Desharnais : «Tout était plus intense»
Hockey vendredi, 15 avr. 2011. 19:14 mercredi, 11 déc. 2024. 06:56
BOSTON - David Desharnais a passé quatre ans dans les circuits mineurs avant d'obtenir sa première vraie chance dans la Ligue nationale de hockey.
En 43 matchs avec le grand club cette saison, il a finalement eu le temps de valider certaines théories, mais il savait que l'une d'elles ne pourrait être testée que dans un laboratoire bien précis.
Desharnais a finalement pu mettre ses hypothèses à l'épreuve jeudi soir en sautant sur la glace du TD Garden à Boston. Sa conclusion : le hockey des séries, c'est une autre paire de manches.
« La différence était évidente », a avoué Desharnais, qui a vécu, tout comme Lars Eller et Ryan White, son baptême des éliminatoires.
« Tout était plus rapide et plus intense. Les présences étaient plus courtes, aussi. Présentement, j'essaie de prendre toute l'expérience que je peux. Les vétérans sont aussi là pour nous montrer le chemin. »
Desharnais, l'un des quatre joueurs du Canadien à avoir rencontré la presse au terme d'une journée marquée par un congé d'entraînement, a pivoté le trio le moins utilisé par Jacques Martin dans le premier match contre les Bruins. Il a passé un peu moins de huit minutes sur la patinoire en compagnie de White et de Benoît Pouliot, mais les trois jeunes ont néanmoins trouvé le moyen de faire sentir leur présence.
White s'est particulièrement démarqué en assénant à lui seul le quart des 28 mises en échec attribuées au CH. « C'est comme ça que je l'ai toujours connu. Il est un guerrier incroyable et il aime ça quand le jeu est physique », a dit Desharnais au sujet de White.
Malgré un temps d'utilisation limité et un manque d'expérience évident en séries, les membres du quatrième trio du Canadien ont, à l'image de leurs coéquipiers, offert une performance rassurante contre un adversaire qui leur avait donné des maux de tête récemment.
« Il fallait montrer que nos récentes défaites contre eux en saison régulière n'avaient pas laissé de séquelles. Après tout, on a eu le meilleur contre eux cette saison. Il faudra toutefois faire attention pour ne pas devenir trop confiant. C'est sûr que c'est loin d'être fini. Les Bruins ont toute une équipe, c'est clair qu'ils vont revenir plus forts. Il faudra s'assurer d'être prêts. »
Quitter la zone défensive
La prédiction de Desharnais concorde parfaitement avec la promesse faite par les joueurs des Bruins après leur entraînement matinal. Dans le clan bostonnais, la stratégie en vue du prochain match n'a rien de subtil : il faut tout faire pour compliquer la tâche de Carey Price.
Jacques Martin en est conscient, mais ses inquiétudes, s'il en entretient, sont bien cachées.
« La Ligue a été claire au sujet du demi-cercle, c'est un territoire qui appartient à notre gardien. Pour le reste, nos joueurs devront bien se replier et assurer un bon positionnement de façon à éviter de donner une deuxième et une troisième chance de marquer », a établi l'entraîneur.
« Il faudra éviter de passer autant de temps dans notre zone défensive, a plus directement tranché James Wisniewski. Jeudi, surtout en deuxième période, ils sont partis à l'assaut de notre gardien et on s'est mis à jouer sur les talons. Il faudra s'assurer de montrer le même niveau d'intensité qu'eux, parce que je m'attends à ce qu'ils volent sur la glace pour le deuxième match. »
« Ils vont revenir plus forts, meilleurs. C'est à nous de faire la même chose », a résumé Tomas Plekanec.
En 43 matchs avec le grand club cette saison, il a finalement eu le temps de valider certaines théories, mais il savait que l'une d'elles ne pourrait être testée que dans un laboratoire bien précis.
Desharnais a finalement pu mettre ses hypothèses à l'épreuve jeudi soir en sautant sur la glace du TD Garden à Boston. Sa conclusion : le hockey des séries, c'est une autre paire de manches.
« La différence était évidente », a avoué Desharnais, qui a vécu, tout comme Lars Eller et Ryan White, son baptême des éliminatoires.
« Tout était plus rapide et plus intense. Les présences étaient plus courtes, aussi. Présentement, j'essaie de prendre toute l'expérience que je peux. Les vétérans sont aussi là pour nous montrer le chemin. »
Desharnais, l'un des quatre joueurs du Canadien à avoir rencontré la presse au terme d'une journée marquée par un congé d'entraînement, a pivoté le trio le moins utilisé par Jacques Martin dans le premier match contre les Bruins. Il a passé un peu moins de huit minutes sur la patinoire en compagnie de White et de Benoît Pouliot, mais les trois jeunes ont néanmoins trouvé le moyen de faire sentir leur présence.
White s'est particulièrement démarqué en assénant à lui seul le quart des 28 mises en échec attribuées au CH. « C'est comme ça que je l'ai toujours connu. Il est un guerrier incroyable et il aime ça quand le jeu est physique », a dit Desharnais au sujet de White.
Malgré un temps d'utilisation limité et un manque d'expérience évident en séries, les membres du quatrième trio du Canadien ont, à l'image de leurs coéquipiers, offert une performance rassurante contre un adversaire qui leur avait donné des maux de tête récemment.
« Il fallait montrer que nos récentes défaites contre eux en saison régulière n'avaient pas laissé de séquelles. Après tout, on a eu le meilleur contre eux cette saison. Il faudra toutefois faire attention pour ne pas devenir trop confiant. C'est sûr que c'est loin d'être fini. Les Bruins ont toute une équipe, c'est clair qu'ils vont revenir plus forts. Il faudra s'assurer d'être prêts. »
Quitter la zone défensive
La prédiction de Desharnais concorde parfaitement avec la promesse faite par les joueurs des Bruins après leur entraînement matinal. Dans le clan bostonnais, la stratégie en vue du prochain match n'a rien de subtil : il faut tout faire pour compliquer la tâche de Carey Price.
Jacques Martin en est conscient, mais ses inquiétudes, s'il en entretient, sont bien cachées.
« La Ligue a été claire au sujet du demi-cercle, c'est un territoire qui appartient à notre gardien. Pour le reste, nos joueurs devront bien se replier et assurer un bon positionnement de façon à éviter de donner une deuxième et une troisième chance de marquer », a établi l'entraîneur.
« Il faudra éviter de passer autant de temps dans notre zone défensive, a plus directement tranché James Wisniewski. Jeudi, surtout en deuxième période, ils sont partis à l'assaut de notre gardien et on s'est mis à jouer sur les talons. Il faudra s'assurer de montrer le même niveau d'intensité qu'eux, parce que je m'attends à ce qu'ils volent sur la glace pour le deuxième match. »
« Ils vont revenir plus forts, meilleurs. C'est à nous de faire la même chose », a résumé Tomas Plekanec.