Encore des gros dollars pour les surdoués
Hockey samedi, 10 sept. 2005. 14:14 vendredi, 13 déc. 2024. 16:07
Intéressante conversation avec Pat Brisson, l'agent de Sidney Crosby, jeudi soir, alors qu'il venait de mettre la touche finale au contrat de son jeune client.
On aurait tendance à penser que la nouvelle convention de travail limiterait passablement le pouvoir de négociation des agents, mais tel n'est pas le cas, surtout quand un professionnel peut miser sur un joueur comme Crosby.
Brisson est d'avis que les joueurs les plus talentueux, du moins ceux identifiés par les tours de sélection du repêchage annuel, y trouveront leur compte malgré les nouvelles structures administratives et les restrictions qu'impose le plafond salarial.
Il suffit d'avoir de l'imagination et de mener son dossier avec brio et Brisson est l'un des plus qualifiés parmi les agents.
Crosby, comme je le soulignais, hier, peut terminer la saison avec un compte de banque passablement gonflé par des bonis de toutes sortes. Quelque chose comme 4 millions.
Disons cependant que s'il atteint la marque de 2 millions, c'est qu'il aura connu une saison au-delà des attentes...
Kovalchuk: l'oeil ouvert
On ne peut sûrement pas reprocher à Don Waddell, le grand manitou des Thrashers d'Atlanta, de garder l'oeil ouvert dans le dossier Ilya Kovalchuk.
Le spectaculaire ailier joue présentement avec la formation Khimik dans la super ligue de Russie tout en poursuivant les négociations avec ses employeurs.
Kovalchuk est un joueur d'impact, un joueur de concession, et après trois saisons dans la Ligue nationale, avec une production de plus de 100 buts, il veut tout au moins un contrat similaire à celui de Joe Thornton et, pourquoi pas, à celui de Vincent Lecavalier.
Le hic cependant, et Waddellen est bien conscient, c'est le danger qui guette Kovalchuk relativement aux règlements de la ligue.
Si Kovalchuk, qui ne sera pas l'ouverture du camp d'entraînement des Thrashers, dispute un match dans la super ligue de la Russie après le 5 octobre, date du début de saison dans la Ligue nationale, alors les Thrashers seront dans le trouble. Kovalchuk, selon son entente avec Khimik, peut quitter en tout temps pour retourner en Amérique du Nord.
Cependant, s'il a disputé un match après le 5 octobre, les Thrashers devront le soumettre au ballottage.
Or, il y a 29 équipes qui rêvent présentement. Waddell a donc tout un exercice à faire. En venir à une entente avec son joueur étoile et jongler avec le plafond salarial.
Datsyuk: autre son de cloche
J'ignore si Gary Greenstin est un petit rusé ou un menteur, toujours est-il que le dossier Pavel Datsyuk n'est pas tout à fait fermé.
Les Red Wings de Detroit et Ken Holland ont toujours espoir d'insérer le nom du Russe dans leur formation.
Pourtant, il y a quelques jours, Greenstin disait que son client jouera dans la super ligue de la Russie que l'entente était conclue.
C'est ce qu'il racontait à une agence de nouvelles. Mais, quand il discute avec les journalistes nord-américains, le ton n'est plus le même. Datsyuk, selon Greenstin, n'a toujours pas signé de document et il prendra une décision au cours du week-end.
Évidemment, on devine tout de suite le jeu de Greenstin, il joue sur tous les tableaux. Peut-être gagnera-t-il son point et qu'il obtiendra près de 6 millions des Red Wings, une somme passablement élevée pour un joueur du statut de Datsyuk. On ne parle pas d'un hockeyeur dans la même lignée de Kocalchuk ici. Sauf que Greenstin ne se fera pas des amis parmi les directeurs généraux de la Ligue nationale.
Les goons: pas en fin de soirée
On dit souvent qu'on reconnaît les bons danseurs après 22 heures... ou quelque chose du genre.
Or, les nouveaux règlements de la Ligue nationale auront une influence directe sur la carrière des hommes forts. Ils ne pourront pas attendre dans les derniers instants d'un match pour se manifester sans risquer d'être cloué sur le banc.
Pourquoi? Parce que les règlements stipulent maintenant que tout joueur qui déclenchera une bagarre dans les dernières cinq minutes du match sera chassé, dans un premier temps, et que son entraîneur sera soulagé de 10 000 $. Je ne connais pas beaucoup d'entraîneurs dans la Ligue nationale qui sont prêt à payer une telle somme.
On aurait tendance à penser que la nouvelle convention de travail limiterait passablement le pouvoir de négociation des agents, mais tel n'est pas le cas, surtout quand un professionnel peut miser sur un joueur comme Crosby.
Brisson est d'avis que les joueurs les plus talentueux, du moins ceux identifiés par les tours de sélection du repêchage annuel, y trouveront leur compte malgré les nouvelles structures administratives et les restrictions qu'impose le plafond salarial.
Il suffit d'avoir de l'imagination et de mener son dossier avec brio et Brisson est l'un des plus qualifiés parmi les agents.
Crosby, comme je le soulignais, hier, peut terminer la saison avec un compte de banque passablement gonflé par des bonis de toutes sortes. Quelque chose comme 4 millions.
Disons cependant que s'il atteint la marque de 2 millions, c'est qu'il aura connu une saison au-delà des attentes...
Kovalchuk: l'oeil ouvert
On ne peut sûrement pas reprocher à Don Waddell, le grand manitou des Thrashers d'Atlanta, de garder l'oeil ouvert dans le dossier Ilya Kovalchuk.
Le spectaculaire ailier joue présentement avec la formation Khimik dans la super ligue de Russie tout en poursuivant les négociations avec ses employeurs.
Kovalchuk est un joueur d'impact, un joueur de concession, et après trois saisons dans la Ligue nationale, avec une production de plus de 100 buts, il veut tout au moins un contrat similaire à celui de Joe Thornton et, pourquoi pas, à celui de Vincent Lecavalier.
Le hic cependant, et Waddellen est bien conscient, c'est le danger qui guette Kovalchuk relativement aux règlements de la ligue.
Si Kovalchuk, qui ne sera pas l'ouverture du camp d'entraînement des Thrashers, dispute un match dans la super ligue de la Russie après le 5 octobre, date du début de saison dans la Ligue nationale, alors les Thrashers seront dans le trouble. Kovalchuk, selon son entente avec Khimik, peut quitter en tout temps pour retourner en Amérique du Nord.
Cependant, s'il a disputé un match après le 5 octobre, les Thrashers devront le soumettre au ballottage.
Or, il y a 29 équipes qui rêvent présentement. Waddell a donc tout un exercice à faire. En venir à une entente avec son joueur étoile et jongler avec le plafond salarial.
Datsyuk: autre son de cloche
J'ignore si Gary Greenstin est un petit rusé ou un menteur, toujours est-il que le dossier Pavel Datsyuk n'est pas tout à fait fermé.
Les Red Wings de Detroit et Ken Holland ont toujours espoir d'insérer le nom du Russe dans leur formation.
Pourtant, il y a quelques jours, Greenstin disait que son client jouera dans la super ligue de la Russie que l'entente était conclue.
C'est ce qu'il racontait à une agence de nouvelles. Mais, quand il discute avec les journalistes nord-américains, le ton n'est plus le même. Datsyuk, selon Greenstin, n'a toujours pas signé de document et il prendra une décision au cours du week-end.
Évidemment, on devine tout de suite le jeu de Greenstin, il joue sur tous les tableaux. Peut-être gagnera-t-il son point et qu'il obtiendra près de 6 millions des Red Wings, une somme passablement élevée pour un joueur du statut de Datsyuk. On ne parle pas d'un hockeyeur dans la même lignée de Kocalchuk ici. Sauf que Greenstin ne se fera pas des amis parmi les directeurs généraux de la Ligue nationale.
Les goons: pas en fin de soirée
On dit souvent qu'on reconnaît les bons danseurs après 22 heures... ou quelque chose du genre.
Or, les nouveaux règlements de la Ligue nationale auront une influence directe sur la carrière des hommes forts. Ils ne pourront pas attendre dans les derniers instants d'un match pour se manifester sans risquer d'être cloué sur le banc.
Pourquoi? Parce que les règlements stipulent maintenant que tout joueur qui déclenchera une bagarre dans les dernières cinq minutes du match sera chassé, dans un premier temps, et que son entraîneur sera soulagé de 10 000 $. Je ne connais pas beaucoup d'entraîneurs dans la Ligue nationale qui sont prêt à payer une telle somme.