ÉCJ: Hay affiche le même enthousiasme
Hockey mercredi, 21 déc. 2011. 12:52 mercredi, 11 déc. 2024. 06:32
Invité à décrire son entraîneur en trois mots, Brendan Gallagher y est presque arrivé.
«Compétitif, connaisseur... compétitif», a répondu Gallagher, avant d'enchaîner.
«Il veut gagner plus que n'importe quel autre entraîneur.»
Don Hay est insatiable, Gallagher le sait mieux que quiconque puisque c'est son entraîneur avec les Giants de Vancouver, ainsi qu'au sein de l'équipe canadienne junior de hockey.
Au cours des séances d'entraînement, Hay est continuellement en mouvement et il frappe la glace de son bâton. Il réagit en y allant de mimiques, dépendamment que les joueurs exécutent bien ou non les exercices.
Dix-sept ans après avoir mené le Canada vers la conquête de la médaille d'or aux Mondiaux juniors de 1995 à Red Deer, en Alberta, Hay affiche la même fougue à son retour derrière le banc cette année.
Le Canada amorce le tournoi à Edmonton, dimanche, contre la Finlande.
Hay va tenter d'imiter Brent Sutter, Craig Hartsburg et Terry Simpson, les seuls pilotes canadiens qui ont remporté la médaille d'or à deux reprises.
Hay aurait pu rediriger l'équipe canadienne beaucoup plus tôt, mais il a choisi de relever le défi cette année, au retour de la compétition en Alberta.
«Je suis à l'aise d'être entraîneur au Canada et sur une patinoire nord-américaine», dit-il.
«Je suis encore animé du feu sacré et je voulais réellement diriger de nouveau l'équipe junior. J'estimais que l'occasion était belle. Je ne rajeunis pas vous savez.»
Peut-être, mais Hay demeure une boule d'énergie à l'âge de 57 ans. C'est un adepte de la course à pied qui participe au demi-marathon de Vancouver à chaque année. Il ne se lasse pas non plus de défier les jeunes à devenir de meilleurs joueurs.
«Il adore enseigner aux jeunes. Il a à coeur de les faire progresser afin qu'ils accèdent au claibre de jeu supérieur. C'est ce qui le motive», mentionne Ryan Huska, qui a déjà joué sous les ordres de Hay avec les Blazers de Kamloops et qui agit comme son adjoint chez ECJ.
Hay, un ancien joueur des ligues mineures, a quitté le service des incendies de Kamloops afin de joindre le personnel d'entraîneurs des Blazers de 1986 à 1992. Il a entre autres côtoyé Tom Renney, qui est l'actuel entraîneur des Oilers d'Edmonton.
Il est devenu entraîneur des Blazers en 1993, remportant la Coupe Memorial deux années de suite, en 1994 et en 1995, en plus de gagner le titre mondial junior.
Il n'en fallait pas plus pour que les Coyotes de Phoenix l'engagent. Mais il a été congédié après une seule saison (1996-97) au cours de laquelle les Coyotes (38-37-0-7) ont été éliminés au premier tour des séries éliminatoires.
Son deuxième passage dans la LNH à la barre des Flames de Calgary, en 2000-01, a été de plus courte durée encore, soit 68 matchs.
Il ne sait pas s'il va se voir offrir une troisième chance, mais c'est loin d'être une préoccupation pour lui. Il est bien en selle chez les Giants, une des meilleures organisations de la Ligue junior de l'Ouest.
Hay a décliné une offre pour seconder Renney chez les Oilers, l'an dernier. Il a également refusé une proposition semblable des Jets de Winnipeg cette année.
«J'aimerais ravoir la chance d'y retourner (dans la LNH), mais je n'en ferai pas un plat si elle ne se présente pas, argue-t-il. Il faudrait que ce soit toute une offre pour que j'accepte de quitter mon poste actuel.»
«Compétitif, connaisseur... compétitif», a répondu Gallagher, avant d'enchaîner.
«Il veut gagner plus que n'importe quel autre entraîneur.»
Don Hay est insatiable, Gallagher le sait mieux que quiconque puisque c'est son entraîneur avec les Giants de Vancouver, ainsi qu'au sein de l'équipe canadienne junior de hockey.
Au cours des séances d'entraînement, Hay est continuellement en mouvement et il frappe la glace de son bâton. Il réagit en y allant de mimiques, dépendamment que les joueurs exécutent bien ou non les exercices.
Dix-sept ans après avoir mené le Canada vers la conquête de la médaille d'or aux Mondiaux juniors de 1995 à Red Deer, en Alberta, Hay affiche la même fougue à son retour derrière le banc cette année.
Le Canada amorce le tournoi à Edmonton, dimanche, contre la Finlande.
Hay va tenter d'imiter Brent Sutter, Craig Hartsburg et Terry Simpson, les seuls pilotes canadiens qui ont remporté la médaille d'or à deux reprises.
Hay aurait pu rediriger l'équipe canadienne beaucoup plus tôt, mais il a choisi de relever le défi cette année, au retour de la compétition en Alberta.
«Je suis à l'aise d'être entraîneur au Canada et sur une patinoire nord-américaine», dit-il.
«Je suis encore animé du feu sacré et je voulais réellement diriger de nouveau l'équipe junior. J'estimais que l'occasion était belle. Je ne rajeunis pas vous savez.»
Peut-être, mais Hay demeure une boule d'énergie à l'âge de 57 ans. C'est un adepte de la course à pied qui participe au demi-marathon de Vancouver à chaque année. Il ne se lasse pas non plus de défier les jeunes à devenir de meilleurs joueurs.
«Il adore enseigner aux jeunes. Il a à coeur de les faire progresser afin qu'ils accèdent au claibre de jeu supérieur. C'est ce qui le motive», mentionne Ryan Huska, qui a déjà joué sous les ordres de Hay avec les Blazers de Kamloops et qui agit comme son adjoint chez ECJ.
Hay, un ancien joueur des ligues mineures, a quitté le service des incendies de Kamloops afin de joindre le personnel d'entraîneurs des Blazers de 1986 à 1992. Il a entre autres côtoyé Tom Renney, qui est l'actuel entraîneur des Oilers d'Edmonton.
Il est devenu entraîneur des Blazers en 1993, remportant la Coupe Memorial deux années de suite, en 1994 et en 1995, en plus de gagner le titre mondial junior.
Il n'en fallait pas plus pour que les Coyotes de Phoenix l'engagent. Mais il a été congédié après une seule saison (1996-97) au cours de laquelle les Coyotes (38-37-0-7) ont été éliminés au premier tour des séries éliminatoires.
Son deuxième passage dans la LNH à la barre des Flames de Calgary, en 2000-01, a été de plus courte durée encore, soit 68 matchs.
Il ne sait pas s'il va se voir offrir une troisième chance, mais c'est loin d'être une préoccupation pour lui. Il est bien en selle chez les Giants, une des meilleures organisations de la Ligue junior de l'Ouest.
Hay a décliné une offre pour seconder Renney chez les Oilers, l'an dernier. Il a également refusé une proposition semblable des Jets de Winnipeg cette année.
«J'aimerais ravoir la chance d'y retourner (dans la LNH), mais je n'en ferai pas un plat si elle ne se présente pas, argue-t-il. Il faudrait que ce soit toute une offre pour que j'accepte de quitter mon poste actuel.»