Dumont a déployé tout son arsenal
Hockey mardi, 1 juin 2010. 20:23 vendredi, 13 déc. 2024. 09:33
BROSSARD - Le camp de perfectionnement du Canadien, auquel 22 espoirs ont été conviés, a pris son envol mardi au Complexe sportif Bell de Brossard et l'attaquant Gabriel Dumont s'avère, et de loin, le joueur présentant les statistiques les plus impressionnantes.
Repêché en cinquième ronde par l'organisation montréalaise l'été dernier, Dumont s'est assuré de continuer de belle façon son développement dans l'uniforme des Voltigeurs de Drummondville et des Bulldogs de Hamilton.
Louis Leblanc, le premier choix du Canadien au dernier repêchage, représentait le point de mire de cette première journée d'entraînement, mais Dumont attirait également l'attention en raison de son étonnante récolte de 93 points (51 buts et 42 aides) sans oublier ses 127 minutes de punition en 62 rencontres avec Drummondville.
« Je voulais montrer à tout le monde que j'étais capable de jouer offensivement et que je n'étais pas seulement un joueur d'énergie », explique Dumont sans aucune arrogance. « C'est vrai que j'ai connu une saison assez incroyable et j'avais la chance de jouer avec Sean Couturier qui sera une grande vedette un jour. »
« On me comparait souvent à Maxime Talbot, mais on disait que je n'avais pas récolté autant de points que lui », ajoute Dumont qui a frôlé les deux meilleures saisons de 98 et 104 points de l'utile attaquant des Penguins de Pittsburgh.
Grâce à ce beau parcours, les dirigeants du Tricolore n'ont pas hésité à se tourner vers lui pour procurer du renfort aux Bulldogs de Hamilton en séries éliminatoires. Le combatif attaquant était heureux de retrouver Guy Boucher, son ancien pilote à Drummondville, mais il a réalisé très rapidement que la marche était haute.
« C'était incroyable! Dès ma première présence, Garth Murray (du Heat d'Abbotsford) m'a complètement ramassé et je me suis retrouvé sans mon casque couché sur la patinoire. Je me disais : ça va vite ici! », dévoile-t-il avec un grand sourire. « Les gens ne s'imaginent pas à quel point c'est plus rapide que le junior, mais je me suis bien ajusté et, à la fin, j'étais au même niveau que tout le monde. »
À écouter parler l'attaquant de 19 ans, on sent qu'il mange du hockey et ce n'est pas surprenant de constater qu'il a retenu plusieurs éléments de son séjour de 11 matchs dans la Ligue américaine durant lequel il a amassé deux buts.
« C'était vraiment amusant et une expérience incroyable pour moi. J'ai appris énormément en un mois et j'espère que ça pourra m'aider pour le camp d'entraînement du Canadien », note Dumont qui continue de jouer en se disant qu'il mesure six pieds quatre pouces et pèse 300 livres malgré son gabarit de cinq pieds dix pouces et 180 livres.
Boucher a convaincu les plus vieux
Depuis quelques jours, le nom de Boucher refait surface parmi les candidats pour le poste d'entraîneur-chef des Blue Jackets de Columbus. Ce dernier pourrait donc faire le saut dans la LNH à 38 ans après une saison dans la Ligue américaine.
Selon les dires de Dumont, Boucher a été en mesure de vendre sa philosophie malgré les doutes évoqués par certains.
« Les gens disaient qu'il ne serait pas capable de continuer de la même façon avec des professionnels, qu'il ne serait pas capable de faire travailler et de faire passer son message à des gars de 35 ans, mais c'était pareil. Il pouvait passer son message et tout le monde le respectait extrêmement », affirme Dumont.
Les Bulldogs ont été éliminés en demi-finale de la coupe Calder mercredi dernier, mais Dumont a rapidement retrouvé Boucher puisque ce dernier s'implique au camp de perfectionnement du Canadien et il surveillait d'ailleurs l'entraînement mardi.
Après avoir amassé 93 points cette saison en plus d'acquérir de l'expérience avec les Bulldogs, Dumont pourrait se présenter à ce camp de six jours du Canadien avec l'intention de montrer à ses patrons ce qu'il a appris sauf qu'il voit les choses d'un autre oeil.
« Je viens surtout ici pour apprendre. Tout le personnel peut nous aider à tous les niveaux de notre jeu et je veux assimiler tous les trucs afin de les pratiquer cet été. C'est pour ça que je suis content d'être ici en juin », précise-t-il.
Dumont participe à ce camp avec 21 autres joueurs, dont 11 attaquants, et il pourrait s'avérer une personne de choix pour répondre à quelques questions de Louis Leblanc au sujet de la LHJMQ.
Il se contente toutefois d'un sage conseil à la blague. « Fais-ce que tu veux Louis, c'est ta carrière! », conclut-il habilement en riant.
Repêché en cinquième ronde par l'organisation montréalaise l'été dernier, Dumont s'est assuré de continuer de belle façon son développement dans l'uniforme des Voltigeurs de Drummondville et des Bulldogs de Hamilton.
Louis Leblanc, le premier choix du Canadien au dernier repêchage, représentait le point de mire de cette première journée d'entraînement, mais Dumont attirait également l'attention en raison de son étonnante récolte de 93 points (51 buts et 42 aides) sans oublier ses 127 minutes de punition en 62 rencontres avec Drummondville.
« Je voulais montrer à tout le monde que j'étais capable de jouer offensivement et que je n'étais pas seulement un joueur d'énergie », explique Dumont sans aucune arrogance. « C'est vrai que j'ai connu une saison assez incroyable et j'avais la chance de jouer avec Sean Couturier qui sera une grande vedette un jour. »
« On me comparait souvent à Maxime Talbot, mais on disait que je n'avais pas récolté autant de points que lui », ajoute Dumont qui a frôlé les deux meilleures saisons de 98 et 104 points de l'utile attaquant des Penguins de Pittsburgh.
Grâce à ce beau parcours, les dirigeants du Tricolore n'ont pas hésité à se tourner vers lui pour procurer du renfort aux Bulldogs de Hamilton en séries éliminatoires. Le combatif attaquant était heureux de retrouver Guy Boucher, son ancien pilote à Drummondville, mais il a réalisé très rapidement que la marche était haute.
« C'était incroyable! Dès ma première présence, Garth Murray (du Heat d'Abbotsford) m'a complètement ramassé et je me suis retrouvé sans mon casque couché sur la patinoire. Je me disais : ça va vite ici! », dévoile-t-il avec un grand sourire. « Les gens ne s'imaginent pas à quel point c'est plus rapide que le junior, mais je me suis bien ajusté et, à la fin, j'étais au même niveau que tout le monde. »
À écouter parler l'attaquant de 19 ans, on sent qu'il mange du hockey et ce n'est pas surprenant de constater qu'il a retenu plusieurs éléments de son séjour de 11 matchs dans la Ligue américaine durant lequel il a amassé deux buts.
« C'était vraiment amusant et une expérience incroyable pour moi. J'ai appris énormément en un mois et j'espère que ça pourra m'aider pour le camp d'entraînement du Canadien », note Dumont qui continue de jouer en se disant qu'il mesure six pieds quatre pouces et pèse 300 livres malgré son gabarit de cinq pieds dix pouces et 180 livres.
Boucher a convaincu les plus vieux
Depuis quelques jours, le nom de Boucher refait surface parmi les candidats pour le poste d'entraîneur-chef des Blue Jackets de Columbus. Ce dernier pourrait donc faire le saut dans la LNH à 38 ans après une saison dans la Ligue américaine.
Selon les dires de Dumont, Boucher a été en mesure de vendre sa philosophie malgré les doutes évoqués par certains.
« Les gens disaient qu'il ne serait pas capable de continuer de la même façon avec des professionnels, qu'il ne serait pas capable de faire travailler et de faire passer son message à des gars de 35 ans, mais c'était pareil. Il pouvait passer son message et tout le monde le respectait extrêmement », affirme Dumont.
Les Bulldogs ont été éliminés en demi-finale de la coupe Calder mercredi dernier, mais Dumont a rapidement retrouvé Boucher puisque ce dernier s'implique au camp de perfectionnement du Canadien et il surveillait d'ailleurs l'entraînement mardi.
Après avoir amassé 93 points cette saison en plus d'acquérir de l'expérience avec les Bulldogs, Dumont pourrait se présenter à ce camp de six jours du Canadien avec l'intention de montrer à ses patrons ce qu'il a appris sauf qu'il voit les choses d'un autre oeil.
« Je viens surtout ici pour apprendre. Tout le personnel peut nous aider à tous les niveaux de notre jeu et je veux assimiler tous les trucs afin de les pratiquer cet été. C'est pour ça que je suis content d'être ici en juin », précise-t-il.
Dumont participe à ce camp avec 21 autres joueurs, dont 11 attaquants, et il pourrait s'avérer une personne de choix pour répondre à quelques questions de Louis Leblanc au sujet de la LHJMQ.
Il se contente toutefois d'un sage conseil à la blague. « Fais-ce que tu veux Louis, c'est ta carrière! », conclut-il habilement en riant.