Des appuis pour Koivu
Hockey vendredi, 2 nov. 2007. 13:59 vendredi, 13 déc. 2024. 10:05
L'Affaire Koivu, si on peut baptiser ainsi le débat qui entoure l'usage de la langue française par le capitaine du Canadien, n'a pas pris de temps à se répandre aux quatre coins de la Ligue nationale de hockey.
Koivu, qui a reçu l'appui inconditionnel de ses coéquipiers au cours des derniers jours, peut aussi se dire qu'il a quelques adversaires de son bord.
"S'ils voulaient un capitaine qui parle français, ils n'avaient qu'à choisir un francophone, tranche Daniel Alfredsson, le capitaine des Sénateurs, dans le Ottawa Citizen. S'ils veulent le meilleur candidat disponible, ils devraient choisir Saku. Ça ne veut pas dire que Saku n'apprécie pas ce que la ville de Montréal a fait pour lui. On dirait que quelqu'un a décidé de se servir de cette situation pour attirer l'attention sur lui."
Même son de cloche à Calgary, d'où Alex Tanguay a pu suivre l'histoire qu'il qualifie d'absurde.
"Je crois que Pauline Marois a d'autres chats à fouetter, a dit Tanguay au Calgary Sun. Sinon, il y a un sérieux problème au Québec."
"S'il parlait parfaitement le français, les médias ne le lâcheraient pas d'une semelle. On sait qu'il s'implique dans la communauté et il parle un peu le français quand il le fait. Je ne vois vraiment pas où est le problème", poursuit Tanguay, qui dit avoir une petite idée de la situation que vit Koivu.
"Je me souviens des premiers mois que j'ai passé à Halifax, dans le junior. Je parlais difficilement l'anglais et je tentais d'éviter le plus possible les journalistes, parce que j'étais gêné."
Koivu, qui a reçu l'appui inconditionnel de ses coéquipiers au cours des derniers jours, peut aussi se dire qu'il a quelques adversaires de son bord.
"S'ils voulaient un capitaine qui parle français, ils n'avaient qu'à choisir un francophone, tranche Daniel Alfredsson, le capitaine des Sénateurs, dans le Ottawa Citizen. S'ils veulent le meilleur candidat disponible, ils devraient choisir Saku. Ça ne veut pas dire que Saku n'apprécie pas ce que la ville de Montréal a fait pour lui. On dirait que quelqu'un a décidé de se servir de cette situation pour attirer l'attention sur lui."
Même son de cloche à Calgary, d'où Alex Tanguay a pu suivre l'histoire qu'il qualifie d'absurde.
"Je crois que Pauline Marois a d'autres chats à fouetter, a dit Tanguay au Calgary Sun. Sinon, il y a un sérieux problème au Québec."
"S'il parlait parfaitement le français, les médias ne le lâcheraient pas d'une semelle. On sait qu'il s'implique dans la communauté et il parle un peu le français quand il le fait. Je ne vois vraiment pas où est le problème", poursuit Tanguay, qui dit avoir une petite idée de la situation que vit Koivu.
"Je me souviens des premiers mois que j'ai passé à Halifax, dans le junior. Je parlais difficilement l'anglais et je tentais d'éviter le plus possible les journalistes, parce que j'étais gêné."