Bob Gainey convoitait avant tout, à l'occasion de la séance du ballottage, des joueurs qui dérangent. À l'attaque, il n'y en a pas chez le Canadien. Steve Bégin qui est passé de Calgary à Buffalo cet été répond à ce profil de patineur. Darren Langdon qui s'amène également à Montréal ne manque pas de culot également.

Quel rôle va-t-on confier à Bégin? Un rôle défensif assurément avec la tâche de faire la vie dure aux meilleurs effectifs de l'adversaire. L'an dernier, à Calgary, il jouait en moyenne neuf minutes par match par conséquent, on peut parier tout de suite qu'il évoluera au sein du quatrième trio s'il parvient, bien sûr, à se tailler un poste régulier. Son arrivée et celle de Langdon, subitement, risquent aussi de compliquer l'existence de quelques vétérans de l'équipe.

J'imagine qu'il y a quelques spécialistes des missions défensives qui se sentent un peu moins à l'aise…

Mario fait jaser…

Si on revoyait les grandes lignes de la nouvelle entente de Mario Lemieux et des Penguins de Pittsburgh. Enregistré au bureau de l'AJLNH et de la Ligue nationale, un contrat de $5.25 millions pour la saison 2003-2004. Si Peter Forsberg et Jaromir Jagr ont dans le coffret de sécurité des contrats de $11 millions par saison, on ne peut pas dire que Mario exagère.

Sur le plan des affaires maintenant, la corporation qu'il dirige avec six autres actionnaires vient de lui " voter " un salaire de $2.25 millions comme président et aussi une somme de $2.50 millions en paiements différés. Grand total : $10 millions.

À Pïttsburgh, ca fait jaser. Ça fait jaser parce qu'on vient d'apprendre qu'un des actionnaires était tout à fait en désaccord avec le somme de $4.75 millions consentie à Lemieux. C'est ce même actionnaire qui a vendu la mèche dans le but de soulever la populaire contre le propriétaire-joueur.

Il a " pissé " dans les oreilles de quelques journalistes du monde financier que, pendant que l'on accordait des sommes d'argent colossales à Lemieux, les Penguins mettaient en vente le terrain qu'ils avaient acheté pour la construction d'un nouvel amphithéâtre, ajoutant même que l'équipe était à vendre.

Et voila que 24 heures plus tard, Marc-André Fleury, qui habitait chez Lemieux, fait ses valises parce que les Penguins lui ont offert un contrat ridicule aux dires de ses agents. Tout d'abord, établissons clairement que n'eut été de Mario Lemieux, il y a longtemps que le hockey serait mort de sa belle mort à Pittsburgh. Il a sauvé la concession en 1984 et il a sauvé la concession, il y a quelques années, en regroupant des hommes d'affaires d'une part pour pouvoir récupérer les $26 millions que lui devaient les Penguins et aussi pour assurer la survie du hockey dans cette ville de la Pennsylvanie.

Qu'on décide de lui " voter " une somme additionnelle pour payer une partie de la dette des Penguins envers Lemieux se veut un geste tout à fait réfléchi. L'avenir des Penguins à Pittsburgh passe par Mario Lemieux… sûrement pas par un actionnaire envieux!
L'équation

Si on cherchait à faire l'équation.

Pascal Dupuis s'entraÎne à l'Université Concordia et n'a toujours pas d'entente avec le Wild du Minnesota, bien qu'il semble y avoir une nette progression dans les négociations.

Marian Gaborik s'entraÎnera éventuellement à l'Université Concordia et n'a toujours pas d'entente avec le Wild du Minnesota.

Martin Havlat s'entraÎne à l'Université Concordia et n'a toujours pas d'entente avec les Sénateurs d'Ottawa.

Marc-André Fleury vient de quitter le camp d'entraÎnement des Penguins de Pittsburgh et devrait éventuellement s'entraÎner avec l'Université Concordia ou encore prendre la direction de Cap Breton, de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, n'ayant pu obtenir une entente avec les Penguins de Pittsburgh.

Qu'ont tous ces joueurs en commun?

Les mêmes agents : Alan Walsh et David Schatia.

Drôle de coÏncidence, n'est-ce pas?