"Difficile d'entrer dans leur zone"
Hockey vendredi, 25 avr. 2008. 00:11 samedi, 14 déc. 2024. 06:25
MONTRÉAL - En préconisant un style semblable à celui des Bruins de Boston, les Flyers ont donné du fil à retordre au Canadien dans le match inaugural de la série, jeudi. En dépit du fait qu'ils disputaient un troisième match en l'espace de quatre soirs.
"C'était difficile d'entrer dans leur zone. Il y avait souvent quatre joueurs en repli en zone centrale", a observé Alex Kovalev.
"C'était un premier match, on ne savait pas trop à quoi s'attendre de leur part. Ils ont très bien joué. Il n'y avait pas beaucoup d'espace sur la glace. Ils ont tenté de me déconcentrer en me frappant pendant tout le match. On va devoir apporter des ajustements à notre jeu afin d'être meilleurs."
Kovalev a trouvé suffisamment d'espace pour réussir deux buts. Le premier, inscrit en infériorité numérique, faisait grandement jaser dans le camp adverse. On estimait que le but aurait dû être refusé, Kovalev ayant touché, selon les Flyers, au disque à une hauteur plus élevée que la barre horizontale.
L'entraîneur des visiteurs, John Stevens, a affirmé qu'il a cru voir la lame du bâton de Kovalev toucher la barre horizontale, après le disque.
Kovalev, lui, a expliqué qu'il a pris soin de s'assurer que le disque soit à une bonne hauteur avant de le fouetter au vol.
"Je voyais que le gardien regardait dans la mauvaise direction et que je pouvais patienter tout juste assez pour que la rondelle retombe un peu. J'étais confiant en attendant qu'on rende une décision. Mais on ne sait jamais, je me disais que les chances étaient de 50-50."
Le Russe a obtenu le but égalisateur en fin de troisième période, au moment où Mike Richards se trouvait au banc des pénalités pour l'avoir rudoyé.
"La rondelle s'est retrouvée derrière Saku et j'ai pu faire quelques enjambées avant de décocher un lancer. Les Flyers ont fait du bon travail pour bloquer des lancers pendant toute la soirée, j'espérais que celui-là se rende jusqu'au filet."
Interrogé à savoir s'il envisageait de se faire raser la tête, comme ses coéquipiers, Kovalev a répondu dans un éclat de rire qu'il ne peut pas y avoir que des indiens au sein de l'équipe, que ça prend également un chef!
Guy Carbonneau a de nouveau eu de bons mots à l'endroit de Kovalev.
"Il était frais et dispos, il ne s'était pas entraîné au cours des deux dernières journées", a souligné l'entraîneur, en riant.
"Alex a décidé de se prendre en main, après avoir connu une saison difficile. Il n'est peut-être pas facile à diriger, mais c'est un athlète fier, qui veut être impliqué au coeur de l'action, quand ça compte.
"Saku (Koivu), Andrei Markov et lui sont du même moule."
Commentant la performance de l'équipe, qu'il a qualifiée de bonne sans plus, Carbonneau a dit que les attaquants devront rétrécir l'écart les séparant de leurs coéquipiers en défense.
"On a trop souvent tenté de longues passes, a-t-il mentionné. On va demander aux gars de revenir un peu plus afin de prendre de la vitesse en zone centrale et d'attaquer la ligne bleue adverse avec plus de vigueur."
"C'était difficile d'entrer dans leur zone. Il y avait souvent quatre joueurs en repli en zone centrale", a observé Alex Kovalev.
"C'était un premier match, on ne savait pas trop à quoi s'attendre de leur part. Ils ont très bien joué. Il n'y avait pas beaucoup d'espace sur la glace. Ils ont tenté de me déconcentrer en me frappant pendant tout le match. On va devoir apporter des ajustements à notre jeu afin d'être meilleurs."
Kovalev a trouvé suffisamment d'espace pour réussir deux buts. Le premier, inscrit en infériorité numérique, faisait grandement jaser dans le camp adverse. On estimait que le but aurait dû être refusé, Kovalev ayant touché, selon les Flyers, au disque à une hauteur plus élevée que la barre horizontale.
L'entraîneur des visiteurs, John Stevens, a affirmé qu'il a cru voir la lame du bâton de Kovalev toucher la barre horizontale, après le disque.
Kovalev, lui, a expliqué qu'il a pris soin de s'assurer que le disque soit à une bonne hauteur avant de le fouetter au vol.
"Je voyais que le gardien regardait dans la mauvaise direction et que je pouvais patienter tout juste assez pour que la rondelle retombe un peu. J'étais confiant en attendant qu'on rende une décision. Mais on ne sait jamais, je me disais que les chances étaient de 50-50."
Le Russe a obtenu le but égalisateur en fin de troisième période, au moment où Mike Richards se trouvait au banc des pénalités pour l'avoir rudoyé.
"La rondelle s'est retrouvée derrière Saku et j'ai pu faire quelques enjambées avant de décocher un lancer. Les Flyers ont fait du bon travail pour bloquer des lancers pendant toute la soirée, j'espérais que celui-là se rende jusqu'au filet."
Interrogé à savoir s'il envisageait de se faire raser la tête, comme ses coéquipiers, Kovalev a répondu dans un éclat de rire qu'il ne peut pas y avoir que des indiens au sein de l'équipe, que ça prend également un chef!
Guy Carbonneau a de nouveau eu de bons mots à l'endroit de Kovalev.
"Il était frais et dispos, il ne s'était pas entraîné au cours des deux dernières journées", a souligné l'entraîneur, en riant.
"Alex a décidé de se prendre en main, après avoir connu une saison difficile. Il n'est peut-être pas facile à diriger, mais c'est un athlète fier, qui veut être impliqué au coeur de l'action, quand ça compte.
"Saku (Koivu), Andrei Markov et lui sont du même moule."
Commentant la performance de l'équipe, qu'il a qualifiée de bonne sans plus, Carbonneau a dit que les attaquants devront rétrécir l'écart les séparant de leurs coéquipiers en défense.
"On a trop souvent tenté de longues passes, a-t-il mentionné. On va demander aux gars de revenir un peu plus afin de prendre de la vitesse en zone centrale et d'attaquer la ligne bleue adverse avec plus de vigueur."