Guillaume Latendresse est de retour au Québec après avoir subi sa plus récente commotion cérébrale avec les Lions de Zurich de la Ligue A de Suisse.

Des séquelles permanentes

De passage à l’Antichambre mercredi soir, l’attaquant québécois a révélé qu’il a longtemps - et encore aujourd’hui - vécu avec les symptômes en lien avec les commotions cérébrales. Il a même avoué avoir joué tout en ayant des maux de tête persistants.

« Avoir une journée normale comme tout le monde, je n’en ai pas eu depuis un an et demi. La dernière commotion m'a donné des symptômes que je n'avais jamais eus avant », a expliqué Latendresse.

L’attaquant qui a été repêché par le Canadien a expliqué qu’il ne pouvait en parler pendant son séjour avec les Sénateurs, car il savait que s’il le faisait, c’était fini pour lui.

« Si j'allais voir l’entraîneur et que je lui disais que j'avais trop mal à la tête, c'était terminé. Je n'avais pas de chance à Phoenix. C'était terminé pour de vrai. Je ne devais pas en parler », a-t-il ajouté.

Latendresse a également révélé qu’il prenait des antidépresseurs pour pouvoir permettre à son cerveau d’être moins actif.

« Je ne veux pas vivre ma vie sur des médicaments. Je ne veux pas prendre des médicaments et jouer au hockey en même temps. Ce n'est pas vrai », a-t-il lancé, ajoutant qu'il est présentement au repos avant de prendre une décision pour la suite de sa carrière de hockeyeur.