agenda.
Le Canada ou les États-Unis ont gagné chaque tournoi olympique depuis l'accession du hockey féminin aux Jeux, il y a 12 ans. Le président du CIO, Jacques Rogge, a laissé entendre que ce sport pourrait être confronté à l'exclusion, si les pays plus faibles ne donnaient pas de signes de réduire l'écart les séparant des puissances.
"La question des installations est cruciale pour les jeunes en général, les garçons ou les filles, et ce partout dans le monde - il n'y a pas assez d'arénas, a dit Wickenheiser. Vous regardez un pays comme la Russie, où seront les prochains Jeux. C'est une grande nation de hockey, mais il n'y a que six arénas où les filles jouent au hockey. Il en faut plus que ça."
Wickenheiser ajoute que pour permettre au hockey féminin de s'implanter dès les premiers niveaux de jeu, dans des pays comme la Russie ou la République tchèque, il faudra aussi du leadership de la Fédération internationale de hockey sur glace.
Wickenheiser faisait partie d'une table ronde avec Steve Yzerman, DG du Lightning, Don Baizley, agent de joueur de longue date, et Uwe Krupp, ancien joueur de la LNH, qui dirige maintenant l'équipe allemande de hockey masculin.
Le manque d'installations peut aussi être un obstacle dans les marchés non traditionnels de la LNH comme la Floride, selon Yzerman.
"Le défi à Tampa, c'est le peu d'arénas où les jeunes peuvent jouer, et où on peut développer une base de partisans," a t-il dit.
Le commissaire adjoint de la LNH Bill Daly, le président de la FIHG René Fasel et le président de la KHL, Vyacheslav Fetisov, étaient dans une autre table ronde, où étaient abordées des questions telles que les disputes de contrats impliquant plus d'un pays.
Le DG des Maple Leafs Brian Burke, avec les agents Don Meehan et Pat Brisson, a discuté des ligues mineures du hockey et du rôle des agents avec les jeunes joueurs.
L'événement a été critiqué avant même qu'il ne commence. Certains remettent en question le prix d'admission (450 $ pour la semaine), et d'autres se demandent à quoi peuvent vraiment mener les discussions, qui n'ont pas de valeur contraignante.
Il n'a pas été possible dans l'immédiat de savoir combien de partisans ont acheté des billets, mais il était bien difficile d'en repérer dans la foule.
Plus de 300 délégués se sont rassemblés au Temple de la renommée du hockey, au centre-ville de Toronto, pour donner le coup d'envoi à l'événement qui se déroulera sur quatre jours. L'état du hockey féminin est un des dossiers prioritaires à l'agenda.
Le Canada ou les États-Unis ont gagné chaque tournoi olympique depuis l'accession du hockey féminin aux Jeux, il y a 12 ans. Le président du CIO, Jacques Rogge, a laissé entendre que ce sport pourrait être confronté à l'exclusion, si les pays plus faibles ne donnaient pas de signes de réduire l'écart les séparant des puissances.
"La question des installations est cruciale pour les jeunes en général, les garçons ou les filles, et ce partout dans le monde - il n'y a pas assez d'arénas, a dit Wickenheiser. Vous regardez un pays comme la Russie, où seront les prochains Jeux. C'est une grande nation de hockey, mais il n'y a que six arénas où les filles jouent au hockey. Il en faut plus que ça."
Wickenheiser ajoute que pour permettre au hockey féminin de s'implanter dès les premiers niveaux de jeu, dans des pays comme la Russie ou la République tchèque, il faudra aussi du leadership de la Fédération internationale de hockey sur glace.
Wickenheiser faisait partie d'une table ronde avec Steve Yzerman, DG du Lightning, Don Baizley, agent de joueur de longue date, et Uwe Krupp, ancien joueur de la LNH, qui dirige maintenant l'équipe allemande de hockey masculin.
Le manque d'installations peut aussi être un obstacle dans les marchés non traditionnels de la LNH comme la Floride, selon Yzerman.
"Le défi à Tampa, c'est le peu d'arénas où les jeunes peuvent jouer, et où on peut développer une base de partisans," a t-il dit.
Le commissaire adjoint de la LNH Bill Daly, le président de la FIHG René Fasel et le président de la KHL, Vyacheslav Fetisov, étaient dans une autre table ronde, où étaient abordées des questions telles que les disputes de contrats impliquant plus d'un pays.
Le DG des Maple Leafs Brian Burke, avec les agents Don Meehan et Pat Brisson, a discuté des ligues mineures du hockey et du rôle des agents avec les jeunes joueurs.
L'événement a été critiqué avant même qu'il ne commence. Certains remettent en question le prix d'admission (450 $ pour la semaine), et d'autres se demandent à quoi peuvent vraiment mener les discussions, qui n'ont pas de valeur contraignante.
Il n'a pas été possible dans l'immédiat de savoir combien de partisans ont acheté des billets, mais il était bien difficile d'en repérer dans la foule.