Enjeu ou pas, pas question de dormir
Hockey mardi, 19 mai 2009. 20:53 vendredi, 13 déc. 2024. 08:41
RIMOUSKI - Peu importe l'enjeu du match de mercredi entre les Voltigeurs de Drummondville et l'Océanic de Rimouski, à la coupe Memorial, Clément Jodoin n'a pas l'intention de le prendre à la légère.
"Je n'aime pas jouer 'pour le fun', a lancé l'entraîneur de l'Océanic, mardi après-midi, à la veille du match entre les deux équipes de la LHJMQ, qui sera le dernier du tournoi rotation. Moi, je ne crois pas à ça.
"Quand c'est vraiment 'pour le fun', c'est le vendredi soir à minuit, dans ta petite ligue. Là, tu peux jouer pour le fun. Mais ici ce n'est pas une ligue pour le fun. Il y a plus de prestige que ça."
L'enjeu de cette ultime rencontre avant les matchs éliminatoires dépendait de celle de mardi entre les Rockets de Kelowna et les Spitfires de Windsor. Les premiers étaient déjà assurés de passer en finale et les deuxièmes, au bord de l'élimination.
Avec une victoire des Rockets, les Spitfires étaient éliminés et les deux équipes de la LHJMQ se qualifiaient d'office pour la demi-finale. Si Windsor l'emportait, le match de mercredi prenait toute son importance : le gagnant accède à la demi-finale de vendredi, et le perdant doit disputer un match de bris d'égalité contre les Spitfires, jeudi.
Sauf qu'aux yeux de Jodoin, même le premier scénario donnera lieu à un enjeu important : le gagnant sera désigné l'équipe receveuse en demi-finale.
"Parce que c'est toi qui aura le dernier changement, a souligné le pilote de l'Océanic. Donc, pour moi ce n'est pas un match pour le fun. Les gens peuvent le penser, mais ce n'est pas vrai."
Jodoin a indiqué qu'il discuterait avec l'état-major de l'Océanic de l'approche à adopter si c'était là le seul enjeu du match de mercredi, mais son idée semblait faite.
"Je vais m'asseoir avec mon organisation de hockey, on verra... Mais moi, je ne crois pas aux matchs pour le fun, a-t-il lancé, mardi. Je ne paierais pas 50 $ ou 60 $ pour un match pour le fun", a-t-il ajouté en pensant aux partisans de l'Océanic qui se présenteront au Colisée de Rimouski à cette occasion.
"Le jeu, c'est de gagner. Si tu ne mets pas ça dans ton esprit... Je ne suis pas à la bonne place. Engage une autre marionnette qui va faire ça 'pour le fun'."
L'entraîneur des Voltigeurs Guy Boucher, lui, a promis une chose : l'intensité de ses joueurs sera la même, peu importe le contexte. Il voudra toutefois que les siens fassent preuve de plus d'enthousiasme qu'à leur match précédent, lundi, contre Kelowna.
"Ç'a été très rare pendant l'année qu'on n'a pas eu d'enthousiasme pendant les matchs", a noté Boucher, qui prévoyait aussi réviser ses positions avec la direction des Voltigeurs en cas d'enjeu moindre.
Le pilote des Voltigeurs n'a pas exclu d'employer le gardien réserviste, Antoine Tardif, à la place de Marco Cousineau, dans de telles circonstances.
"Mais on se prépare pour un match qui veut tout dire, contre une équipe qui veut se venger", a ajouté Boucher, en évoquant l'élimination en quatre matchs de l'Océanic aux mains des Voltigeurs en demi-finale des séries de la LHJMQ. Ils auront beaucoup de motivation.
"Après la série (Drummondville-Rimouski), la première chose qu'on a entendue, c'est (Jodoin) dire qu'il espérait qu'on se rende à la coupe Memorial pour se venger. Ce sont trois semaines d'émotions refoulées qu'on va avoir à subir (mercredi). Et en plus, avec le momentum et la confiance qu'ils ont pris à leur dernier match, devant leur foule, ils vont être redoutables.
"C'est beaucoup d'éléments contre nous, on est très conscients de ça, alors ça va prendre notre meilleur match du tournoi pour passer à travers Rimouski", ajouté Boucher.
Mardi, Jodoin a préféré parler de fierté personnelle plutôt que de vengeance.
"Il faut donner à César ce qui est à César, ils ont très bien joué, ce sont eux qui ont gagné au niveau de la LHJMQ, a dit le pilote de l'Océanic. Mais maintenant, le championnat de la LHJMQ est terminé. C'est le championnat canadien."
Sur la patinoire, les deux équipes chercheront à garder leur niveau d'intensité dans le but d'aborder le reste du tournoi de la bonne façon. On voudra aussi limiter les revirements.
Boucher a par ailleurs louangé l'attaque de l'Océanic. Selon lui, Rimouski est l'équipe, parmi les quatre présentes à la coupe Memorial, qui a le plus d'attaquants qui peuvent allier à la fois habiletés naturelles et robustesse.
"C'est pour ça qu'ils sont dangereux, qu'ils ont été l'équipe de l'heure apràs Noël dans notre ligue, a-t-il noté. C'était une équipe capable de remporter le championnat dans notre ligue, et qui est capable de gagner la coupe Memorial.
"Ils vont tout mettre en oeuvre pour nous renverser. Ça va être notre match le plus difficile contre Rimouski cette année, j'en suis convaincu."
"Je n'aime pas jouer 'pour le fun', a lancé l'entraîneur de l'Océanic, mardi après-midi, à la veille du match entre les deux équipes de la LHJMQ, qui sera le dernier du tournoi rotation. Moi, je ne crois pas à ça.
"Quand c'est vraiment 'pour le fun', c'est le vendredi soir à minuit, dans ta petite ligue. Là, tu peux jouer pour le fun. Mais ici ce n'est pas une ligue pour le fun. Il y a plus de prestige que ça."
L'enjeu de cette ultime rencontre avant les matchs éliminatoires dépendait de celle de mardi entre les Rockets de Kelowna et les Spitfires de Windsor. Les premiers étaient déjà assurés de passer en finale et les deuxièmes, au bord de l'élimination.
Avec une victoire des Rockets, les Spitfires étaient éliminés et les deux équipes de la LHJMQ se qualifiaient d'office pour la demi-finale. Si Windsor l'emportait, le match de mercredi prenait toute son importance : le gagnant accède à la demi-finale de vendredi, et le perdant doit disputer un match de bris d'égalité contre les Spitfires, jeudi.
Sauf qu'aux yeux de Jodoin, même le premier scénario donnera lieu à un enjeu important : le gagnant sera désigné l'équipe receveuse en demi-finale.
"Parce que c'est toi qui aura le dernier changement, a souligné le pilote de l'Océanic. Donc, pour moi ce n'est pas un match pour le fun. Les gens peuvent le penser, mais ce n'est pas vrai."
Jodoin a indiqué qu'il discuterait avec l'état-major de l'Océanic de l'approche à adopter si c'était là le seul enjeu du match de mercredi, mais son idée semblait faite.
"Je vais m'asseoir avec mon organisation de hockey, on verra... Mais moi, je ne crois pas aux matchs pour le fun, a-t-il lancé, mardi. Je ne paierais pas 50 $ ou 60 $ pour un match pour le fun", a-t-il ajouté en pensant aux partisans de l'Océanic qui se présenteront au Colisée de Rimouski à cette occasion.
"Le jeu, c'est de gagner. Si tu ne mets pas ça dans ton esprit... Je ne suis pas à la bonne place. Engage une autre marionnette qui va faire ça 'pour le fun'."
L'entraîneur des Voltigeurs Guy Boucher, lui, a promis une chose : l'intensité de ses joueurs sera la même, peu importe le contexte. Il voudra toutefois que les siens fassent preuve de plus d'enthousiasme qu'à leur match précédent, lundi, contre Kelowna.
"Ç'a été très rare pendant l'année qu'on n'a pas eu d'enthousiasme pendant les matchs", a noté Boucher, qui prévoyait aussi réviser ses positions avec la direction des Voltigeurs en cas d'enjeu moindre.
Le pilote des Voltigeurs n'a pas exclu d'employer le gardien réserviste, Antoine Tardif, à la place de Marco Cousineau, dans de telles circonstances.
"Mais on se prépare pour un match qui veut tout dire, contre une équipe qui veut se venger", a ajouté Boucher, en évoquant l'élimination en quatre matchs de l'Océanic aux mains des Voltigeurs en demi-finale des séries de la LHJMQ. Ils auront beaucoup de motivation.
"Après la série (Drummondville-Rimouski), la première chose qu'on a entendue, c'est (Jodoin) dire qu'il espérait qu'on se rende à la coupe Memorial pour se venger. Ce sont trois semaines d'émotions refoulées qu'on va avoir à subir (mercredi). Et en plus, avec le momentum et la confiance qu'ils ont pris à leur dernier match, devant leur foule, ils vont être redoutables.
"C'est beaucoup d'éléments contre nous, on est très conscients de ça, alors ça va prendre notre meilleur match du tournoi pour passer à travers Rimouski", ajouté Boucher.
Mardi, Jodoin a préféré parler de fierté personnelle plutôt que de vengeance.
"Il faut donner à César ce qui est à César, ils ont très bien joué, ce sont eux qui ont gagné au niveau de la LHJMQ, a dit le pilote de l'Océanic. Mais maintenant, le championnat de la LHJMQ est terminé. C'est le championnat canadien."
Sur la patinoire, les deux équipes chercheront à garder leur niveau d'intensité dans le but d'aborder le reste du tournoi de la bonne façon. On voudra aussi limiter les revirements.
Boucher a par ailleurs louangé l'attaque de l'Océanic. Selon lui, Rimouski est l'équipe, parmi les quatre présentes à la coupe Memorial, qui a le plus d'attaquants qui peuvent allier à la fois habiletés naturelles et robustesse.
"C'est pour ça qu'ils sont dangereux, qu'ils ont été l'équipe de l'heure apràs Noël dans notre ligue, a-t-il noté. C'était une équipe capable de remporter le championnat dans notre ligue, et qui est capable de gagner la coupe Memorial.
"Ils vont tout mettre en oeuvre pour nous renverser. Ça va être notre match le plus difficile contre Rimouski cette année, j'en suis convaincu."