Est : à l'image de la nouvelle LNH
Hockey jeudi, 18 mai 2006. 21:50 samedi, 14 déc. 2024. 12:45
S'il y a une série à l'image de la nouvelle LNH, c'est bien celle qui mettra aux prises les Sabres de Buffalo aux Hurricanes de la Caroline, deux équipes dynamiques et rapides.
Les deux formations n'ont pas de difficulté à marquer des buts à profusion et à être créatifs en offensive. Les avantages numériques seront donc cruciaux. De plus, les Sabres et les Hurricanes sont habiles pour se sortir du pétrin et rebondir après avoir commis des erreurs. Et ils n'ont pas peur de la pression ! Les deux équipes n'ont subi qu'un revers (Hurricanes face au Canadien dans le deuxième match) en sept présences en prolongation (fiche combinée) depuis le début des séries éliminatoires 2006.
Théoriquement, les Sabres (qui ont marqué le plus de buts dans les présentes séries) représentent l'équipe la plus orientée vers la défensive. Les défenseurs dirigés par Lindy Ruff ne se sont d'ailleurs pas gênés pour se jeter souvent sur la glace pour bloquer les rondelles qui se dirigeaient vers Ryan Miller. Mais les Hurricanes peuvent eux aussi évoluer dans un système de jeu plus hermétique. La preuve : ils ont alloué deux buts ou moins dans huit de leurs neuf derniers matchs.
Malgré qu'on ne retrouve pas de défenseurs de la trempe de Chris Pronger ou de Scott Niedermayer au sein des deux équipes finalistes dans l'Est, les défenseurs de Buffalo et de la Caroline font des sorties de zone efficaces qui créent fréquemment des chances de marquer.
Il est toutefois difficile de déjouer les excellents gardiens recrues que sont Cam Ward et Ryan Miller.
Pourquoi la Caroline va l'emporter :
Il est difficile de croire que la Caroline est la même équipe que celle qui a flanché lors des deux premiers matchs contre le Canadien, en première ronde. La troupe de Peter Laviolette s'en est bien remise, puisque les Hurricanes ont remporté huit de leurs neuf dernières rencontres. Cette nouvelle tenue des Canes ne vient pas seulement du fait que Cam Ward a remplacé Martin Gerber devant le filet. L'échec-avant soutenu y est aussi certainement pour quelque chose.
Alors que les Sabres sont dominants en début de match, les Hurricanes ont montré beaucoup de patience, ce qui ne les ont pas empêchés de présenter une fiche de cinq victoires et deux défaites après avoir accordé le premier but à l'adversaire. Lors du cinquième match de leur série contre les Devils, les Sabres sont revenus de l'arrière 0-1 pour signer une convaincante victoire de 4-1. Peu d'équipes ont réalisé pareil exploit jusqu'ici en séries.
Les Canes sont meilleurs à mesure que le match avance, ce qui n'est pas le cas des Sabres. Et la Caroline a une équipe avec plus de profondeur que les Sénateurs. Les Doug Weight, Mark Recchi et Ray Whitney n'accorderont pas de sursis aux Sabres.
La Caroline excelle lors des jeux de puissance depuis le début des séries. Les Hurricanes sont trois fois plus efficaces que les Sabres en supériorité numérique. Dans une série qui s'annonce serrée, cela pourrait faire la différence.
Pourquoi Buffalo va l'emporter :
J'ai beaucoup aimé la façon dont les Sabres ont battu les Sénateurs d'Ottawa.
Les Sabres ont eux aussi connu des hauts et des bas en séries, mais ils ont su en sortir fort. Malgré l'absence du défenseur Dmitri Kalinin et de l'attaquant Tim Connolly face à Ottawa, les Sabres ont été capables de gagner deux matchs sur trois et ainsi éliminer les favoris. Ces deux joueurs devraient également rater le début de la finale de l'Est. Dans une série où tous les petits détails auront leur importance, ces deux absences pourraient jouer en faveur des Hurricanes.
De l'avis de l'entraîneur-chef Lindy Ruff, la force des Sabres est de posséder quatre trios équilibrés qui peuvent tous générer de l'attaque. En onze matchs depuis le début du tournoi printanier, les Sabres ont marqué le premier but à dix occasions. Impressionnant !
En situation de désavantage d'un homme, les Sabres ont dominé, avec cinq buts, dont celui de Jason Pominville qui a permis d'envoyer les Sénateurs en vacances. Les Hurricanes, eux, n'ont pas marqué à 4 contre 5.
* propos recueillis par rds.ca
Les deux formations n'ont pas de difficulté à marquer des buts à profusion et à être créatifs en offensive. Les avantages numériques seront donc cruciaux. De plus, les Sabres et les Hurricanes sont habiles pour se sortir du pétrin et rebondir après avoir commis des erreurs. Et ils n'ont pas peur de la pression ! Les deux équipes n'ont subi qu'un revers (Hurricanes face au Canadien dans le deuxième match) en sept présences en prolongation (fiche combinée) depuis le début des séries éliminatoires 2006.
Théoriquement, les Sabres (qui ont marqué le plus de buts dans les présentes séries) représentent l'équipe la plus orientée vers la défensive. Les défenseurs dirigés par Lindy Ruff ne se sont d'ailleurs pas gênés pour se jeter souvent sur la glace pour bloquer les rondelles qui se dirigeaient vers Ryan Miller. Mais les Hurricanes peuvent eux aussi évoluer dans un système de jeu plus hermétique. La preuve : ils ont alloué deux buts ou moins dans huit de leurs neuf derniers matchs.
Malgré qu'on ne retrouve pas de défenseurs de la trempe de Chris Pronger ou de Scott Niedermayer au sein des deux équipes finalistes dans l'Est, les défenseurs de Buffalo et de la Caroline font des sorties de zone efficaces qui créent fréquemment des chances de marquer.
Il est toutefois difficile de déjouer les excellents gardiens recrues que sont Cam Ward et Ryan Miller.
Pourquoi la Caroline va l'emporter :
Il est difficile de croire que la Caroline est la même équipe que celle qui a flanché lors des deux premiers matchs contre le Canadien, en première ronde. La troupe de Peter Laviolette s'en est bien remise, puisque les Hurricanes ont remporté huit de leurs neuf dernières rencontres. Cette nouvelle tenue des Canes ne vient pas seulement du fait que Cam Ward a remplacé Martin Gerber devant le filet. L'échec-avant soutenu y est aussi certainement pour quelque chose.
Alors que les Sabres sont dominants en début de match, les Hurricanes ont montré beaucoup de patience, ce qui ne les ont pas empêchés de présenter une fiche de cinq victoires et deux défaites après avoir accordé le premier but à l'adversaire. Lors du cinquième match de leur série contre les Devils, les Sabres sont revenus de l'arrière 0-1 pour signer une convaincante victoire de 4-1. Peu d'équipes ont réalisé pareil exploit jusqu'ici en séries.
Les Canes sont meilleurs à mesure que le match avance, ce qui n'est pas le cas des Sabres. Et la Caroline a une équipe avec plus de profondeur que les Sénateurs. Les Doug Weight, Mark Recchi et Ray Whitney n'accorderont pas de sursis aux Sabres.
La Caroline excelle lors des jeux de puissance depuis le début des séries. Les Hurricanes sont trois fois plus efficaces que les Sabres en supériorité numérique. Dans une série qui s'annonce serrée, cela pourrait faire la différence.
Pourquoi Buffalo va l'emporter :
J'ai beaucoup aimé la façon dont les Sabres ont battu les Sénateurs d'Ottawa.
Les Sabres ont eux aussi connu des hauts et des bas en séries, mais ils ont su en sortir fort. Malgré l'absence du défenseur Dmitri Kalinin et de l'attaquant Tim Connolly face à Ottawa, les Sabres ont été capables de gagner deux matchs sur trois et ainsi éliminer les favoris. Ces deux joueurs devraient également rater le début de la finale de l'Est. Dans une série où tous les petits détails auront leur importance, ces deux absences pourraient jouer en faveur des Hurricanes.
De l'avis de l'entraîneur-chef Lindy Ruff, la force des Sabres est de posséder quatre trios équilibrés qui peuvent tous générer de l'attaque. En onze matchs depuis le début du tournoi printanier, les Sabres ont marqué le premier but à dix occasions. Impressionnant !
En situation de désavantage d'un homme, les Sabres ont dominé, avec cinq buts, dont celui de Jason Pominville qui a permis d'envoyer les Sénateurs en vacances. Les Hurricanes, eux, n'ont pas marqué à 4 contre 5.
* propos recueillis par rds.ca